La trilogie qu'Alain Moreau consacre à la psychokinèse (PK) comble une énorme lacune dans le traitement de ce sujet trop peu connu. Avec les pliages d'ustensiles métalliques, la remise en marche de montres et la télépathie, la psychokinèse a connu son heure de gloire durant les années 1970, notamment avec l'émergence du fameux « effet Geller ». Nous allons découvrir dans ce premier volume l'étude de la PK dans un contexte de recherche parapsychologique : action sur les dés, utilisation du générateur électronique binaire, - action sur un magnétomètre, la germination de plantes, etc ; action de la PK sur le vivant ; étude de la micro-PK et du Projet de Conscience Globale... ; étude de la télékinésie (déplacement d'objets sans contact) ; étude de quelques médiums ; étude de la «photographie psychique» ; sans oublier, bien entendu, les polémiques associées à Uri Geller.
Tome I « Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être », déclarait La Fontaine, après le fabuliste latin Phèdre. Il y a l'apparence et la réalité, la surface et les strates successives qui, de descente en descente dans les profondeurs du mythe, livreront peut-être au mythologue mué en spéléologue la signification la plus ancienne.
C'est ainsi que, grâce à l'étymologie se révèlent les traits primitifs de la personnalité de certains héros. Mais cette recherche nous mène plus loin encore, vers les origines du monde, les cosmogonies, les cataclysmes primordiaux, les naissances et renaissances d'une humanité sans cesse remise en question par le dieu suprême. Elle permet de découvrir, au-delà de l'admirable torse pivotant du Discobole de Myron, les dieux de la végétation bulbeuse que vénéraient les premiers hommes. Elle met en lumière la propension des Grecs à éloigner dans l'espace et dans le temps aussi bien le monde idéal (les pays au parfum où habitent les dieux, les contrées de justice, d'abondance et de bonheur des Hyperboréens et des Éthiopiens) que l'humanité qui s'entretue et s'entredévore, une humanité enférocée qui, selon les Grecs, ne saurait être que barbare, non-grecque. Mais cette opération de propagande, consciente ou inconsciente, est manquée : les mythes dévoilent, les mythes dénoncent.
Tome II Au troisième millénaire se pratiquent encore chez certains peuples (Afrique, Nouvelle-Guinée, Amérindiens) des rites initiatiques très proches de ceux que les Grecs ont connus bien avant Homère. À l'époque classique il en restait des souvenirs, surtout dans les pays des confins, mais aussi dans les institutions des cités les plus civilisées (comme Athènes, Sparte, Thèbes ou Corinthe), et plus encore dans leurs mythes. Le fil d'Ariane qui permet de retrouver ses traces, c'est la symbolique de la mort et de la résurrection. Quittant le monde de l'enfance pour entrer dans celui des adultes, l'adolescent doit mourir pour mieux renaître. Cet ouvrage s'efforce de dégager dix-sept traits initiatiques, les plus fréquents, avant d'entrer dans le détail des mythes, poser les questions et tenter de les résoudre. Par exemple : quel rapport y a-t-il entre le labyrinthe et la danse de la grue exécutée par Thésée et ses compagnons après la victoire sur le Minotaure ? D'où vient la granitula, une danse encore exécutée en Italie du sud et en Corse du nord le jour du Vendredi Saint ? Pourquoi tant de héros portent-ils le nom du loup, de Lycomède aux nombreux Lykos en passant par Autolykos, Harpalykos, Lykas, Lykenion ou Lycurgue ? Telles sont quelques-unes des questions qui sont posées dans cet ouvrage. Bien entendu, la place finale, la place d'honneur, est réservée à Ulysse, le plus « éprouvé » de tous les héros grecs.
Ces Mythes Grecs I & II sont le fruit d'une recherche commencée il y a un tiers de siècle. Ils ont fait l'objet d'une première publication par les Publications de la Recherche, Université Paul-Valéry, Montpellier III, en 1999 pour Mythes Grecs I et en 2002 pour Mythes Grecs II. Dans chaque tome un index facilite la recherche d'informations sur les héros et les dieux étudiés.
