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Arts et spectacles
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Le créateur avant-gardiste français qui a marqué l'histoire du design des années 1970.
Pierre Paulin (1927-2009) fut un designer hors norme, hors cadre, suivant son instinct sur les chemins escarpés de la créativité. Il fut le premier à faire entrer les décors de la modernité à l'Élysée, ses fauteuils Tongue, Ribbon ou Groovy vintage sont cultes, ses systèmes de mobilier modulable sont aujourd'hui collectionnés par les amateurs d'art. Il dessina des assises sculpturales à coup de tubes, de mousse et de textiles housse aux couleurs pop comme des collections artisanales destinées à l'exercice du pouvoir; des produits industriels comme des espaces qui, métamorphosant les volumes, laissaient parler l'époque. En un demi-siècle, il a accompli l'exploit d'interroger toutes les facettes du design avec un talent qui résonne encore aujourd'hui. -
De l'invention du Design au Design vintage
Anne Bony
- Larousse
- Comprendre Et Reconnaitre
- 9 Octobre 2024
- 9782036076136
Richement illustré, cet ouvrage analyse les différents champs d'application du design et le parcours de designers du monde entier.
D'où vient leur inspiration ? De quelle école ou mouvement sont-ils issus ? Quel processus de création ont-ils suivi ? Quelles nouvelles technologies et quels procédés ont-ils utilisés ? Quelles sont leurs oeuvres emblématiques ? Comment des objets iconiques tels que la lampe Mayday de Konstantin Grcic ou la chaise Embryo de Marc Newson ont-ils été pensés et conçus ? -
La création de Louis Sognot (1892-1969) s'épanouit sur plusieurs périodes de l'histoire du style du mobilier. D'abord imprégné des techniques traditionnelles par sa formation et son passage au faubourg Saint-Antoine chez Krieger. Jeune, il participe à l'étonnante aventure des ateliers d'art du Printemps : Primavera fondé par René Guilleré en 1912
La création de Louis Sognot (1892-1969) s'épanouit sur plusieurs périodes de l'histoire du style du mobilier. D'abord imprégné des techniques traditionnelles par sa formation et son passage au faubourg Saint-Antoine chez Krieger. Jeune, il participe à l'étonnante aventure des ateliers d'art du Printemps : Primavera fondé par René Guilleré en 1912. Personnalité qui compte en ce début de XXème siècle, il est à l'origine de la société des Artistes décorateurs en 1901. Entre 1920 et 1929 Louis Sognot collabore chez Primavera à la réalisation des projets de Guilleré, des ensembles pour des intérieurs modernes selon les principes édictés par Guilleré pour qui " La forme détermine le décor ", ils seront remarqués à la SAD et au salon d'Automne. Ce style annonce " l'art déco " pour un public plus modeste. Encouragé par Primavera, en 1926, il propose pour la première fois du mobilier en métal se rapprochant ainsi des acteurs du mouvement moderne, René Herbst, Charlotte Perriand, Pierre Chareau. En 1929, il quitte Primavera pour rejoindre l'UAM (Union des artistes modernes). Associé pendant quatre années avec Charlotte Alix, ils se distinguent par des réalisations remarquables, pour les laboratoires Roussel ou le Maharadjah d'Indore. Dès lors il appartient à l'avant-garde et participe activement au mouvement en explorant de nouveaux matériaux et il reprend son indépendance. Après la Seconde Guerre mondiale il se passionne pour le rotin, un choix qui le place au-devant de la scène. Une technique à la fois économique, organique et rationnelle. Le Salon des Arts ménagers s'impose afin de faire découvrir cette nouvelle tendance.
Excellent pédagogue, il enseigne dans diverses écoles (Boulle, Duperré, école des Arts décoratifs). Il collabore avec de nombreux éditeurs pour le rotin, et avec des éditeurs plus traditionnels dont la société dirigée par Maurice Rinck, avec laquelle il coopère dix années. Sa relation avec le créateur de luminaires Serge Mouille sera idéale. -
Destiné au grand public comme aux amateurs d'art moderne et contemporain, cet ouvrage dresse, de 1851 au début du XXIe siècle, un panorama international et historique du design.
