Quand ils viendront me chercher, je penserai à l'extrémité de la corniche du nord, car c'est là que j'ai été la plus heureuse, avec le ciel et le vent, et les collines toutes sombres de mousse [...]. Au coeur de l'Écosse du XVII? siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher. Dans le clair-obscur d'une prison putride, le révérend Charles Leslie, venu d'Irlande, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes de sorcières et raconte les Highlands enneigés, les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse. Jour après jour, la créature maudite s'efface. Et du coin de sa cellule émane une lumière, une grâce, qui vient semer le trouble dans l'esprit de Charles.
Dans l'Écosse sauvage du XVIIème siècle, Corrag attend d'être brûlée vive. Elle est une sorcière, comme sa mère avant elle. Alors que la neige recouvre tout, un jeune pasteur lui accorde un dernier entretien, l'occasion pour Corrag de faire le récit de sa vie au rythme de sa fuite, l'occasion aussi de révéler l'injustice. Roman absolument génial, ni trop froid ni trop sombre mais vibrant.
Julie
Norvège, 1617. Il a suffi d'une nuit, une nuit de tempête et d'horreur.
Depuis que la mer a rendu, cadavre après cadavre, tous les hommes de Vardø, les femmes du village ont pris les choses en main. La pêche. Les travaux domestiques. Mais il était dit, même aux confins du cercle polaire, qu'on ne laisserait jamais les femmes en paix. En vertu du Décret sur la sorcellerie, fraîchement entré en vigueur, il est venu du continent un pasteur étranger : Absalom Cornet, inquisiteur fanatique et chasseur de sorcières. Pour Maren, Kirsten, Ursa et les autres, toutes prisonnières chacune à sa manière, le bûcher est déjà dressé...
Inspirée de faits réels, cette histoire prend place sur l'île Vardo en Norvège au XVIIè siècle. Les hommes ont péris en mer et les femmes restées sur la terre ferme doivent s'organiser en communauté. Cela ne plaît guère aux autorités qui envoient Absalom Cornet, un écossais fanatique, pour "assurer l'ordre" et garder les femmes sous la coupe masculine. La chasse aux sorcières se met en marche...
Julie et Laurent
« Je sais seulement que cela fut. Que ces deux bouches un jour de printemps s'embrassèrent. Que ces deux corps se prirent. Je sais que Malusci et cette femme s'aimèrent, mot dont je ne peux dire exactement quelle valeur il faut lui donner ici, mais qui dans tous les cas convient, puisque s'aimer cela peut être mille choses, même coucher simplement dans une grange, sans autre transport ni tendresse que la fulgurance d'un désir éphémère, l'éclair d'un plaisir suraigu, dont tout indique que Malusci et cette femme gardèrent longtemps le souvenir. Je sais que de ce plaisir naquit un enfant, qui vit toujours, là-bas, près du lac. Et que ce livre est comme un livre vers lui. »
L'enfant dans le taxi s'ouvre sur une magnifique scène d'amour, un amour secret, réprouvé à toutes les époques et dans tous les pays. Cette scène n'est qu'une vue de l'esprit du narrateur qui, à quarante ans découvre que son grand-père, Malusci soldat en poste en Allemagne après la guerre a eu un enfant avec une jeune femme. Cet homme a tenu la famille par son silence autoritaire, mais sa mort a libéré ceux qui savaient, de leur promesse informulée de se taire. Un court roman introspectif qui s'attelle à dire les vides constitutifs de nos histoires personnelles avec un tact et une tendresse qui n'appartiennent qu'à lui.
Michel
Il pleut aujourd'hui ! Mais je compte bien mettre le nez dehors. J'enfile mes bottes et hop !
Un imagier en noir et blanc (et orange !) tout doux pour accompagner l'arrivée de l'automne.
Dans ce conte épique empli de merveilleux prenant sa source dans le sud de l'Inde au 14e siècle, une jeune femme nommée Pampa Kampana, habitée par une déesse, donne vie à un formidable empire dont elle verra l'apogée et la chute au terme de deux siècles et demi. Grande geste de la nature des hommes, Victory City est une tentative pour faire advenir une ville, un territoire, un monde où règnerait la tolérance et non les divisions de tous ordres, et où les femmes seraient les égales des hommes. Au carrefour de l'amour, de l'aventure et du mythe, le nouveau roman de Salman Rushdie fait le tour complet de la palette des aspirations humaines et pose la question de l'utopie et des sociétés que nous contribuons à créer. Ce faisant, il rend un hommage puissant aux pouvoirs (magiques ?) du récit.
