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Rentrée littéraire francophone : on les adore !
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De quelle obscure impulsion ce texte, qui m'a hantée pendant de longs mois, s'est-il nourri ? Tout ce que je sais, c'est que j'ai été emportée, engloutie par le siècle d'histoire qui a traversé cette prison de Lyon, la prison de Montluc. Jean Moulin, Raymond Samuel, dit Aubrac, René Leynaud, André Devigny, les enfants d'Izieu y ont tous été emprisonnés. Puis de nombreux condamnés à mort algériens. Klaus Barbie, lui, y est incarcéré avant son procès en 1983. Ce n'est qu'en 2009 que l'aile des femmes, la dernière en activité, est définitivement fermée, en même temps que la prison.
Toute la complexité de l'histoire semble s'être concentrée en un seul point, mais ses tentacules s'étendent bien plus loin. J'ai essayé de les suivre, de les démêler. De les pénétrer au cours d'une nuit blanche où je pensais aller à la rencontre des esprits de tant de résistants, et où j'ai fini par me rendre compte que le fantôme, en ces lieux, c'était moi. -
Dors ton sommeil de brute
Carole Martinez
Coup de coeur- Gallimard
- Blanche
- 15 Août 2024
- 9782072929861
«Un long hurlement, celui d'une foule d'enfants, secoue la planète. Dans les villes, le Cri passe à travers les murs, se faufile dans les canalisations, jaillit sous les planchers, court dans les couloirs des tours où les familles dorment les unes au-dessus des autres, le Cri se répand dans les rues.» Un rêve collectif court à la vitesse de la rotation terrestre. Il touche tous les enfants du monde à mesure que la nuit avance. Les nuits de la planète seront désormais marquées par l'apparition de désordres nouveaux, comme si les esprits de la nature tentaient de communiquer avec l'humanité à travers les songes des enfants. Eva a fui son mari et s'est coupée du monde. Dans l'espace sauvage où elle s'est réfugiée avec sa fille Lucie, elle est déterminée à se battre contre ce qui menace son enfant durant son sommeil sur une Terre qui semble basculer. Comment lutter contre la nuit et les cauchemars d'une fillette ?
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C'est un endroit à l'abri du temps. Ce minuscule hameau, qu'on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
Ici, l'existence n'a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d'autres, endurent en serrant les dents l'injustice. Mais c'est ainsi depuis toujours.
Jusqu'au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.
Avec Madelaine avant l'aube, Sandrine Collette questionne l'ordre des choses, sonde l'instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux. -
Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d'une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l'île, connaît son agresseur depuis l'enfance.
Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte - comme on remonterait un fleuve et ses affluents - la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d'une dynastie de la bêtise et de la médiocrité.
Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n'être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l'altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes. -
Quels secrets cache l'ombre du jacaranda, l'arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l'histoire terrible d'un pays qui s'essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l'humanité, paradoxale, aimante, vivante. -
En 1848, on découvre de l'or dans la Feather River, en Californie du Nord. Une ville naît, baptisée Oroville ; la ruée vers l'or commence. En 2020, Thea, géologue venue à Oroville pour travailler en aval du gigantesque barrage désormais construit sur la Feather River, doit fuir devant l'avancée des méga-feux. Alors qu'un monde vacille, la violence de son histoire resurgit. Entourée de femmes aimées - une écrivaine de science-fiction, une descendante d'un peuple autochtone, une ingénieure coréenne -, Thea tente de remonter le fil des dévastations issues de la ruée vers l'or. Porté par la langue puissante et tendre de Nina Leger, le chant ancien de la rivière se mêle aux voix d'un présent bouleversé pour faire entendre l'épopée d'une civilisation qui s'est construite en détruisant, au point de préparer sa propre ruine.
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La vie de Jessie lui échappe. Elle n'y arrive plus avec Marco, son fils de 15 ans. Chaque discussion dérape : des cris, des fugues. Marco a disparu depuis trois jours quand, un soir, il l'appelle. Il est à une fête. Il faut que sa mère vienne. Tout de suite.