Cet ouvrage retrace 150 ans d'une fresque historique aux mouvement contrariés, animée d'une réflexion théorique sans cesse renouvelée : du mouvement anglais du XIXe siècle Arts and Crafts et du Bauhaus allemand, en passant par l'esthétique industrielle en France, au "tout-plasique des années pop et le design virtuel des années 2000... -
Tout au long du XXe siècle, les architectes ont repensé notre rapport à l'espace, bouleversé nos modes de vie.
Ce livre superbement illustré analyse la façon dont plus de cinquante architectes ont modifié notre rapport à l'habitat et à l'espace, les matériaux qu'ils utilisaient, leurs techniques, ainsi que leurs rapports à l'histoire et aux savoirs.
Partez à la découverte des plus belles oeuvres et des plus célèbres, reflets d'une époque et d'une société nouvelles. -
Les décennies sont rarement exactes au rendez-vous de l'histoire et cachent souvent leur âge.
Les années 30 s'inaugurent quant à elles avec ponctualité le vendredi 24 octobre 1929 alors que ferme la bourse de wall street et s'évanouissent le 3 septembre 1939 lors de la déclaration de guerre à l'allemagne par la france et le royaume-uni. pendant dix ans, l'économie naufrage tandis que le système financier explose en une suite de krachs inédits et contagieux. les démocraties vivent sous la menace hypnotique du totalitarisme toujours plus arrogant.
Les diplomates renoncent aux lénifiantes conférences lacustres en improvisant des contre-feux fragiles. les etats-unis sont ailleurs. l'asie nous semble de plus en plus lointaine. la russie rentre dans le jeu. l'italie se laisse séduire à coups d'abandons. seul hitler sait ce qu'il veut. l'aventure est partout, le drame s'insinue. la littérature témoigne de toutes ces turbulences. les surréalistes s'époumonent en dérisoires excommunications et la nrf s'auto édifie un mausolée en imposant un certain style sans pour autant faire école.
L'engagement divise les intellectuels tant sur les enjeux que sur les objectifs. l'art en découd avec la réalité. la figuration creuse son sillon, les avant-gardes s'éclipsent et l'abstraction s'affirme. la musique s'étonne de l'atonalité en se marginalisant encore davantage. au théâtre de boulevard, la société s'amuse de son propre spectacle, mais la création est ailleurs à paris, berlin ou moscou pour quelques années encore.
Le monde se fonde sur l'aléatoire alors que les architectes construisent pour l'éternité, et si l'époque cherche sa voix dans une incroyable cacophonie, le cinéma trouve la sienne dans des salles qui sont des temples. anne bony.
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Georges Bourgeois (1898-1937), dit Djo-Bourgeois est un architecte dont la trajectoire moderne est fulgurante. Sorti de l'école spéciale d'Architecture en 1922, il présente très tôt ses projets personnels d'architecture et d'architecture intérieure dans les grands salons de Paris. Ce livre est le premier qui lui est consacré Georges Bourgeois (1898-1937), dit Djo-Bourgeois est un architecte dont la trajectoire moderne est fulgurante. Sorti de l'école spéciale d'Architecture en 1922, il présente très tôt ses projets personnels d'architecture et d'architecture intérieure dans les grands salons de Paris : Salon d'Automne et Salon des Artistes Décorateurs.
D'emblée son travail révèle une étonnante exigence spatiale, pensée à partir d'une minutieuse rationalité, d'une grande modernité. Son programme s'inscrit dans les pas des maîtres du Bauhaus et du mouvement De Stijl. Son talent est très vite reconnu par l'architecte Robert Mallet-Stevens qui lui propose l'aménagement de la Villa des Noailles à Hyères (1925).
Précurseur, à l'instar de René Herbst et Louis Sognot, il côtoie les fondateurs de l'UAM (Union des Artistes Modernes), fondée en 1929. Il résiste cependant à la scission avec la société des Artistes Décorateurs. Moins dogmatique tout en étant fondamentalement moderne et innovant, il produit un mobilier en métal, verre, ciment et bois. Ses intérieurs minimalistes lui sont inspirés par une volonté graphique affirmée, portée par des compositions de volumes fonctionnels et polyvalents.
