L'édition intégrale du «Petit Prince» en pop-up! Un livre de 66 pages, où presque toutes les illustrations contenues dans l'ouvrage sont mises en volume. Chaque page, animée avec virtuosité et délicatesse, révèle toute la poésie de l'oeuvre célèbre de Saint-Exupéry. Le cadeau idéal, pour tous les amoureux du «Petit Prince», et ceux qui ne le connaissent pas encore.
Texte intégral.
«Ainsi les trois avions postaux de la Patagonie, du Chili et du Paraguay revenaient du sud, de l'ouest et du nord vers Buenos Aires. On y attendait leur chargement pour donner le départ, vers minuit, à l'avion d'Europe. Trois pilotes, chacun à l'arrière d'un capot lourd comme un chaland, perdus dans la nuit, méditaient leur vol, et, vers la ville immense, descendraient lentement de leur ciel d'orage ou de paix, comme d'étranges paysans descendent de leurs montagnes. Rivière, responsable du réseau entier, se promenait de long en large sur le terrain d'atterrissage de Buenos Aires. Il demeurait silencieux car, jusqu'à l'arrivée des trois avions, cette journée, pour lui, restait redoutable...»
TIl est inexplicable que nous soyons vivants. Je remonte, ma lampe électrique ´r la main, les traces de l'avion sur le sol. ´R deux cent cinquante mctres de son point d'arret nous retrouvons déj´r des ferrailles tordues et des tôles dont, tout le long du parcours, il a éclaboussé le sable. Nous saurons, quand viendra le jour, que nous avons tamponné presque tangentiellement une pente douce au sommet d'un plateau désert.t
« Le premier soir, je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors, vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait: "S'il vous plaît... dessine-moi un mouton!" J'ai bien regardé. Et j'ai vu ce petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement... »
Dans Pilote de guerre, Antoine de Saint-Exupéry, officier aviateur au groupe II/33, évoque sa propre mission de reconnaissance aérienne du 23 mai 1940 au-dessus d'Arras, sur laquelle pèse alors la menace des chars allemands. Il est escorté dans cette mission extrêmement périlleuse par cinq chasseurs du groupe I/33.Cette édition exceptionnelle du texte, publiée à l'occasion des 80 ans de la défaite française de juin 1940, est enrichie des lavis de Bernard Lamotte, grand ami de Saint-Exupéry, réalisés pour l'édition originale de l'ouvrage paru aux États-Unis, en février 1942, sous le titre Flight to Arras. L'édition originale française, publiée par Gallimard en décembre 1942 et retirée de la vente par les autorités allemandes dès janvier 1943, n'était, elle, pas illustrée.
14 animations musicales
«- Jacques, Jacques emmenez-moi !
Bernis est pâle et la prend dans ses bras et la berce.
Geneviève ferme les yeux :
- Vous allez m'emporter...
Le temps fuit sur cette épaule sans faire de mal. C'est presque une joie de renoncer à tout : on s'abandonne, on est emportée par le courant, il semble que sa propre vie s'écoule... s'écoule. Elle rêve tout haut : "Sans me faire de mal." Bernis lui caresse le visage...
- Jacques !... Jacques... Mon fils est mort...»
Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) aspirait à un monde où l'action et le rêve fussent intimement liés, convaincu qu'en cette coïncidence résidait la vérité de l'expérience vécue. Sa voie fut celle du consentement au risque:le désert et les périls aériens, qui ouvrent alors au trésor caché de l'existence, à la révélation de ce qui nous tient fraternellement et spirituellement aux nôtres et au monde. Saint-Exupéry s'est appuyé sur son exceptionnelle expérience d'aviateur pour affirmer sa confiance dans la grandeur humaine, accessible à chacun par l'engagement librement consenti. Toute son oeuvre littéraire - ici resituée dans le mouvement biographique qui l'a vue naître - est une tentative admirable pour restituer poétiquement la substance même de l'existence, sa vérité intime et sincère - celle du coeur. Réunissant les oeuvres littéraires d'Antoine de Saint-Exupéry, de ses premiers contes et poèmes de jeunesse, inspirés par son apprentissage de pilote, à Citadelle, incluant ses quatre grands romans et Le Petit Prince, cette édition est enrichie de très nombreux documents inédits ou méconnus, se fonde sur les plus récentes découvertes et offre pour la première fois dans la collection Quarto un volume illustré en couleurs.