Dans les années 1970, la psychokinèse a défrayé la chronique avec la médiatisation internationale d'Uri Geller, un jeune Israélien qui affirmait maîtriser des capacités psi telles que le pliage sans action mécanique d'objets métalliques, la remise en marche de montres et la captation télépathique de dessins. Comme cela se produit de manière systématique depuis le XIXe siècle dans notre monde matérialiste, dès qu'un sujet psi acquiert une certaine notoriété, il devient le centre d'une vaste polémique. Uri Geller n'échappa pas à la règle. Il a paru nécessaire à l'auteur du présent ouvrage de remettre au jour des données oubliées, dont les plus anciennes remontent aux premières prestations de Geller, et de montrer que le dossier n'est aucunement clos en faveur de ses opposants. Au contraire, une connaissance approfondie du dossier - donc ni partielle ni partiale - permet de voir les choses différemment et d'aboutir à la conclusion que l'effet Geller est bel et bien réel !
Ce livre étudie le phénomène des contacts avec les extraterrestres sous un jour original et encore peu étudié de nos jours. Voilà une synthèse d'informations émanant de sources variées qui permettent d'éclaircir un grand nombre de questions que les chercheurs sont appelés à se poser sur cet étrange phénomène qui a envahi l'ensemble de la société. L'auteur apporte des réponses originales à des questions fondamentales : Pourquoi les autorités se refusent-elles à divulguer les informations dont elles disposent sur le sujet ?
Dans ce deuxième volume, l'auteur développe les informations issues d'autres sources "extraordinaires" en relation avec la présence extraterrestre sur notre planète. Après un premier chapitre consacré à une typologie des visiteurs de l'espace, il donne diverses informations reçues par "voie psychique" (channeling, sorties hors du corps), provenant de Lee Carroll (via son entité Kryeon), de Daniel Meurois et d'Anne Givaudan, de Joseph Whitfield, de Patricia Pereira (contacts avec des Arcturiens), de Patricia Cori (contacts avec des Siriens), de Wendy Kennedy et de Tom Kenyon, de Ramathis-Mam, de James Tyberonn, de Barbara Marciniak (contacts avec des Pléiadiens)...
L'analyse des métaphores et des mythes utilisés par Eschyle permet de mettre au jour les préoccupations profondes du dramaturge, ses angoisses et sa conception de l'univers. Réseaux d'images, thèmes privilégiés, techniques de l'écrivain (métaphores paradoxales, transformation des images du discours en objets scéniques), liens étroits entre l'imagination du poète et l'imaginaire mythique (passage de la métaphore à la métamorphose par exemple) font surgir, derrière les personnages qui s'affrontentet se déchirent sous le regard des spectateurs, l'ombre d'un mythe essentiel qui sous-tend toute l'oeuvre d'Eschyle, celui du combat entre le Cosmos (l'ordre et la paix) et le Chaos (la confusion et la violence). Mais le poète ne se contente pas de montrer cette lute et de nous faire part de ses craintes, de ses indignations, et de ses interrogations. Il nous dit aussi ses espoirs : à la fin de trilogies qui appartiennent toutes, semble-t-il, à la dernière période de sa création, il offre, certitude ou incarnation, le spectacle d'un monde apaisé où même les puissances inquiétantes du passé s'intègrant dans le nouvel ordre de la cité.
Ce troisième tome privilégie des récits de rencontres physiques avec des êtres de l'espace, ainsi que des témoignages faisant état de la présence, au sein de la population terrestre, de visiteurs extraterrestres. Nous faisons ainsi connaissance avec les récits de Robert L. (séjour dans une base extraterrestre), de Jean de Raigualgue (rencontre avec un être de l'espace), de la Québecoise Roseline Pallascio ("enlevée" à l'intérieur d'un vaisseau de l'espace), des contactés Stéphan Ritchen et Elizabeth Klarer (visites sur des planètes de Proxima du Centaure), de Joëlle (une amie de l'ufologue britannique Timothy Good) et d'Albert Coe (" Zret et les habitants de Norca ").