Il réalise de nombreux intérieurs pour des clients privés tout en se consacrant à l'architecture commerciale et à la création de meubles et de décors de théâtre.
Hélas, la trajectoire de cet artiste sur doué, s'interrompt brutalement à la veille de de l'exposition internationale des arts et des techniques de Paris en 1937.
Ce livre est le premier qui lui est consacré, à l'aide de nombreux documents photographiques, textuels et de dessins, qui ont été conservé à ce jour. -
Les atrocités du nazisme et le trouble provoqué par la collaboration ont longtemps occulté, dans la mémoire collective, la créativité des années 40.
Le but de cet ouvrage est, grâce à la somme de documents rares et originaux que les auteurs ont pu retrouver et à la juxtaposition des différents domaines de la création, de développer l'esprit et « l'atmosphère » de cette période, en France et dans le monde.
L'évocation de cette décennie se doit de toute évidence de débuter par l'Exposition Universelle des Arts et Techniques de 1937 à Paris, qui présente toutes les tendances créatives qui auraient dû être développées au cours des années suivantes. Les nécessités de la guerre vont bouleverser ou figer ces tendances : l'image sera propagande, l'architecture blockhaus, et l'automobile char. Mais grâce à de lourds investissements technologiques, une nouvelle forme de créativité, directement issue de l'industrie, prit alors toute son ampleur.
Pour l'Europe, l'heure est à la nostalgie. Dans le désarroi, les créateurs se réfèrent aux valeurs d'antan, aux styles passés pour le mobilier, à la mythologie pour le cinéma, références échappant à la censure.
Malgré les restrictions, les productions sont de grande qualité. Seuls seront épargnés ceux qui puisent en eux-mêmes leurs forces créatrices, traducteurs privilégiés de l'esprit, peintres et écrivains par exemple. Ceux-là s'expriment avec une puissance inégalée. Le contexte de la guerre a également développé une réalité nouvelle, la mutation, et en particulier celle d'artistes qui fuient le nazisme. Le choc des sensibilités, l'épanouissement de ces déracinés dans les terres d'accueil, a relancé et développé la création. Les pôles attractifs changent, et la perception de ces changements ne se fera réellement sentir que dans les Années 30. Mais ces données ne suffisent pas à évoquer précisément la décennie : tumultueuse, imprécise, elle ne saurait constituer un moment monolithique de l'histoire.
Aussi tous les auteurs, qui ont apporté leur extrême compétence, ont tenté de préciser le style 40, qui après les Années 50 et les Années 60, constitue une nouvelle tranche de ce siècle non moins complexe et en tout point différente.
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Inaugurées par l'exposition des arts et techniques en 1937, à paris, les années 40 marquent une période de transition.
La querelle des anciens et des modernes est dépassée, il faut combiner l'art et la fonction, et avant de s'investir dans la reconstruction après-guerre, les ensembliers décorateurs investissent le champ de la création. après les périodes cubiste et art déco, les années 30 et leur engagement moderne, les années 40 offrent un inventif retour au décor empreint de styles néo-classiques, de style louis xvi, retour au rustique, au style rocaille.
Cette époque porte en elle toutes les contradictions d'une société en état de choc qui ne sait si l'avenir est dans le passé ou le futur. de grands noms marquent ainsi une haute tradition d'ébénisterie. en france : adnet, arbus, dominique, kohlmann, jallot, leleu, produisent de somptueux ensembles, richement réalisés. les créateurs américains poursuivent outre-atlantique un travail équivalent, th robsjorn gibbing, george nelson et tant d'autres.
Une abondante iconographie composée d'images d'archives et de photographies contemporaines en couleur apporte un éclairage nouveau sur cette période transitoire, aussi bien en europe qu'aux etats-unis.
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Au croisement de l'art et de l'industrie, du beau et de l'utile, de la forme et de la fonction, le design s'affiche comme un témoin privilégié et un révélateur de son époque. Véritable levier d'innovation, il exprime des sensibilités multiples et touche tous les secteurs de l'industrie et de l'artisanat.