Le carrousel du Petit Prince se déploie tel un théâtre de papier, traversé par la lumière et les ombres délicates. Chacun des six tableaux en relief donne vie à une scène célèbre. Pour tous les amoureux de ce joyau littéraire, de cette méditation en forme de fable, de ce conte féerique que nous a légué l'aviateur-poète Antoine de Saint-Exupéry.
Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels.
Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux États-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette «littérature engagée» se double d'un engagement physique qui en est comme la caution. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : «Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue», disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.
En novembre 1940, saint-exupéry traverse le portugal pour se rendre aux états-unis.
Dans lisbonne coupée de l'europe mais brillant de toutes ses lumières, un peuple d'émigrants qu'aucun lien ne rattache plus à leur pays continue à jouir de ses richesses sauvegardées. pourtant, parmi ce luxe, l'absurde règne. quel est cet essentiel obscur dont l'absence ici rend toute chose vaine et pour lequel il faut combattre ? c'est que " demeure quelque part ce dont on a vécu. et les coutumes. et la fête de famille.
Et la maison des souvenirs. " biens consommables ? non. présence lointaine qui oriente les pas de l'homme et fait du sahara un territoire plus vivant, plus peuplé que lisbonne. cette valeur essentielle, un sourire la traduit sourire de tournus qui exprime le bonheur de gens que le hasard a réunis pour une heure privilégiée, au bord de la saône, sourire d'espagne qui dénoue le drame, lorsque saint-exupéry, arrêté par des anarchistes dont il ne peut se faire comprendre, est soupçonné d'espionnage et risque la mort.
C'est que le sourire fonde, " au-dessus des langages, des castes, des partis ", un rapport entre l'homme et l'homme. c'est qu'il établit, dans le refus des fanatismes, le respect de l'homme. telle est la substance de notre civilisation, irréductible en cela à toutes les tyrannies.
Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux États-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette « littérature engagée » se double d'un engagement physique qui en est comme la cauion. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : « Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue », disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.
Buenos Aires, septembre 1930. Antoine de Saint-Exupéry, chef d'exploitation de l'Aeroposta Argentina, fait la connaissance de Consuelo Suncin Sandoval, la jeune veuve salvadorienne de l'écrivain Enrique Gómez Carrillo. Après quelques semaines de vie commune en Argentine, ils choisissent de se marier en France auprès de la famille de l'aviateur.Mais la vie conjugale du couple sera un parcours bien chaotique, malgré tout ce qui les réunit - et en premier lieu leur imaginaire commun, peuplé d'étoiles, de petits animaux et de toutes sortes de trésors. L'aventureux «Tonio» attend de son épouse une attention et un réconfort de tous les instants que le tempérament de celle-ci, éprise de liberté et douée d'une irréductible fantaisie, ne peut lui apporter continûment.Mais Antoine et Consuelo ne se délieront jamais de leur alliance, pourtant soumise à des polarités contradictoires. Sacrée à leurs yeux, elle les réunira dans les moments les plus difficiles, jusqu'à New York où l'écrivain se trouve exilé entre 1941 et 1943. Et la promesse réciproque d'un amour inconditionnel leur permettra de supporter, non sans souffrance, l'éloignement et l'inquiétude, lorsque l'engagement militaire de l'écrivain les rendra inévitables - jusqu'à la fin tragique de juillet 1944.Ces années sont aussi celles de l'écriture du Petit Prince - une fable qui illumine, en leur donnant son sens le plus profond, ces lettres souvent déchirantes d'émotion, où alternent la grâce et le désarroi, la défiance et la lumière. Un jeune prince voyageur, une rose et son globe:nous y sommes! «Il était une fois un enfant qui avait découvert un trésor», écrit Antoine de Saint-Exupéry dans sa première lettre à Consuelo. «Mais ce trésor était trop beau pour un enfant dont les yeux ne savaient pas bien le comprendre ni les bras le contenir. Alors l'enfant devint mélancolique.»Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste.
Tout écrivain, tout grand homme a entretenu des relations épistolaires avec sa famille. Mais Saint-Exupéry était lié à la sienne par une affection et une tendresse de chaque instant.La maison et le parc de l'enfance, des êtres chers trop tôt disparus, une mère hors du commun, ouverte à toutes les formes de l'art et de l'esprit, ayant surmonté tout au long de sa vie tant de chagrin et de difficultés, tout a contribué à rapprocher Antoine de Saint-Exupéry de celle à qui il écrivait en 1930 : «Dites-vous bien que de toutes les tendresses la vôtre est la plus précieuse et que l'on revient dans vos bras aux minutes lourdes. Et que l'on a besoin de vous, comme un petit enfant, souvent. Et que vous êtes un grand réservoir de paix et que votre image rassure...»
Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels.
Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux États-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette «littérature engagée» se double d'un engagement physique qui en est comme la caution. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : «Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue», disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.
"S'il vous plaît... Dessine-moi un mouton!" dit le Petit Prince. Cette question mytérieuse nous amène à découvrir le personnage.
Profitant d'un vol migratoire, il quitte sa planète pour découvrir le monde. Il rencontre toute sorte de personnes savantes, mais aucunes ne lui donne les réponses qu'il attend. En chemin, il croise un petit Renard...
Aux nombreux fervents de Saint-Exupéry, cet ouvrage apporte, pour la période 1939-1944, un ensemble de documents et de témoignages, parfois connus mais dispersés ou inaccessibles, souvent inédits, qui éclairent vivement son attitude pendant la guerre et sa destinée.
Parmi les oeuvres de Saint-Exupéry, les Carnets sont une oeuvre à part, faite de réflexions, de constatations, d'interrogations... À l'origine, c'est une démarche personnelle destinée à n'être lue et relue que par l'auteur qui dialogue avec lui-même, et non pas des notes pouvant servir de trame à de futurs romans. Travail de réflexion intime, ils n'étaient pas destinés à la publication et représentent souvent à la suite de discussions que Saint-Exupéry avait eues avec ses amis ou relations les conclusions qu'il pouvait en tirer. Qu'il se révolte contre les Espagnols qui saccagent leur pays ou qu'il développe sa théorie de l'égalité, Saint-Exupéry se fait le chantre du langage.
On retrouve dans ces pages les questions que chaque homme se pose quand il voit le monde entier dans lequel il a vécu aller à vau-l'eau, dépassé par les situations qu'ont créées ses contemporains.
C'est aussi la découverte de la sensibilité d'un homme curieux de tout, qui, entre l'énoncé classique d'un théorème de physique et la résolution d'un problème financier, écrivait : «Je prendrai de chacun de vous tout le bien, et j'en formerai un cantique.»
The timeless, enchanting story of the little prince who lives on a tiny planet with three volcanoes and a haughty flower, which he must protect from the baobabs, the bad seeds. The rulers of the other planets he visits all suffer from the cares and stupidities of the everyday world. Only the little prince, through his clear, loving eyes, knows that the simplest of things can be of the utmost importance.
Am erschte Owe bin i im Sànd ig'schlofe, toisigi Meile wit vo de Mensche ewag. Ich bin einsàmer gse às e Schiffbrichiger verlore mit sim Floss uf'em grosse Ozeàn. Àm nachschte Morje, wàs fer e Ewerràschung ! E g'lungeni Stimm het mi g'weckt :
- Wenn's beliebt... Mol m'r e Schof...
- Wàs isch ?
- Mol m'r e Schof...
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au levé du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait :
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
- Hein !
- Dessine-moi un mouton...
The most beautiful things in the world cannot be seen or touched, they are felt with the heart.' Part of the Macmillan Collector's Library; a series of stunning, clothbound, pocket sized classics with gold foiled edges and ribbon markers. These beautiful books make perfect gifts or a treat for any book lover. This edition features a specially commissioned translation by Ros and Chloe Schwarz, as well as the charming original black and white illustrations by Saint-Exupery himself.After crash-landing in the Sahara Desert, a pilot encounters a little prince who is visiting Earth from his own planet. Their strange and moving meeting illuminates for the aviator many of life's universal truths, as he comes to learn what it means to be human from a child who is not. Antoine de Saint-Exupery's delightful The Little Prince has been translated into over 180 languages and sold over 80 million copies.
Antoine de Saint-Exupery's timeless tale, reissued in a beautiful clothbound edition designed by Coralie Bickford-Smith.
Antoine de Saint-Exupery first published The Little Prince in 1943, only a year before his plane vanished over the Mediterranean during a reconnaissance mission. Nearly eighty years later, this fable of love and loneliness has lost none of its power.
The narrator is a downed pilot in the Sahara Desert, frantically trying to repair his wrecked plane. His efforts are interrupted one day by the apparition of a little prince, who asks him to draw a sheep. "In the face of an overpowering mystery, you don't dare disobey," the narrator recalls. "Absurd as it seemed, a thousand miles from all inhabited regions and in danger of death, I took a scrap of paper and a pen out of my pocket." And so begins their dialogue, which stretches the narrator's imagination in all sorts of surprising, childlike directions.