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Prix
Baudelaire Charles
-
Le spleen de paris - la fanfarlo
Baudelaire Charles
- Flammarion
- Gf ; Poesie Francaise
- 24 Août 2013
- 9782081309418
Texte intégral du recueil des poèmes en proses qui font appel au rêve, à l'ivresse et à l'invitation au voyage. Ils sont précédés d'une nouvelle dans laquelle Baudelaire mêle expériences personnelles et hommages littéraires, notamment à Balzac.
-
«Les chroniques artistiques de Baudelaire. On ne les lit pas. Effets inattendus avec les mots les plus simples, les plus galvaudés parfois. Cela donne une impression de grand raffinement».
Julien Green
-
Bibliocollege - le spleen de paris, charles baudelaire
Baudelaire Charles
- Hachette Education
- Bibliocollege
- 22 Août 2001
- 9782011682192
Bibliocollège : une collection d'oeuvres classiques conçue pour les élèves de collège et recommandée par les enseignants - Le texte intégral annoté.
- Un questionnaire bilan de première lecture.
- Des questionnaires d'analyse de l'oeuvre.
- Sept corpus accompagnés de questions d'observation et de travaux d'écriture.
- Une présentation de l'auteur et de son époque - Un aperçu du genre de l'oeuvre et de sa place dans l'histoire littéraire.
-
« Le poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. » L'albatros
-
Le flamboiement noir des fleurs du mal, le " frisson nouveau " ressenti par victor hugo au passage de cette comète dans son ciel poétique, semblent avoir occulté le reste de l'oeuvre pour la plupart des amoureux de baudelaire et, avec les petits poèmes en prose qui ont ouvert le voie à la poésie de la modernité s'achève, en général, le cycle des curiosités et des admirations.
Pourtant, il existe nombre de baudelairiens qui seraient disposés à tout abandonner des poèmes pour quelques dizaines de pages des ecrits intimes (fusées et mon coeur mis à nu) tant le pointe en est aiguë et le dépouillement ascétiquement cruel. de tout notre patrimoine, ces pages-là sont les seules qui fassent pendant, et peut-être contrepoids, aux pensées de pascal. pourtant, qui pourrait aujourd'hui contester, de rimbaud à antonin artaud, d'alfred jarry à henri michaux, l'étonnante lignée issue des paradis artificiels, maître-livre qui suggère qu poète tout autant qu'il le lui interdit d'être le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, et le suprême savant.
Pourtant, qui oserait aujourd'hui subordonner en baudelaire le critique au poète sans méconnaître un des éléments essentiels de sa grandeur. telle qu'il la conçoit, telle qu'il la pratique, la critique est elle-même création -une création qui domine de la manière la plus altière tous les problèmes, toutes les recherches, toutes les propositions de l'esthétique actuelle. exemplaire jusque dans la prose dont il use alors, patiente, souple, détendue, aussi éloignée de la virtuosité que de l'obscurité, et merveilleusement proche de nous.
Baudelaire, après plus de cent ans, demeure totalement moderne. robert carlier.
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«Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'inconnu, pour trouver du nouveau !» Ces vers du «Voyage» éclairent à eux seuls l'entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l'extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. À travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n'est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s'empare de l'âme. Tout chez lui, en lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit en lui une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des Fleurs du Mal un immense poème de la vie et du monde.
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Le spleen de Paris ; petits poèmes en prose
Charles Baudelaire
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 26 Janvier 2006
- 9782070319596
«Autant que le permettent les lois de la création littéraire, les Petits Poèmes en prose marquent un commencement absolu. Ils soutiennent tout un système généalogique dont on dessine les branches maîtresses quand on cite le premier livre des Divagations, les Illuminations et les Moralités légendaires : le foisonnement ultérieur est infini. Il semble que Baudelaire ait eu lui-même conscience d'avoir ouvert par cette extrême expérience une route que l'on dût, après lui, nécessairement emprunter. Du moins, entendait-il qu'on lui rapportât le mérite de l'avoir frayée. Il mandait à Arsène Houssaye, dans un billet de 1861 : "Je me pique qu'il y a là quelque chose de nouveau, comme sensation ou comme expression" - et dans sa dédicace au même, il se défendait, tout en jouant le dépit, d'avoir simplement imité la technique d'Aloysius Bertrand. Enfin, dans sa Correspondance, il mettait l'accent sur le caractère de "singularité" radicale, pour ne pas dire : "répulsive", des "bagatelles laborieuses", dont il sentait qu'en matière de poésie elles constitueraient son dernier mot.» Georges Blin.
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Les Fleurs du Mal : dossier spécial bac 2021
Charles Baudelaire
- Folio
- Folio Classique
- 13 Août 2020
- 9782072908996
Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Tantôt il atteint à l'extase, tantôt il se perd dans les abîmes du péché. Par ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui, qui est celui de la tragédie humaine. Premier poète moderne, Baudelaire donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s'empare de l'âme. Tout chez lui, en lui, affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché, et la rédemption par l'amour. Baudelaire fait des Fleurs du Mal un immense poème de la vie et du monde. «Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'inconnu, pour trouver du nouveau !»