Harry Bertoia, Charles Eames, Gae Aulenti, Eero Aarnio, Élisabeth Garouste, Frank O. Gehry, Patrick Jouin, Philippe Starck, Charlotte Perriand, Rashid Karim, Maarten Baas... autant de profils atypiques et de représentants emblématiques dont la seule raison d'être est de se réinventer et d'adapter le quotidien à notre mode de vie.
Richement illustré, cet ouvrage analyse le parcours de designers du monde entier, leurs principes et leurs particularités. D'où vient leur inspiration ? De quelle école ou mouvement sont-ils issus ? Quel processus de création ont-ils suivi ? Quelles nouvelles technologies et quels procédés ont-ils utilisés ? Quelles sont leurs oeuvres emblématiques ? Comment des objets iconiques tels que la lampe Mayday de Konstantin Grcic ou la chaise Embryo de Marc Newson ont-ils été pensés et conçus ?
En s'affranchissant des codes, en défiant les règles et en repoussant toujours plus loin les limites, le design nous ouvre les portes d'un nouveau monde sans frontière et sans interdit. Si la modernité, la modularité et la fonctionnalité peuvent y régner en maîtres, le confort, l'élégance et l'audace y ont aussi toute leur place, la performance technique et le procédé numérique y apportant la touche finale. Avec un seul et unique objectif : faire de l'objet une oeuvre d'art.
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Nous sommes à l'orée des années 80, une décennie qui connait un flamboiement d'excentricité. Les Barbares se hasardent dans l'arène, en 1983. Ils ouvrent la voie à une écriture évocatrice et poétique, marquant le retour d'un nouvel artisanat avec des meubles et des objets décoratifs
Nous sommes à l'orée des années 80, une décennie qui connait un flamboiement d'excentricité. Les Barbares se hasardent dans l'arène, en 1983. Ils ouvrent la voie à une écriture évocatrice et poétique, marquant le retour d'un nouvel artisanat avec des meubles et des objets décoratifs. Le duo Elizabeth Garouste & Mattia Bonetti, intervient dès les premières collections, suivis de Marie-Thérèse et Christian Migeon créateurs de bijoux, Catherine Grimaldi styliste, Jean Neuville décorateur, Eric Schmitt musicien, Jean-Philippe Gleizes... une bande hétéroclite et créative. La galerie dirigée par Frédéric de Luca & Agnès Kentish ouvre son premier show-room rue du faubourg Montmartre en 1987, puis rue Etienne Marcel en 1989, au coeur d'un quartier bouillonnant d'activités, fréquenté par les afficionados de mode. Plus tard c'est Rive Gauche en 1996, que se réinstalle la galerie dirigée par Agnès Kentish. Sous son impulsion, l'équipe s'enrichit de nouveaux designers : Christian Ghion, Eric Jourdan, Matt Sindall, Mathilde Bretillot, Eric Robin. Dans une haute tradition française, le style développé depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui dans la galerie, atteste d'une esthétique précieuse, cultivée et engagée qui n'a jamais connu la temporalité de la mode, la création est pérenne et transmissible et la réalisation de haute qualité est fidèlement assurée par le ferronnier de Diego Giacometti, M. Pierre Basse et de remarquables artisans fidèles à cette " institution " de l'histoire des arts décoratifs, plus actuelle que jamais ! -
Meubles et décors des années 80 Anne Bony Les années 80 sont marquées par la transversalité, le design devient un mode de communication il place le designer en porte-drapeau. Il révèle une envie du consommateur de s'approprier des signes.
Le Design des années 80 multiplie ses facettes, il propose des manifestes, il est bavard. Le style 80 impose une pratique du collage et de l'humour avec Javier Mariscal. Le design anglais invente une culture hybride entre le mouvement punk des années 70 et le mouvement post-moderne des années 80, avec de singuliers créateurs, Ron Arad, Tom Dixon, Dany Lane... Il est signé et engagé avec Philippe Starck. L'Allemagne remplace la théorie figée du fonctionnalisme et de la tradition du Bauhaus, avec des groupes Kunstflug, Pentagon et des lieux de design à Berlin, Hambourg, Munich, Cologne.