Inspiré d'une histoire vraie, Les hommes manquent de courage est un roman bouleversant sur les secrets que l'on transmet à nos enfants sans le savoir. -
Sur scène, son pied se brise et sa carrière s'interrompt, la laissant sans boussole. Malchance ? Destin ? L'aiguille devenue folle pointe toujours le même nord : la Roumanie, patrie de sa mère. Alors, c'est décidé. Elle fera avec elle le voyage vers la ferme où vivent grand-mère et tante. Pendant six jours, elle enquêtera. Mais dans ce village saccagé par le communisme, on la promène. Empoisonneuses, ogres, vampires : les confidences se changent en contes et cent ans d'histoire roumaine s'invitent à la danse. Car ces femmes semblent par une chose reliées. Elle se nomme sauvagerie et habite chacun de leur corps.
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Emma Fulconis : on ne voit qu'elle à L'Escarène, dans cet arrière-pays niçois où elle est née. Prompte, virevoltante, rebelle à tout, sauf au vent, elle a toujours galopé dans les collines. Enfant déjà, on la surnommait « l'athlète ». Se moquant bien des compétitions, Emma « ne court pas relativement, mais absolument ».
Mais un jour, sa vie bascule : son ami Stéphane Goiran, avec qui parfois elle écoute un peu de musique lors d'une halte, l'invite chez lui. Là, à peine la porte franchie, un chien énorme se jette sur elle, et lui lacère la jambe, ou plus exactement le péroné, également appelé « l'agrafe ». S'ensuivent des mois d'hôpital et de rééducation, à l'issue desquels il est clair qu'Emma ne détalera plus jamais à toute allure.
Mais l'accident ne l'arrête pas dans son élan. Hantée par la phrase du père Goiran expliquant pourquoi il n'a pas retenu son molosse - « Mon chien n'aime pas les Arabes -, elle tente de comprendre ce qu'elle sait déjà, mais dont on ne parle pas. Tenace, elle va surtout trouver en elle la ressource d'un nouveau mouvement, un tremblement d'abord, une oscillation, presque une danse immobile. -
Un père solitaire, une fratrie de six, un vieux chien nommé Moroï. À quelques kilomètres du centre-ville de Bucarest, les Serban habitent une cabane au bord d'un lac où la nature a depuis longtemps repris ses droits. Sasho, Naya et leurs frères traquent les poissons dans la rivière Dâmbovi?a, apprivoisent les mots des poètes dans les livres de tante Marta, assumant le choix âpre et singulier d'une vie en marge. Jusqu'au jour où les autorités, pour créer une réserve naturelle, les somment de quitter ce coin d'eau et de terre, le plus beau qui soit, le leur.
Inspiré d'une histoire vraie, Ceux du lac raconte l'impossible adieu d'une famille tsigane à un royaume désormais interdit. Au coeur des contradictions de la Roumanie contemporaine et d'une époque qui confisque au prétexte de sauvegarder, les Serban ne peuvent ni s'adapter ni complètement résister. Reste une ultime promesse, lumineuse : celle faite par Sasho à sa petite soeur Naya de marcher dans les traces des bisons des Carpates.
Convoquant tour à tour le réalisme et l'onirique, le burlesque et le tragique, la poésie et le folklore, Corinne Royer écrit un roman brûlant, porté par un amour profond de la nature et des mots, qui bouscule notre lien à l'autre et au sauvage.
