Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains « sauvages » dans des réserves. La culture in vitro des foetus a engendré le règne des « Alphas », génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier...
Trente ans après Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley revient sur ce roman phare de la science-fiction pour constater que l'évolution qu'il imaginait dans les années 1930 se révèle une véritable prédiction.
Le monde qu'il a vu émerger - la dictature scientifique, l'homme transformé en esclave amoureux de sa servitude, la montée des fanatismes, le cauchemar de l'organisation intégrale - est déjà en train de prendre forme sous ses yeux à la fin des années 1950.
Dans cet essai d'une étonnante lucidité, il nous offre un regard percutant sur les évolutions sociales et politiques de son temps.
Les portes de la perception sont la relation d'une expérience à laquelle s'était prêté aldous huxley, par l'ingestion de mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des "visions colorées", accompagnées de divers phénomènes psychologiques qu'on trouvera décrits ici avec acuité et précision.
Aldous huxley examine le fonctionnement de la perception en général, et les idées et les hypothèses qu'il émet sont d'un intérêt passionnant, entrouvrant véritablement pour nous les "portes de la perception", selon l'expression de william blake. une véritable introduction à la vie mystique.
Far in the future, the World Controllers have created the ideal society. Through clever use of genetic engineering, brainwashing and recreational sex and drugs all its members are happy consumers. Bernard Marx seems alone in feeling discontent. Harbouring an unnatural desire for solitude, and a perverse distaste for the pleasures of compulsory promiscuity, Bernard has an ill-defined longing to break free. A visit to one of the few remaining Savage Reservations where the old, imperfect life still continues, may be the cure for his distress-Huxley's ingenious fantasy of the future sheds a blazing light on the present and is considered to be his most enduring masterpiece.
Bienvenue à Pala, une île où l'Orient et l'Occident s'embrassent, où tout est pour le mieux dans le plus juste, le plus sage, le plus pacifique environnement qui soit. Utopie ? Soit. Mais pour Will Farnaby, journaliste et heureux naufragé, le rêve est bien réel. Communion des hommes et de la nature, paradis artificiels, méditation, sagesse, liberté, respect des ressources et des individus... On la disait imaginaire: Pala s'ouvre à lui, bien réelle. Hélas, la perfection n'est pas appelée à durer. Cette enclave idéale, ce système autonome ne tarde pas à attirer les plus funestes convoitises. Le sultanat voisin - et, derrière lui, de féroces appétits internationaux - menace bientôt sa douce quiétude. A croire que ce que l'homme a fait de plus beau, l'homme peut le défaire. l'homme doit le défaire. Le meilleur des mondes, décidément, n'est pas pour demain...
Longtemps après la guerre nucléaire, l'élégant et candide Dr Poole, débarque dans une Californie fantomatique. Courtoisement accueilli, il découvre une humanité mutante soumise au culte d'idoles sanguinaires, une civilisation désolée où l'accouplement n'est permis que quinze jours par an. De rares dissidents tentent d'échapper au cauchemar.
Avec son ironie féroce, Huxley annonçait, voici plus d'un demi-siècle, ces temps futurs dans lesquels nous sommes entrés.
Traduction revue et corrigée
Lorsqu'il publie ce livre en 1926, Aldous Huxley (1894-1963) n'a pas encore écrit Le Meilleur des mondes mais il est déjà le porte-parole des intellectuels anglosaxons.
Dans ce qui est, bien plus qu'une chronique de voyage, un véritable itinéraire spirituel, ce sceptique que tout intéresse saisit l'instant avec humour et un sens rare de la formule. En quête de l'incertaine vérité de l'homme, il doit bien reconnaître que « voyager c'est découvrir que tout le monde a tort ».