Une autre tendance du design des années 80 est liée à la prise de conscience écologique. Il engage une réflexion sur la condition de l'homme, sa nouvelle condition nomade, la recherche de ses racines et sa recherche du privé : Andrea Branzi, Gaetano Pesce, une aire nouvelle néo-baroque, barbare avec Garouste et Bonetti et André Dubreuil.
Une esthétique high tech à laquelle se substitue un look épuré, une réinvention de la syntaxe du meuble avec Martin Szekely François Bauchet... et la rigueur du design d'architectes : Ronald Cecil Sportes, Norman Foster et Jean Nouvel. Nouveaux matériaux et transferts de technologies. Nouvelles techniques, CAO et production en série qui côtoient le tirage limité issu de processus de fabrication artisanale.
Le designer glisse dans le camp des plasticiens, il devient créateur. L'Italie atteste d'une Renaissance avec la naissance de Memphis : Ettore Sottsass, Michael Graves, Nathalie du Pasquier., le design considéré comme une grande activité de projets. Le Japon propose un espace de lecture hors du temps et fonde sa création sur des archétypes japonais, réflexion plastique marquée par le rapport de la ligne au plan : Shiro Kuramata, Toshiuyki Kita et Toyo Ito.
Les années 80 voient réapparaître en France une figure qui jalonne l'histoire de l'après-révolution industrielle ; le créateur de modèle. Cette passionnante décennie pratique chevauchements, collages, retours en arrière et sauts en avant, et propose un kaléidoscope de tendances riches en innovations et en créations étonnantes.
_______________________________________________________________________ Livre relié sous jaquette Format : 24 x 30 cm 224 pages EAN : 978 2 84105 222 6 Prix : 65 euros Parution : Mai 2010 Editions du Regard Editions du Regard S.A.R.L. 104 000 ? - 1 rue du Delta 75009 Paris - tél 01 53 21 86 80 - fax 01 53 21 86 90 Code APE 221 A - RCS Paris B 312 032 261 - Siret 312 032 261 000 33 - TVA / FR41 312032261 www.editions-du-regard.com e-mail : c.simon@editions-du-regard.com -
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Née dans une famille d'artistes - père peintre réunionnais, mère pianiste, grand-père architecte -, Ingrid Donat a été élevée en Suède puis est arrivée à Paris en 1975. Brièvement passée par un cours particulier de dessin, elle fait la connaissance du sculpteur Sylva Bernt, compagne d'André Arbus, qui lui fait découvrir la sculpture et les arts décoratifs, mais aussi de personnalités telles que Diego Giacometti, Sam Szafran ou César qui l'incitent à créer ses propres oeuvres.
Petites figures en papier mâché, ses sculptures évoluent au fil du temps et gagnent en technique et en maturité, avant qu'Ingrid Donat ne se tourne vers la création de mobilier.
Ingrid Donat est marquée par la grande tradition des arts décoratifs français, notamment par Armand-Albert Rateau, comme par des artistes tels que Gustav Klimt à qui elle dédie une collection en 2002. Son vocabulaire complexe s'enrichit en embrassant notamment le répertoire décoratif africain et créole. Ses pièces en bronze, en aluminium ou en bois, souvent parcheminées - tables, consoles, bibliothèques, panneaux muraux, chaises et luminaires -, sont incrustées de motifs, sphères ou scarifications tactiles qui donnent à ce travail d'une grande précision - sa commode Engrenages est constituée de trois tiroirs déclenchant une série de sept lourds engrenages en bronze visibles sur les côtés extérieurs du meuble - une matière et un relief singuliers.
Exposée par la galerie Bernard Dulon en France dès 1998, elle est repérée par Barry Friedman qui montre régulièrement son oeuvre aux États-Unis à partir de 2003. Représentée par la Carpenters Workshop Gallery, Ingrid Donat est très appréciée par les grands décorateurs internationaux comme Peter Marino, qui intègrent ses pièces dans de nombreux aménagements pour Dior, Cartier, etc.