Corinne Royer vit dans le parc naturel régional du Pilat, au sud de Saint-Étienne. Ceux du lac est son sixième ouvrage, après Pleine terre (Actes sud, 2021), lauréat du prix Mouans-Sartoux du Livre engagé pour la planète. -
Comment écrire : Tous les conseils, techniques et secrets des meilleurs écrivains français et étrangers
Pierre Assouline
- Albin Michel
- 21 Août 2024
- 9782226488640
Conseils, techniques et secrets d'écriture : au coeur du processus de création littéraire des plus grandes plumes internationales d'hier et d'aujourd'hui.On ne naît pas écrivain : on le devient. Les ateliers et les manuels d'écriture n'ont jamais fait de quiconque n'en avait pas les qualités un écrivain. La connaissance de certaines techniques, l'aide et les conseils de ceux qui ont « essuyé les plâtres », les grands écrivains , sont en revanche une aide et un soutien féconds et efficaces. Ce livre pratique est constitué de conseils tirés de centaines d'interviews d'écrivains à travers le monde, ou de leurs propres textes, éclairant leurs techniques, leurs méthodes ou leur absence de méthode , leurs échecs, leurs trucs et astuces...Les écrivains :Annie Ernaux, Antoine Wauters, Eugène Savitskaya, Camille de Toledo, Pascal Quignard, Patrick Modiano, Jean-Marie Le Clézio, Jean-Philippe Toussaint, Jean Echenoz, Michel Bussi, Marcus Malte, Eric-Emmanuel Schmitt, Pierre Lemaitre, Michel Houellebecq, Olivier Rolin, Yannick Haenel, Sylvain Tesson, Milan Kundera, Laurent Mauvignier, Philippe Djian, etc.Marcel Proust, Marcel Pagnol, Marguerite Yourcenar, Roland Barthes, Michel Foucault, Joseph Kessel, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Julien Gracq, Paul Valéry, Françoise Sagan, Jean d'Ormesson, etc.Haruki Murakami, Abdulzarak Gurnah, Arundhati Roy, Margaret Atwood, James Ellroy, John Irving, etc.Russell Banks, Anaïs Nin, Doris Lessing, Virginia Woolf, Roberto Bolano, Clarice Lispector, Aharon Appelfeld, Cynthia Ozick, Gabriel Garcia Marquez, Amos Oz, Cyril Connolly, Susan Sontag, etc.
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« Je croyais écrire cette histoire pour mon père, alors que c'était l'inverse : cette histoire, il me l'avait offerte. Et chaque fois que j'ouvrirai ces pages, je le retrouverai comme si je tenais son coeur vivant entre mes mains. »
Quand son père malade le presse d'écrire sur son ancêtre Louis, capitaine des hussards fauché en 1914 dans une charge de cavalerie, Thibault de Montaigu ne sait pas encore quel secret de famille cache cette mort héroïque. Ni pourquoi elle résonne étrangement avec le destin de son propre père qui décline de jour en jour. La course contre la montre qu'il engage alors pour remonter le passé se mue en une enquête bouleversante où se succèdent personnages proustiens et veuves de guerre, amants flamboyants et épouses délaissées.
Thibault de Montaigu nous raconte une lignée hantée par la gloire et l'honneur. Mais aussi ce qu'il reste d'amour et de courage dissimulés dans le coeur des hommes. -
Il neige sur le pianiste
Claudie Hunzinger
Coup de coeur- Grasset
- Litterature Francaise
- 21 Août 2024
- 9782246838623
« J'ignorais que le musicien venait de tomber dans le cercle magique annoncé quelques minutes plus tôt par le renard, qu'il s'agirait d'un bizarre roman d'amour, qu'il en serait le personnage, et qu'avec le renard ça m'en ferait deux, et que jusqu'à la fin je ne saurais pas lequel des deux j'allais aimer le plus. »
Un soir de première neige, loin de tout, une vieille romancière enracinée dans sa forêt reçoit la visite d'un pianiste, voyageur planétaire, connu pour ses interprétations de Jean-Sébastien Bach. Ils ne s'étaient jamais vus. Il était prévu qu'il ne resterait qu'un soir, mais la romancière n'a pas du tout envie de le laisser repartir. Comme la neige n'en finit pas de tomber et qu'il y a un Steinway sur place, elle va le séquestrer dix jours et onze nuits. Captivée par ce personnage, et même troublée, le soir du troisième jour, elle ajoute quelques gouttes de plus au somnifère qu'il lui demande pour se remettre de son décalage horaire.
On n'est pas loin du roman de Kawabata, Les belles endormies. Le thème du désir et de la viellesse est ici abordé, mais de façon inversée, et c'est sans doute un peu plus dérangeant : il ne s'agit pas d'un vieil homme qui entre dans le lit de jeunes beautés endormies, mais d'une femme vieille qui s'assoit au bord du lit d'un homme qu'elle a endormi, plus jeune qu'elle, et très beau.
Le même soir que le pianiste était arrivé un petit renard en très mauvaise forme. La romancière le soigne. Elle le sauve. Observer chaque soir cet extraordinaire petit renard devient une sorte de rite, et les rites, se dit-elle, sont là pour remetter de l'ordre dans le monde.