La cité de la victoire est une fable orientale dont l'histoire se déroule au sud de l'Inde au XIV ème siècle. Le livre est présenté comme la traduction d'une épopée antique et en prend la forme : magie, aventure, amours et passions déraisonnables, trahisons et guerres insensées !
L'héroïne de ce roman, Pampa Kampana est une femme puissante, déterminée à ne plus jamais être le jouet des hommes. Elle va créer un royaume utopique, une enclave où hommes et femmes seront égaux. Le désir et la beauté du corps seront ici partout loués, les fanatismes pourchassés. Mais les hommes sont les hommes et leur orgueuil est sans limite... Ce roman est sans doute un des plus beaux de Salman Rushdie et assurément l'incontournable de cette rentrée !
Michel et Renaud
C'est la fin de l'été, Lilette est déprimée. Elle n'a plus envie de chanter, elle reste couchée. Heureusement, son amie Georgette arrive et propose un goûter. Mais les placards sont vides et la maison aurait bien besoin d'un grand ménage !
« Les fleurs, les fruits, les feuilles, les flaques, les graines, les arbres. La vie est un cercle dit Mamie. » Du printemps à l'hiver, on suit les moments partagés d'une petite fille et de sa grand-mère, les questions de l'une et les réponses de l'autre. Qui est grand, qui est petit ?
On se mesure à l'aune des arbres et des fleurs.
Tout pousse.
La mère n'est pas loin, trois filles sont alors là, ensemble, au milieu du vivant et du temps qui passe.
La grand-mère est un peu artiste, au coeur du livre, tisse un tapis.
Tout comme se tissent au quotidien l'attachement et l'amour.
Anne Laval raconte merveilleusement « ce qui nous lie » d'une génération à l'autre, d'une fille à l'autre. Mais elle dit aussi ce qui nous lie nous, minuscules humains, au reste du monde.
Ce jeune prince est un poète. Son dragon ? Il ressemble à un gros nounours joueur. Sa collection ? Des lunettes de soleil de toutes les couleurs. Son rêve ? Être un tigre, mais de préférence avec des petits déjeuners humains. Sa passion ? La conversation, avec tous les sujets de son royaume, même si parfois c'est difficile. Prince Edmond est si attachant, a des idées si jolies, que même les arbres lui disent merci.
Oscar et Carrosse chantent au bord de la mer. Sous l'eau, leur amie Manon les entend-elle ? Carrosse aimerait poser la question à la mer. Mais comment lui écrire ? Avec un message en bouteille ? Avec une banderole accrochée à une mouette ? Avec des coquillages ? Carrosse explore la plage pour envoyer son message. Après plusieurs échecs, il se décourage. Et s'il lui écrivait dans le sable, tout simplement ?
Aqua. Sa peau dorée, rasée de la tête aux pieds. Les membranes entre ses doigts qui lui permettent de drisser. Son dieu, Sol, et ses rayons nourriciers. Son peuple capable de faire la photosynthèse. Son armée voyageant à bord d'immenses ballons. Son île entourée de nuages de toxiques. Son monde, irradié, ravagé par de vieilles guerres. Son kidnapping par des ennemis avides de nourritures. Et toujours la survie, à tout prix, pour découvrir enfin la vérité et éviter l'extinction. Antonio Da Silva, après Azul (prix Millepages du roman ado), livre un roman d'éco-SF dévoilant les derniers instants d'une humanité au bord du gouffre dont le seul espoir repose sur une alliance avec l'envahisseur. Mais l'étranger est-il vraiment celui que l'on croit ?
