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Théâtre
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Florence, 1537. Alors que la ville est aux mains de son cousin tyrannique et débauché, le duc Alexandre de Médicis, Lorenzo murit le projet de l'assassiner. Jouant un double-jeu en devenant l'ami intime du duc pour mieux le frapper ensuite, le jeune homme endosse le masque pervers et cynique de Lorenzaccio, surnom méprisant que lui donnent les Florentins. Dans l'atmosphère délétère d'une ville, capitale des artistes devenue capitale du vice, sur fond d'adultère et de trahison, un personnage s'interroge : «La corruption est-elle donc une loi de nature ?»Lorenzaccio n'est pas seulement un drame historique. Très politique, la pièce fait écho à l'échec de la révolution de Juillet 1830 et développe une problématique toujours actuelle : le sentiment de vacuité de la jeunesse face à la politique, et le pouvoir de l'action collective.
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Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur. Par «caprice», elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans un guet-apens. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue : Coelio est le double d'Octave ; Octave est «une autre Marianne». Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice à la Goya la figure même d'un destin cruel et absurde.
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Il ne faut jurer de rien ; on ne saurait penser à tout
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 14 Avril 2011
- 9782070349456
Sur un théâtre ancien, faisons des pièces ludiques. Tel pourrait être le mot d'ordre d'Alfred de Musset quand il s'adonne au proverbe, genre dont Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout sont d'incontestables réussites.
Impertinentes et drôles, ces pièces bousculent les formes théâtrales empesées et le sérieux des convenances. L'esprit fuse, les surprises succèdent aux quiproquos, les incongruités aux cocasseries. L'alacrité du ton, le sens du rythme et la verve de l'échange dépoussièrent les situations déjà vues et dégourdissent les dialogues. Voici venu le temps de la jubilation théâtrale.
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La nuit vénitienne ; le chandelier ; il faut qu'une porte soit ouverte
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 26 Août 2010
- 9782070342273
Non, Madame ; je veux dire ceci : que l'amour est immortellement jeune.
Et que les façons de l'exprimer sont et demeureront éternellement vieilles. Les formes usées, les redites, ces lambeaux de romans qui vous sortent du coeur on ne sait pas pourquoi, tout cet entourage, tout cet attirail, c'est un cortège de vieux chambellans, de vieux diplomates. de vieux ministres, c'est le caquet de l'antichambre d'un roi ; tout cela passe, mais le roi ne meurt pas : l'amour est mort, vive l'amour !
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Un spectacle dans un fauteuil ; la coupe et les lèvres ; à quoi rêvent les jeunes filles ; Namouna
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 31 Janvier 2019
- 9782072732195
Un spectacle dans un fauteuil, composé par Musset en 1832, est un recueil poétique qui réunit à la fois une dédicace, une tragédie, une comédie, et un poème. L'auteur joue avec les attentes du lecteur, invité à imaginer un spectacle en lisant. Il suggère que le théâtre peut se passer d'une salle mais non d'un public, fût-il réduit à un seul individu. Ce principe lui permet d'exprimer toute sa fantaisie, qu'elle soit sombre dans La Coupe et les Lèvres ou aérienne dans À quoi rêvent les jeunes filles. L'inventivité de Musset se déploie aussi bien dans ce théâtre en liberté que dans l'insolente dédicace et dans le chef-d'oeuvre poétique qui referme le recueil, Namouna.