Il est donc question de soigner le monde, grâce à un pianiste et grâce à un renard. Et il est aussi question de deux amours. Un du jour, un de la nuit. L'un venu du dehors, apportant sa vie concrète, terrestre et menacée. L'autre, on dirait, venu de derrière la mort, nous assurant que tout a déjà eu lieu. Les horreurs ont été lavées à grande eau. Le monde resplendit. -
À vingt-sept ans, Miranda semble appartenir à un drôle de club : celui des enfants qui n'ont manqué de rien sauf de cette joie pure, essentielle, que certains ressentent du seul fait d'être en vie.
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« Aux confins de la Louisiane, une île porte le prénom de mon père.
Chaque jour, elle s'enfonce un peu plus sous les eaux. »
Il a fallu que son esprit vogue jusqu'à l'Isle de Jean-Charles pour qu'elle se retrouve enfin face à son père. Qui est cet homme à la présence tranquille, à la parole rare, qui se dit sans mémoire ? Pour le découvrir elle se lance dans un projet singulier : lui rendre ses souvenirs, les faire resurgir des objets et des paysages.
Le premier lieu à arpenter est l'atelier où il a amassé toutes sortes de curiosités, autant de traces qui nourrissent l'enquête sur ce mystère de proximité : le temps qui passe et ces grands inconnus que demeurent souvent nos parents. Derrière l'accumulateur compulsif, l'archiviste des vies des autres, se révèlent l'homme enfant marqué par la guerre, l'artiste engagé et secret. Peu à peu leur relation change, leurs écritures se mêlent et ravivent les hantises et les rêves de toute une époque.
À travers cette géographie intime, Hélène Gaudy explore ce qui se transmet en silence, offrant à son père l'espoir d'un lieu insubmersible - et aux lecteurs, un texte sensible d'une grande beauté. -
« Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours: espiègle ou effrontée. »
Chiraz, automne 2022. Au coeur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. Face aux encouragements de la foule, et tandis que la peur se dissipe peu à peu, le paysage intime de l'adolescente rebelle défile en flash-back : sa naissance indésirée, son père castrateur, son smartphone rempli de tubes frondeurs, ses copines, ses premières amours, son corps assoiffé de liberté, et ce code vestimentaire, fait d'un bout de tissu sur la tête, dont elle rêve de s'affranchir. Et si dans son surnom, Badjens, choisi dès sa naissance par sa mère, se trouvait le secret de son émancipation ? De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d'apprentissage où les mots claquent pour tisser un nouveau langage, à la fois tendre et irrévérencieux, à l'image de cette nouvelle génération en pleine ébullition.
D'origine iranienne, lauréate du prix Albert-Londres et grand reporter au Figaro, Delphine Minoui couvre depuis vingt-cinq ans l'actualité du Proche et Moyen-Orient. Publiés au Seuil, ses récits empreints de poésie, Je vous écris de Téhéran et Les Passeurs de livres de Daraya (Grand Prix des lectrices ELLE), ont connu un immense succès et ont été traduits dans une dizaine de langues. -
« Je lui demande à quoi il pense et sans lui laisser le temps de répondre je jette un coup d'oeil en bas de la falaise, je dis que c'est plutôt haut vu d'ici, tu t'imagines sauter des fois ? »
Max n'a pas mis longtemps avant d'emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s'y retrouvent presque tous les soirs de ces vacances caniculaires, regardent partir les ferrys et la parole se délie au fur et à mesure que les bières descendent. C'est un de leurs points communs, de ne pas être trop bavard. Il y a aussi l'ennui, les jeux qu'ils s'inventent, cette ville qu'ils sillonnent avec sa jetée, comme un pont vers le néant. Les pêcheurs s'y disputent les meilleurs emplacements et au bout, on saute dans l'eau en évitant les rochers. On passe à l'âge adulte.
Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l'OM ou sont absents et que les frères sont partis ?
Dans un premier roman débordant de tendresse, Eliot Ruffel explore le langage des corps et des regards. Au coeur des silences, se dégagent la beauté et le drame d'une amitié.