Au début des années 1630, un retentissant procès bouleverse la ville de Loudun et passionne la France de Richelieu. Les religieuses du couvent des Ursulines et leur mère supérieure affirment avoir été ensorcelées par le jeune curé Urbain Grandier. Le cardinal lui-même, qui souhaite depuis des années voir rasée cette forteresse protestante, se lance alors dans une véritable chasse aux sorcières. Condamné par un tribunal ecclésiastique, le prêtre périt sur le bûcher le 18 août 1634 tout en clamant son innocence. à travers le récit du procès d'Urbain Grandier puis de son supplice, Aldous Huxley analyse les tensions qui parcourent ce XVIIe siècle, alors partagé entre le rationalisme cartésien et une vie spirituelle largement emprunte de magie et de superstitions.
En 1934, quand paraît en Grande-Bretagne ce Journal d'un voyageur, Aldous Huxley est déjà l'auteur du cé- lèbre Meilleur des Mondes. Écrivain réputé pour son iro- nie et son scepticisme, il mène alors une vie dans la plus pure tradition oxonienne : voyages, réflexion, plaisir.
Avec Des Caraïbes au Mexique, il s'embarque à bord d'un paquebot puis d'un bananier et s'abandonne au discret roulis de la digression. Laissant à quai tous les clichés du kitsch et de l'exotisme en lin blanc, il part à la dé- couverte de l'Amérique centrale. Il se passionne pour la civilisation maya - celle du death-appeal qu'il oppose à la nôtre, celle du sex-appeal - étudie l'art indien, dé- nonce la montée du nationalisme - l'une des obsessions récurrentes de toute son oeuvre - lit des livres d'an- thropologie, prend le train et l'avion sous un soleil de plomb. Et trouve même l'occasion de s'arrêter à Oaxaca dont Malcom Lowry fera le purgatoire de l'alcoolisme.
Huxley prend du recul, renverse les perspectives, esca- lade les montagnes, s'interroge sur la modernité. Vision du monde au-dessus du volcan.
Discover this profound account of Huxley's famous experimentation with mescalin that has influenced writers and artists for decades.
'Concise, evocative, wise and, above all, humane, The Doors of Perception is a masterpiece' Sunday Times In 1953, in the presence of an investigator, Aldous Huxley took four-tenths of a gram of mescalin, sat down and waited to see what would happen. When he opened his eyes everything, from the flowers in a vase to the creases in his trousers, was transformed. Huxley described his experience with breathtaking immediacy in The Doors of Perception.
In its sequel Heaven and Hell, he goes on to explore the history and nature of mysticism. Still bristling with a sense of excitement and discovery, these illuminating and influential writings remain the most fascinating account of the visionary experience ever written.
WITH A FOREWORD J.G. BALLARD
«Dans leur petit pavillon, les Claxton menaient une vie de la plus haute spiritualité. Même le chat était végétarien, du moins officiellement...»Dès la première phrase du livre, le ton est donné, ce mélange d'intelligence et d'humour, de satire implacable et d'humanité douloureuse qui est le propre d'Aldous Huxley. On trouvera dans ce volume six «romans concentrés» : Les Claxton, La cure de repos, Le sourire de la Joconde, Le petit Mexicain, Chawdron, Le jeune Archimède, autant de petits chefs-d'oeuvre qui jouent magistralement sur toute l'étendue des émotions humaines, du rire à la désolation révoltée. On y verra aussi les derniers moments d'une Italie stendhalienne aujourd'hui disparue, où Huxley parle du bonheur comme seuls de très grands écrivains savent le faire.
Modern fictionHuxley's philosophical novel exclusively available in Vintage Classics.
En vacances en Italie, le narrateur et sa femme font la connaissance du petit Guido, un enfant du village ; il ne sait ni lire ni écrire, mais est incroyablement doué pour la musique et les mathématiques. À six ans, il est capable de démontrer le théorème de Pythagore plus simplement qu'Euclide ! Aldous Huxley fait preuve d'un humour et d'une humanité qui placent ces deux courts romans parmi les plus belles pages de l'auteur du Meilleur des mondes.
The life of Father Joseph, Cardinal Richelieu's aide, was a monstrous paradox. After spending his days directing operations on the battlefield Father Joseph would pass the night in prayer, or in composing spiritual guidance for the nuns in his care. He was an aspirant to sainthood, a practising mystic, yet his ruthless exercise of power succeeded in prolonging the Thirty Years War, with all its unspeakable horrors. In his masterful biography, Huxley explores how a religious man could lead such a life and how an individual could reconcile the seemingly opposing moral systems of religion and politics.