Dans la lignée de la théorie des "anciens astronautes", ce tome V de "Civilisations extraterrestres" est essentiellement consacré à l'implantation de la vie sur la Terre et aux visites dans le passé de visiteurs de l'espace pris parfois pour des "dieux". Il relate également le récit du voyage extraordinaire d'un contacté français, Michel Desmarquet, vers une planète localisée dans un autre système solaire. Le chapitre I évoque quelques interventions extraterrestres dans le passé de l'humanité. Les chapitres II et III concernent les interventions extraterrestres associées à certains passages bibliques (Moïse et le récit de l'Exode, etc.). Les chapitres IV, V et VI concernent certaines informations extraites d'un livre au contenu atypique si on le compare aux autres sources "extraordinaires" : "Le Livre d'Urantia" (ou "La cosmogonie d'Urantia"). Il est question, dans cet ouvrage monumental, des Porteurs de Vie, des Princes Planétaires, de la rébellion de Lucifer, d'Adam et d'Eve, du Jardin d'Eden, etc. Le chapitre VII évoque certaines données extraites des séances menées sous hypnose avec Dolores Cannon à propos de l'implantation de la vie sur les planètes habitables. Le chapitre VIII explore le rôle des Elohim dans la mission christique. Les chapitres suivants sont consacrés au récit de Michel Desmarquet. Nous y trouvons notamment des informations à propos des planètes Thiaoouba, Arèmo X3 et Bakaratini.
Il n'y a pas de Bible dans le monde grec. La mythologie grecque n'est pas un ensemble de textes sacrés auxquels on n'a pas le droit de toucher. De l'époque mycénienne à l'époque classique, et même au delà, les Grecs n'ont cessé de multiplier versions et variantes. Il y eut une époque où les mythes étaient en relation avec un rituel. Mais avec le temps un écart s'est creusé entre le rituel figé pratiqué dans les temples et le foisonnement joyeux qui constitue ce qu'on appelle la mythologie. Peu à peu le mythe s'est éloigné de la religion, gagnant sa liberté. Il devient souple, malléable... et de moins en moins sacré, comme en témoignent les manipulations généalogiques concernant Oedipe, Médée, Prométhée. Manipulations que l'on retrouve tout au long de l'oeuvre de Platon qui fut un contempteur des mythes, mais aussi un créateur de mythes, et qui accorde à ceux-ci une place importante dans son argumentation. De même les mythes de certains héros comme Oreste, Jason ou Thésée peuvent être au service d'une propagande politique. La quatrième partie de l'ouvrage dans son chapitre I met l'accent sur l'impossibilité pour les héros d'échapper à l'oracle dévoilé par les prêtres d'Apollon tandis que le dernier chapitre esquisse une typologie de la transgression, fondatrice, cosmique ou sacrilège.
Le retour du Christ ou "second avènement" est-il proche ? De nombreuses traditions sont unanimes sur ce point et répondent positivement à la question. Les uns attendent un grand "Instructeur", d'autres le Messie, Maitreya ou encore l'Imam Mahdi? Pour l'auteur, ces divers noms représentent en fait un seul et même être : le chef de la Hiérarchie spirituelle de notre planète. S'appuyant sur la littérature ésotérique et de multiples messages reçus par "canalisation", Alain Moreau présente et développe les diverses conceptions relatives au retour attendu de ce Sauveur.
Il s'intéresse aux divers signes et miracles qui semblent attester de l'émergence imminente de cet Instructeur et met en exergue deux événements significatifs : La prédiction d'une crise économique à l'échelle internationale, qui avait été faite, dès 1988, par Maitreya et qui a débuté vingt ans plus tard? Le signe de l'imminente manifestation publique du Christ/Maitreya : « l'étoile » (analogue à « l'étoile de Bethléem »), qui a été filmée et photographiée un peu partout dans le monde? La question qui se pose est évidemment celle-ci : le retour du Christ, prophétisé pour notre époque troublée, se produira-t-il ? Alain Moreau est l'auteur, chez le même éditeur, du "Livre des prophéties".