L'empire de Selim, son soleil de plomb, ses dunes à perte de vue, son sultan cruel fils de tyran cruel, sa religion incarnée par la Déesse Innommable, sans oublier sa Prophétie qui a commencé à se réaliser, inoculant la peur car tout le monde connaît ses dernières strophes : "Lorsque le soleil ne se lèvera plus, ce que vous consommez vous consumera." Avant qu'il ne soit trop tard, l'impossible doit être fait et la dernière chance de Selim repose sur un étrange duo : Esmée et Mercenaire. Après le fabuleux Royaume de Pierre d'Angle (prix Elbakin et prix Millepages du roman SF-Fantasy 2019), Pascale Quiviger renoue avec son univers monde et certains de ses personnages les plus emblématiques...
En portant secours à un chien coincé dans une maison sur le point d'exploser, Arthur, Ren et Cecily traversent un portail magique et sont projetés dans un jeu de réalité virtuelle futuriste, le Wondergame. Ils courent désormais un grave danger : s'ils ne parviennent pas à rentrer chez eux avant que se soient écoulées cinquante-deux heures, ils disparaîtront à jamais. Pas une minute à perdre : la course contre la montre a déjà commencé...VOYAGEZ LES YEUX ÉMERVEILLÉS !
Dès les premières pages, Ren, Cécily et Arthur assistent à une explosion dans leur rue. Ils sont déjà un peu en retard pour le collège mais bien vite cela deviendra le cadet de leurs soucis. En secourant une boule de poil blanche, ils se retrouvent projeter sur un bateau en pleine tempête entouré de robots très humains (ou d'humains très robots). 53H, c'est le temps qu'ils ont pour sortir du Wondergame, sinon jamais ils ne reviendront !
Absolument génial, un rythme endiablé ! À dévorer dès 10 ans !
Julie
Louna est une Vieillepierre pas comme les autres. Après que ses parents ont été trahis par des villageois qui les avaient appelés à l'aide, elle a décidé de ne pas dédier sa vie comme le veut la tradition familiale à sauver l'humanité mais plutôt à ne penser qu'à elle-même et à piller toutes les richesses qu'elle pourrait trouver. Un beau jour, elle tombe sur un village d'Amérique Centrale ravagé par la sécheresse, où elle entend parler d'un palais qui abriterait un trésor inestimable : le palais du dieu de la pluie Tlaloc. Atzi, une villageoise, se porte volontaire pour aller y faire une offrande dans l'espoir de sauver son village. Il n'en faut pas plus à Louna pour imaginer un plan machiavélique : se lier d'amitié avec Atzi afin de subtiliser sa carte et s'accaparer tout l'or du palais. Mais, sur le chemin, alors qu'Atzi se trouve en danger, Louna se rend compte qu'elle s'est plus attachée à la jeune fille qu'elle ne l'aurait voulu... Louna, qui a si peur qu'on trahisse à nouveau sa confiance, va-t-elle écouter son coeur et tendre la main à Atzi ?
Le jardin de Fred Bernard, petit bijou de biodiversité, s'est agrandi. Dans son havre de paix, le jardinier-poète observe, raconte, dessine les couleurs et parfums, les animaux rares et les phénomènes naturels qui rythment les saisons de sa campagne bourguignonne.
Au fil des pages, il convoque sa famille, ses amis, ainsi qu'une multitude de penseurs et de philosophes, nous offrant une plongée singulière dans son rapport intime à la nature.
Un journal organique, personnel et puissant, qui célèbre avec passion la beauté du vivant.
L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire.
En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames.
Une histoire d'Espagne vivante et incarnée : en 1934, Tristan Valdivia, journaliste sans journal et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner dans le nord, où l'attend son père, le marquis de Montecorvo. Le pays est plongé dans les soubresauts de la Seconde République et le vieil aristocrate tente de rester à la tête de son fief : la Northwest Mining Company. Une grande fresque en 4 volumes, best-seller en Espagne. Cette série fait revivre la vallée des Asturies alors que s'y affrontent ouvriers et patronat, militants républicains et extrême droite, sans oublier l'amour et la fraternité ! Débutée en 2015, Le Chant des Asturies est unanimement saluée comme l'oeuvre la plus ambitieuse d'Alfonso Zapico et l'incontournable roman graphique de la Guerre d'Espagne. Ce premier tome nous entraîne dans la région des Asturies durant l'une des grèves les plus marquantes de l'histoire de l'Espagne à travers l'histoire d'amour contrariée entre Tristan, journaliste à Madrid, de retour dans sa famille, fils du Marquis de Montecorvo, propriétaire de la mine de Santa Aurelia, et d'Isolina, l'employée de maison de son père, fille du mineur Apolonio. Dans ce roman graphique solidement documenté tout en noir, blanc et gris, reflet de la mine et des paysages dévastés, Alfonso Zapico retrace le parcours d'hommes et de femmes qui, s'ils n'ont pas tous une conscience politique, décident un jour de s'engager, lassés par les injustices et les humiliations. Pauvreté, alcoolisme, violence, exploitation des enfants, solidarité, doutes, colère, Le Chant des Asturies est une plongée dans un univers d'une grande noirceur. Pourtant, des personnages lumineux émergent de cette noirceur, et sous le bruit assourdissant des mines de charbon, se fait entendre le chuchotement d'une vieille chanson.