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Un guide pour découvrir le patrimoine architectural d'hier à aujourd'hui Ce livre donne des repères (grandes figures, courants, innovations, techniques, principales réalisations, lien avec le contexte général,...) sur la totalité de l'histoire de l'architecture dans le monde, depuis la première révolution industrielle jusqu'à aujourd'hui.
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On ne triche pas avec les souvenirs, chaque auteur l'a compris.
Pour François Olivier Rousseau, la décennie est hideuse et truquée. Nadine Coleno ne parvient pas à s'enthousiasmer pour le Pop Art qui n'est autre que « consommable », mais sa plume reprend de la couleur vers la fin des Années Soixante, quand apparaît le minimal. Pour François Hébert Stevens, ces années verront sortir de terre de magnifiques réalisations, on peut parler de miracle : l'architecture est belle. Quand à la décoration et au mobilier, on constatera peu de changements. Le design nous envahit de formes inutiles, on veut faire clair et fonctionnel et tout devient fatras bariolé. Seuls quelques décorateurs travaillent déjà dans un intemporel qui s'épanouira dans les Années Soixante-dix, jusqu'en 1980. Mais la grande révolution se situe sur le plan culturel : l'ouverture à un très grand nombre d'individus des salles de théâtre, de ballet, de musique, d'opéra... Liée à une « nouvelle sensibilité », et au désir de « jouer contemporain ». Françoise de Bonneville ne s'est pas trompée et ne résiste pas à l'envie de nous faire partager son enthousiasme. La nouvelle vague atteint son apogée, alors que le cinéma américain décline, laissant la place, selon Serge Daney, au cinéma européen, pour lequel « un rien suffit à faire une histoire » et au cinéma japonais que l'on découvrira dix ans plus tard. C'est sur un air de nostalgie que Patrice Bollon se souvient de ces « départs immobiles », où la violence vous renvoie très vite au miroir-piège tendu par la société, auxquels seuls les chanteurs d'outre-Atlantique résisteront. Le prêt-à-porter uniformise la rue, et verra naître une nouvelle race de couturiers ; les stylistes, qui, à leur tour, provoqueront l'ouverture des boutiques de mode pour jeunes dont la plus exceptionnelle restera Biba, grand magasin essentiellement destiné aux teenagers, jusqu'à ce que le « bon vieux jean en toile Denim, cher à François Baudot, fasse son apparition.
Un livre constat - sans complaisance - qui a le souci d'informer, de nous faire retourner aux sources, et de restituer les antériorités. Un livre sans autre forme de sentimentalité que celle que chacun d'entre nous, dans son inconscient, décèlera au détour d'une page.
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Les feux de mai 68 s'estompent, laissant dans les consciences une illusion collective ; rien ne sera jamais plus comme avant. Les années 70 voient le jour et s'affirment dans un climat de liberté que la récession économique, entraînée par les chocs pétroliers, ne parvient pas à déprimer.