Dans le premier chapitre de "Mémoires galactiques", l'auteur aborde le paradoxe de Fermi, le problème de la preuve de la présence extraterrestre et la nature des enlèvements extraterrestres. Le deuxième chapitre examine la thèse, défendue par certains, selon laquelle les OVNIs viendraient de notre futur. Le troisième chapitre fait état de quelques interventions extraterrestres dans le passé de l'humanité et de quelques énigmes archéologiques qui leur sont associées. Parmi les autres sujets traités dans ce tome 6 de « Civilisations extraterrestres », il y a : « La mission du Rexégéna ». Trois chapitres sont consacrés aux visions et « mémoires » de certaines personnes résidant en Australie, notamment Valérie Barrow. Le Rexégéna vint sur Terre il y a un peu plus de neuf cent mille ans. On fait notamment connaissance avec plusieurs espèces stellaires : les Elohim, les Dracos, les Reptoïdes et les Dinoïdes, les Léonins et les Siriens, les êtres cristallins. « Les Mémoires d'Orion ». Les informations détaillées reçues par Rosanna Narducci par canalisation (channeling) font état de guerres galactiques, dans un lointain passé, qui ont opposé diverses factions et ont abouti à ce qui est nommé le Plan Terre. À l'époque de la fin des guerres sur le territoire de la Fédération, il existait sur Terre cinq sous-espèces principales d'hominidés...
Le nucléaire civil, ce n'est pas seulement la production d'énergie et de kWh. C'est aussi l'exaltation du développement matériel et du pouvoir, pouvoir sur la matière et pouvoir social. Les choix technologiques ne sont jamais neutres en termes humains. Les doutes et les peurs se rapportent également au choix de société. Nucléaire : bienheureuse insécurité ? Oui, dans la mesure où nous saurons répondre en terme de développement humain à l'énorme développement technologique qui marque notre époque au risque de nous emporter dans une logique folle.
La Physique du 1er tiers du XXème siècle a rejoint les grands thèmes Métaphysiques des différentes traditions, en évoquant notamment différents niveaux de réalité, par delà l'espace et le temps.Cette Physique nous permet la fabrication de machines fascinantes et a accru notre pouvoir sur la matière.Qu'en faisons-nous ? Qu'allons-nous en faire ? Que voulons-nous pour nous-mêmes ? Que cherchons-nous ? Quels sont nos buts ?La recherche des réponses à ces questions nous ramène également aux grands thèmes Métaphysiques : l'Etre humain, ses différents niveaux physique/psychologique/spirituel. Le sens de l'existence. Ingénieur physicien de formation, Alain Moreau est spécialiste de sécurité nucléaire.Il est l'auteur de «Nucléaire: Bienheureuse insécurité»(L'Harmattan, 2003).
Nous sommes nés dans une terre de tradition chrétienne. Celle-ci est quadrillée d'églises plantées dans le sol et dressées vers le ciel. Que nous le voulions ou non, nous sommes marqués par le courant christique.Or, beaucoup d'églises ont gardé leur force. Entrons-y pour nous nourrir et, par notre recueillement, contribuer à ce qu'elles demeurent vivantes.L'objet de ce petit livre est de modestement y aider. Alain Moreau est né en 1942 dans un village de l'Yonne. Fils de cultivateurs, il a été ingénieur spécialiste de sécurité nucléaire. Nourri de l'enseignement transmis par Arnaud Desjardins, il parle des églises qu'il fréquente.