1927, un procès ubuesque se tient à New York. Avocats, témoins, experts et artistes débattent pour savoir si le travail de Constantin Brancusi doit être considéré comme de l'art.?En écho, à Paris, le sculpteur et ses contemporains doutent. Le travail de Brancusi est-il à la hauteur face au génie de l'artisanat et de l'industrie ? Le nouveau continent a-t-il les épaules pour jouer le rôle central dans l'art moderne que l'histoire lui impose désormais ?
Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà des planètes du système solaire : « La Frontière ». Dans cette nouvelle ruée vers l'or, trois destinées s'entremêlent : Ji-soo, scientifique passionnée par l'inconnu ; Camina, mercenaire fougueuse et enjouée ; et Alex, un mineur qui n'a jamais connu la Terre. Ce récit d'aventure narre le parcours tumultueux de ce trio, mais aussi de leur quotidien, celui de vivre dans un nouveau monde. Il pose la question d'une nouvelle humanité complètement déconnectée de son berceau, la Terre, pour se tourner uniquement vers les étoiles.
Qui regarde qui ? ...Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du musée d'Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard perplexe sur les chefs-d'oeuvre qui bordent les allées. Ils échangent dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle, s'animent, se détendent, se mettent à se raconter, s'interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la journée. L'Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d'autres, désabusés, s'assoient pour observer l'absurdité du monde à travers les vitraux de la grande horloge. D'autres encore accueillent les nouveaux venus, car les collections s'agrandissent ! Au petit matin, toutes les oeuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l'on découvre que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée ?... Ce que de jour les « regardeurs » disent des regardés, et surtout ce que de nuit les regardés racontent des « regardeurs ». Le lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que diurne dans le musée.Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à l'art, nos certitudes et à la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et sensibilité.
« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant ». Le récit d'Antonio Moresco met en scène un homme vieillissant qui a décidé de s'extraire du monde. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude... Grégory Panaccione démontre une fois encore son étonnante capacité à exprimer graphiquement une écriture, la plus singulière soit-elle.
Fin du XIX? siècle, nord-ouest des États-Unis. Dans un village abandonné assailli par la neige et le froid, deux fugitifs se rencontrent alors qu'ils cherchaient une planque où se faire oublier. L'hostilité et la méfiance des premiers temps laissent place à la curiosité puis à la complicité, lorsqu'ils affrontent ensemble les marshals venus les capturer. Car Zachary et Pearl portent chacun un lourd passé qui n'en finit pas de les poursuivre. Ils sont en lutte contre la société qui a juré leur perte et ils comptent bien résister de toutes leurs forces aux représentants de la justice qui viennent les assiéger.
Été 1984 à Breathed, petite ville de l'Ohio, pétrie de ferveur religieuse et de préjugés. Le procureur Autopsy Bliss, tourmenté par la lutte entre le Bien et le Mal, publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense se présente devant le tribunal. Il prétend répondre à l'appel. Des événements inquiétants commencent alors à se produire et réveillent les superstitions. Cet enfant est-il l'incarnation du mal ou un simple vagabond à l'âme meurtrie ? Dans le même temps, une vague de chaleur infernale s'abat sur la ville.
Entre science-fiction, récit post-apocalyptique et/ou roman spéculatif, L'Antre déroule son intrigue dans un futur indéterminé. Mais le travail d'Evenson se joue des attendus de la SF.