Sebastian Barnack, a handsome English schoolboy, is on bad terms with his socialist father who disapproves of his hedonistic lifestyle. He escapes to Florence in order to learn about life. His education there, thanks to the contradictory influences of his scurrilous Uncle Eustace and a saintly bookseller, is both sacred and profane. A haunting novel from one of the twentieth century's most powerful commentators.
Modern fiction
Huxley examine au long de ces essais la nature des pratiques spirituelles, explorant les fondements du bien et du mal, les champs du comportement religieux et de l'expérience mystique, en s'appuyant sur les textes majeurs de diverses traditions.
Regard sur les contradictions et les enjeux de la quête spirituelle, expériences personnelles qui tendent à cerner les limites du réel, ce livre qui rassemble des textes écrits pour la plupart entre 1940 et 1950 propose les réponses ou les interrogations de l'auteur du meilleur des mondes face à un univers dont il faut sans cesse repenser le sens, en termes non seulement religieux mais aussi politiques.
Un an avant «Tour du monde d'un sceptique», Huxley propose un voyage singulier au cours duquel, de Sienne à Rimini, de Sabbioneta à Montesenario, il déride les lieux, tableaux et monuments les plus merveilleux. L'Italie par Huxley, c'est grinçant, drôle, snob et décalé, culturel et profondément amoureux !
An inspired gathering of religious writings that reveals the "divine reality" common to all faiths, collected by Aldous Huxley "The Perennial Philosophy," Aldous Huxley writes, "may be found among the traditional lore of peoples in every region of the world, and in its fully developed forms it has a place in every one of the higher religions." With great wit and stunning intellect--drawing on a diverse array of faiths, including Zen Buddhism, Hinduism, Taoism, Christian mysticism, and Islam--Huxley examines the spiritual beliefs of various religious traditions and explains how they are united by a common human yearning to experience the divine. The Perennial Philosophy includes selections from Meister Eckhart, Rumi, and Lao Tzu, as well as the Bhagavad Gita, Tibetan Book of the Dead, Diamond Sutra, and Upanishads, among many others.
Two classic complete books-The Doors of Perception (originally published in 1954) and Heaven and Hell (originally published in 1956)-in which Aldous Huxley, author of Brave New World, explores, as only he can, the mind's remote frontiers and the unmapped areas of human consciousness. These two astounding books are among the most profound studies of the effects of mind-expanding drugs written in the 20th century-and they were essential for the counterculture during the 1960s, influencing a generation's perception of life. 'A genuine spiritual quest . . . Extraordinary.'-New York Times '[Heaven and Hell] not only appears to be scientifically sound but is wonderfully entertaining.'-The New Yorker
Could drugs offer a new way of seeing the world? In 1953, in the presence of an investigator, Aldous Huxley took four-tenths of a gramme of mescalin, sat down and waited to see what would happen. When he opened his eyes everything, from the flowers in a vase to the creases in his trousers, was transformed. His account of his experience, and his vision for all that psychedelics could offer to mankind, has influenced writers, artists and thinkers around the world.
The unabridged text of The Doors of Perception by Aldous Huxley VINTAGE MINIS: GREAT MINDS. BIG IDEAS. LITTLE BOOKS.
A series of short books by the world's greatest writers on the experiences that make us human Also in the Vintage Minis series:
Drinking by John Cheever Swimming by Roger Deakin Eating by Nigella Lawson Desire by Haruki Murakami
La pholosophie éternelle date de 1945, treize ans après Le Meilleur des mondes. Au désespoir, Huxley n'oppose pas seulement l'érudition et l'humour ; ce grand voyageur, qui fit le tour du monde en sceptique et expérimenta les drogues en documentaliste, s'est défendu du pessimisme par ces deux formes de l'intelligence à l'affût d'elle-même que sont l'ironie et le savoir.