Ce livre étudie le phénomène des contacts avec les extraterrestres sous un jour original et encore peu étudié de nos jours. Voilà une synthèse d'informations émanant de sources variées qui permettent d'éclaircir un grand nombre de questions que les chercheurs sont appelés à se poser sur cet étrange phénomène qui a envahi l'ensemble de la société. Dans le premier chapitre de ce quatrième tome de "Civilisations extraterrestres", l'auteur critique certains arguments opposés à l'hypothèse extraterrestre dans le domaine de l'ufologie. Le chapitre II est consacré à la théorie des Globes défendue par Michel Coquet, spécialiste de la théosophie. Le chapitre III est notamment consacré à une étude de l'ufologue brésilien Jader Pereira (1974) à propos d'observations d'ufonautes (occupants d'OVNIs). Le chapitre IV concerne les contactés Stéphan Ritchen et Elizabeth Klarer qui ont affirmé avoir voyagé vers une planète gravitant autour de Proxima du Centaure, ce qui impliquerait l'existence de deux planètes habitées autour de l'étoile la plus proche de notre système solaire. Les chapitres V et VI relatent le récit de Thomas Flynn, un Américain qui a affirmé avoir été invité à se rendre sur une planète appelée « Elyseum ». Le chapitre VII évoque quelques autres contactés, les présumés programmes spatiaux secrets, l'existence ou non des Ummites, les notions de service à autrui et de service à soi-même, ainsi que la planète Maldek. Le chapitre VIII évoque les informations données par deux Maîtres ascensionnés (Arten et Pursah) rencontrés par Gary Renard. Le chapitre IX est consacré aux informations reçues, de la Source, par Neale Donald Walsch, à propos des sociétés extraterrestres hautement évoluées. Le chapitre X est consacré au récit de Lobsang Rampa concernant un ermite qui aurait été instruit (au XIXe siècle) par des « Jardiniers de la Terre »...
Ce troisième tome de Psychokinèse concerne notamment l'étude d'un sujet psi incontournable : Jean-Pierre Girard. Ce dernier est connu pour manifester le même genre d'effets psychokinétiques sur la matière qu'Uri Geller. L'auteur évoque l'enfance de Jean-Pierre Girard, sa découverte de la PK, sa période de « salons », ainsi que ses premières expériences sous contrôle scientifique. Il développe ensuite d'autres manifestations de psychokinèse associées à d'autres sujets PK, dont celles de Jean-Marie Le Gall, lequel a manifesté le même type de capacités d'action sur la matière avant de se consacrer notamment au « magnétisme ». Le Gall a aussi participé à des expériences sous contrôle scientifique, notamment avec Jean Dierkens. Il évoque d'autres expériences menées sur des ustensiles métalliques (notamment par des enfants). Un chapitre entier étant consacré aux « séances PK » dont l'objectif était d'essayer de manifester des effets PK sur des couverts ainsi que des phénomènes psychokinétiques : rotations de cônes non-magnétiques sous bocal de verre, pliage de barres en duralumin, etc. Tous ces phénomènes ont été obtenus par des amateurs lors des stages de développement du psi organisés par Jean-Pierre Girard. Cet ensemble de données démontre de manière objective la réalité de la macro-psychokinèse et notamment de ce qui a été appelé, dès les années 1970, l'effet Geller ou « l'effet G ».
Qu'est-ce que le « beau », qu'est-ce que l'« art » ? À travers les philosophes, les poètes, les scientifiques. De la Grèce à la Chine et de l'Afrique aux Indes, à travers l'Amérique et les différentes Europe. Regardant, écoutant les Oeuvres... car ce sont elles qui parlent...
« Mais pourquoi des poètes en ces temps de détresse ? ». C'est à cette interrogation angoissée d'Holderlin, qui a près de deux siècles, que ce livre, d'Homère à Césaire, passant par Sophocle, Dante, Shakespeare ou Racine, s'efforce de répondre.
Pourquoi : « Le temps n'aît pas » ? Et d'abord, pourquoi un tel jeu de mots ? Parce qu'en faisant « jouer » les mots, c'est comme si l'on cassait leur coque et l'on découvrait une pulpe - de saveur et de signification nouvelles. Cette vérité des choses, cette vérité de nous-mêmes, il faut aller la chercher au-delà des apparences. C'est alors comme une éclosion. Elle peut se produire dans les moments d'intense contemplation, de puissante méditation : nous sommes alors comme reliés à une racine d'essentiel - elle nous abreuve. Mais ce peut être aussi en éclairant les réalités de la société ou celles de nos relations personnelles : quelle est la vraie nature de l'économique ? Du rapport humain sexuel, du viol ou de la publicité ? À quelle vérité nous ouvre un tableau de Rembrandt ? Qu'est-ce que penser ?