Après l'euphorie ambiguë des années 60, portée par le souffle de la consommation, la décennie qui débute va s'affirmer par son goût de la conquête, son désir de création et son anti-conformisme. Consciente de l'importance du message dont elle est le dépositaire, elle s'applique avec vigueur à ne pas dilapider son héritage. Une nouvelle époque s'ouvre sous le signe de la création (Créateurs & Industriels, JC de Castelbajac, Claude Montana, Thierry Mugler, Arte Povera, Land Art, Art Minimal, Art Conceptuel, Figuration Narrative...), des grands rassemblements (Woodstock, manifestations sur le plateau du Larzac, marches de soutien aux grévistes de Lip....), de la libération des moeurs (les hippies, Katmandou, « Faites l'amour pas la guerre », naissance des sex-shops...), des conquêtes sociales (I.V.G, Pacte national pour l'emploi...) ; les intellectuels tendent la main aux ouvriers (Sartre, Simone De Beauvoir, Jean-Luc Godard...). Avec la guerre du Vietnam, le conflit des territoires occupés, « Septembre noir », le procès de Burgos, l'affaire du Watergate, le coup d'Etat militaire du général Pinochet au Chili, la famine en Ethiopie, le début de la guerre civile au Liban..., un fait nouveau apparaît sur la scène internationale, la politique ennoblit le pessimisme quotidien, dénonçant toute agression, toute ségrégation, d'un point du globe à l'autre. En rachetant les faiblesses des nations puissantes, cette nouvelle conscience préfigure la mondialisation des problèmes, telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Les années 70 commencent réellement au lendemain de mai 68, qui trouva son écho dans de nombreux pays et bouleversa le paysage culturel de la France, pour s'achever en 1977 avec le deuxième choc pétrolier. Les différentes expressions artistiques s'interrogent, les actes culturels se succèdent : bande dessinée, théâtre, ballet, musique, cinéma, photographie, littérature, architecture, mobilier, mode et automobile. C'est à travers ces différents domaines, et sur le plan international, que le questionnement en profondeur de cette époque s'impose. La pertinence des textes et l'abondante iconographie sauront restituer le contexte créatif et social d'une décennie qui, aujourd'hui est paradoxalement à redécouvrir. Au cours de cette décennie portée par une création essentiellement européenne, neuve et forte, de nombreux modes d'expression artistiques surgissent, préparant les années 80 qui apparaîtront comme une décennie culturelle d'exception.
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Esprit du meuble et du design ; l'évolution esthétique de l'Antiquité à nos jours
Anne Bony
- Le Regard
- 22 Août 2013
- 9782841052943
Esprit du meuble et du design L'évolution esthétique de l'Antiquité à nos jours Anne Bony ______________________________________________________________________ Une histoire du meuble serait pratiquement celle de la société civilisée ; elle reste à faire. Guillaume Janneau 1976.
Rompant avec la structure classique du livre historique, cet ouvrage propose d'aller chercher à l'aube des civilisations les germes de la création contemporaine dans le domaine du mobilier.
L'axe développé par le livre est fondé sur le désir de préciser les jalons de l'évolution de la typologie du mobilier. Une argumentation rythmée par des exemples fondateurs qui illustrent les moments clés, avec une démonstration plus développée pour la partie contemporaine, un état des lieux ...
De tout temps, les créateurs se ressourcent aux origines pour anticiper un futur social, culturel, esthétique dans l'espoir de livrer un nouveau monde des formes.
Une iconographie riche et des textes synthétiques et contextuels viennent commenter les constats d'évolution et d'innovation.
Une évolution de la typologie, de la forme du meuble Le livre est composé de trois chapitres principaux, Le déploiement des catégories est abordé de façon chronologique depuis l'histoire antique jusqu'à nos jours : forme et fonction Ceci est une chaise, une table, une armoire..définition des typologies, classification des genres, déploiement des gammes et évolution dans l'histoire, meubles universels, trans-historiques, trans-culturels.
Meubles de repos (les sièges d'une place, de deux places, les lits de jour, les fauteuils en confessionnal, les fauteuils de bureaux, le tabouret, le banc, les lits pliants, les lits-cages...), Les tables (les tables pliantes, roulantes, les bureaux, les pupitres...) Les meubles de rangement, de conservation et d'exposition (les coffres, les armoires, bonheur du jour, commodes, vitrines...
Le propos vient se nourrir de divers aspects déterminants :
L'évolution des techniques, art de l'ingénieur, le process au service du design (Ère des constructeurs, rigueur, structure et tension de conception. Économie et architecture du projet, transfert de technologies, recherche et innovation, structure et matériaux... Mythe de l'utilité, de l'efficacité, de l'économie de moyens....) Meubles à fonction combinée, meubles à transformation, design de l'immatériel, mobilier terminal, de l'intersection, du service et de la communication, NTIC....
L'évolution de l'ornement Du beau dans l'utile (Décoration, accessoires, application, thèmes, et fioritures. Répertoire ornemental caractéristique d'une époque, de la mode, du goût). Grammaire des styles. Motifs: Feuille d'acanthe, godrons, cannelures, branche de palmier, guirlandes, palmettes....