Le « périple dans l'entre-deux », c'est dans le sillage d'Heidegger puis d'Augustin aller chercher, au-delà du quotidien - notre « défaite » (H. Michaux) - un rapport vrai, puissant - et souvent jubilatoire ! - avec les choses, avec les êtres, avec le monde. Il y faut une forme où la raison (extérieure) rencontre une résonance en nous. Pour cela, un pont doit être jeté entre poésie et pensée.
La médiumnité est l'aptitude qu'ont certains individus à se connecter à des sources non physiques afin d'en recevoir des informations et des messages. Elle revêt différentes expressions selon les époques et les cultures. Cela va de la Pythie de Delphes au spiritisme, sans omettre les communications des messagers de l'au-delà et les enseignements reçus en channeling... Cet ouvrage détaille ces communications avec d'autres niveaux de réalité. Ces vastes données constituent un indice important de la réalité du monde spirituel et de la survie de la conscience après la mort biologique. Nous y découvrons que l'univers est multidimensionnel et que la communication avec ces différents niveaux de conscience est possible pour certains individus privilégiés. Ce livre présente les divers médiums et les sources désincarnées auxquelles ils sont reliés. On y découvre aussi les hypothèses relatives aux mécanismes de la médiumnité, ainsi que d'intéressantes perspectives sur la nature de l'âme, les Expériences de Mort Imminente (EMI) et la réincarnation.
La vie autrefois (immédiate après la guerre de 1945) vue par un enfant. Au travers de ses deux grands-pères, l'auteur nous peint une tranche de vie qu'il ne peut oublier : trésors des greniers, la bibliothèque du grand-père, les jeux avec les cousins. Un portrait d'une France tranquille, hier, tout près de chez nous
Ce livre est né du désir de montrer, par une étude de cas, que la mythologie grecque n'est ni l'histoire à jamais figée qu'offrent dictionnaires et encyclopédies ni un ensemble de textes sacrés, vérité intouchable d'une religion révélée. Le mythe grec est un être vivant, il est aussi un être pérenne. Après une narration aussi exhaustive que possible des aventures de Jason et Médée (avec recensement des diverses versions et variations), l'ouvrage décrit les avatars du mythe. Il part des origines, du temps où Médée était une figure généreuse de déesse-mère guérisseuse et féconde, du temps où Jason était un héros prestigieux, celui qui voguait avec les Argonautes jusqu'à un pays de l'au-delà, la mystérieuse Colchide, puis, vainqueur des épreuves dangereuses, ramenait à Iolcos le talisman royal au terme d'un voyage initiatique. Avant d'être examiné sous les différentes approches méthodologiques (rationalistes et poètes antiques, folkloristes, psychanalystes, structuralistes), le mythe est étudié dans son contexte historique et dans son évolution. Détrônée au profit de l'Olympienne Héra, Médée n'en a pas moins gardé dans sa nouvelle condition d'être humain une personnalité trop grande pour se contenter du second rôle. Elle supplante progressivement Jason réduit à l'état de personnage passif et médiocre et, au terme de l'évolution, l'ancienne déesse retrouve sa grandeur. Mais la divinité généreuse est devenue puissance du mal...Alain Moreau a déjà publié dans la même collection La Fabrique des mythes.
L'image de soi résulte des actions combinées de nombreux paramètres. L'auteur nous fait entrevoir comment cette image inaltérable transmise par le moi dissimule un jeu de forces incessant entre pôles opposés deux à deux en la personne. La femme originelle et la femme créatrice, entités idéales, peuvent cependant se dégrader en "bobonne" ou "virago". Comme l'homme viril et l'homme réceptif virer en "macho" et "effet-minet". Ces divisions polaires de la personne, loin de lui nuire, constituent sa richesse. Riche en exemples concrets, le volume décrit avec minutie les rouages de cette structure. Il met en évidence les mécanismes propres à enrayer la dynamique relationnelle et propose ceux qui permettent de dépasser ces obstacles pour conduire à un véritable accomplissement relationnel.