L'évolution des savoir faires Bois, cuir, métal, céramique, verre, textile et nouvel artisanat numérique. Excellence des talents depuis l'origine, avec le prélèvement des matières disponibles naturellement pour une Eco-conception.
S'il est ancré dans les traditions, le travail de la main n'est pas incompatible avec la modernité. C'est aujourd'hui un excellent facteur de développement et de solidarité. Un télescopage géographique, une translation des savoir-faire artisanaux, des matières qui ajoutent un supplément d'âme et de sens aux produits manufacturés. Une rénovation, un enrichissement des formes et des matériaux, des expériences contemporaines qui sont des signes forts. Le design est une expression pluri-ethnique et solidaire.
L'évolution du rapport du design et de l'art, le Design manifeste, ouvre de connaissance et d'engagement. Transversalité des pratiques, concept de création au sein de l'atelier mais aussi de l'agence. (Acte, démarche et pensée) Une démarche artistique, intellectuelle, poétique, dans le registre de l'émotion.
Une évolution des us et des coutumes, une analyse sociétale. Son influence sur les espaces de l'intime, du travail, du pouvoir..
______________________________________________________________________ Livre relié Format : 22 x 28 cm 450 pages 1000 illustrations EAN : 978 2841052943 Prix : 49,00 euros Parution : Août 2013 Editions du Regard Editions du Regard S.A.R.L. 104 000 ? - 1 rue du Delta 75009 Paris - tél 01 53 21 86 80 - fax 01 53 21 86 90 Code APE 221 A - RCS Paris B 312 032 261 - Siret 312 032 261 000 33 - TVA / FR41 312032261 www.editions-du-regard.com e-mail : c.simon@editions-du-regard.com -
Le dessein du geste - savoir-faire et design francais
Anne Bony
- Skira Paris
- 8 Septembre 2012
- 9782081272828
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Ce livre présente un large panorama de l'ensemble de la création internationale dans les années 60.
Après la longue période de reconstruction qui a succédé à la guerre se fait jour un nouveau style de vie, influencé par l'" american way of life " des années 50. la jeune génération - les enfants du " baby-boom " - avec sa soif de vivre met sens dessus dessous les valeurs établies. en collaboration avec les designers, les industriels introduisent alors sur le marché une esthétique liée à une nouvelle conception de l'espace.
La vie en communauté, la musique et les mouvements de libération favorisent la liberté d'expression. un autre rapport aux objets s'installe, sensuel, dynamique. inspiré par la conquête spatiale, il exprime aussi le souhait de créer un monde autre. cette époque voit toutefois l'émergence concomitante d'un mouvement moderne international issu du rationalisme d'avant-guerre. période de contrastes, marquée par une syntaxe formelle inédite liée à l'apparition de nouveaux matériaux et comportements, et à une remise en question de l'objet - anti-design, poésie, rejet de la société de consommation, prémisses d'une révolution.
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Né au xixe siècle, en europe, au sein des mouvements avant-gardistes qui souhaitaient mettre les valeurs de l'art à la portée de tous, le design se situe au croisement de l'art et de l'industrie, du beau et de l'utile, de la forme et de la fonction. profondément enraciné dans la tradition intellectuelle, industrielle et historique propre à chaque pays, le design est aussi un témoin privilégié et un révélateur de son temps à travers :
- ses différents champs d'application : de l'équipement domestique (le mobilier, les arts ménagers) à l'équipement industriel en passant par l'urbanisme et l'environnement. - les grands designers : peter behrens, raymond loewy, alvar aalto, jean prouvé, verner panton, ettore sottsass, philippe starck... - les entreprises internationales les plus performantes et les plus créatives (olivetti, ikea, sony, braun...) - les écoles et les formations, les théories et les mouvements : de la sécession viennoise au biodesign en passant par le streamline ou la contestation de l'antidesign. - les innovations techniques et technologiques : l'ère du bois, du verre, du plastique, du virtuel... destiné au grand public comme aux amateurs d'art moderne et contemporain, cet ouvrage dresse, de 1851 au débaut du xxie sicèle, un panorama international et historique du design.