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Oeuvres complètes Tome 1
Charles Baudelaire
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Mai 2024
- 9782072927065
En 1931, c'est avec les oeuvres de Baudelaire - choix alors peu conformiste - que Jacques Schiffrin inaugure la Bibliothèque de la Pléiade. Édition après édition, la collection ne cessera d'accompagner le poète et de contribuer à l'évolution du regard porté sur son oeuvre. Les volumes qui paraissent aujourd'hui constituent à cet égard un tournant décisif. On dit de Baudelaire qu'il est, pour la poésie en vers, l'homme d'un recueil unique. Il serait au moins aussi significatif de souligner que Les Fleurs du Mal sont l'oeuvre d'une vie, prépubliée à partir de 1845, publiée et condamnée en 1857, reprise et augmentée en 1861, prolongée jusqu'à la fin, ou presque. Or l'édition de 1857, qui n'est pas le fruit des circonstances, mais celui de la volonté de Baudelaire, n'est pas accessible à un large public. Dans le même ordre d'idées, on néglige de rééditer pour lui-même le recueil des Épaves de 1866, préférant l'annexer aux Fleurs du Mal de 1861 au motif qu'il procure les six pièces condamnées. La présentation habituelle du Spleen de Paris ne se distingue en rien de celle des livres publiés par Baudelaire, bien que ce recueil de cinquante «Petits poèmes en prose» n'ait jamais paru de son vivant et pose plusieurs des problèmes inhérents aux ouvrages posthumes. Bien des textes moins célèbres sont fréquemment regroupés au sein de recueils factices qui les coupent du contexte de leur rédaction. Les nouvelles Oeuvres complètes de Baudelaire rompent avec ces usages. Pour la première fois, l'oeuvre n'est plus partagée entre poésie et critique. Le sommaire est désormais chronologique. Des Fleurs du Mal on propose les deux éditions, 1857 et 1861, dans leur intégralité. Elles sont précédées de toutes les prépublications de poèmes dans la presse, parfois réunies par Baudelaire en de petits recueils transitoires, tel Les Limbes en 1851. Les Épaves retrouvent leur autonomie et leur date. L'édition du Spleen de Paris ne dissimule plus la diversité des origines des poèmes en prose qui s'y trouvent rassemblés et fait entrer le lecteur dans l'atelier du poète : quand deux versions sensiblement différentes existent pour un même texte, toutes deux sont publiées. À leurs dates respectives, les différents Salons dialoguent avec les autres écrits. Les poèmes envoyés à Théophile Gautier dans l'espoir (en partie déçu) qu'il les publie en revue retrouvent leurs liasses originelles. Les féroces manuscrits «belges», enfin, font l'objet d'un nouvel établissement du texte et d'une présentation plus conforme à leur matérialité. L'oeuvre, en somme - «l'oeuvre qui a déterminé les voies de la poésie future»
(A. Compagnon) -, s'écrit et se déploie sous les yeux du lecteur. -
Choix de maximes consolantes sur l'amour : et autres textes de jeunesse
Charles Baudelaire
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 16 Octobre 2024
- 9782743664763
Dans ses premiers écrits, Baudelaire, enjoué, ironique, pasticheur, se fait tour à tour conseiller financier, amoureux et poétique. Emboîtant le pas de Stendhal et Balzac, ce « Byron habillé par Brummel » cultive une veine buissonnière et brillante, pour percer dans le monde des lettres. Quatre textes de jeunesse : Comment on paie ses dettes quand on a du génie, Choix de maximes consolantes sur l'amour, Conseils aux jeunes littérateurs et La Fanfarlo sont ici rapprochés de poèmes et d'extraits de sa correspondance.
La seule édition de poche qui regroupe quelques textes de jeunesse de Baudelaire et en restitue un portrait surprenant. -
Oeuvres complètes Tome 2
Charles Baudelaire
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Mai 2024
- 9782072927096
En 1931, c'est avec les oeuvres de Baudelaire - choix alors peu conformiste - que Jacques Schiffrin inaugure la Bibliothèque de la Pléiade. Édition après édition, la collection ne cessera d'accompagner le poète et de contribuer à l'évolution du regard porté sur son oeuvre. Les volumes qui paraissent aujourd'hui constituent à cet égard un tournant décisif.
On dit de Baudelaire qu'il est, pour la poésie en vers, l'homme d'un recueil unique. Il serait au moins aussi significatif de souligner que Les Fleurs du Mal sont l'oeuvre d'une vie, prépubliée à partir de 1845, publiée et condamnée en 1857, reprise et augmentée en 1861, prolongée jusqu'à la fin, ou presque. Or l'édition de 1857, qui n'est pas le fruit des circonstances, mais celui de la volonté de Baudelaire, n'est pas accessible à un large public. Dans le même ordre d'idées, on néglige de rééditer pour lui-même le recueil des Épaves de 1866, préférant l'annexer aux Fleurs du Mal de 1861 au motif qu'il procure les six pièces condamnées. La présentation habituelle du Spleen de Paris ne se distingue en rien de celle des livres publiés par Baudelaire, bien que ce recueil de cinquante « Petits poèmes en prose » n'ait jamais paru de son vivant et pose plusieurs des problèmes inhérents aux ouvrages posthumes. Bien des textes moins célèbres sont fréquemment regroupés au sein de recueils factices qui les coupent du contexte de leur rédaction.
Les nouvelles oeuvres complètes de Baudelaire rompent avec ces usages. Pour la première fois, l'oeuvre n'est plus partagée entre poésie et critique. Le sommaire est désormais chronologique. Des Fleurs du Mal on propose les deux éditions, 1857 et 1861, dans leur intégralité. Elles sont précédées de toutes les prépublications de poèmes dans la presse, parfois réunies par Baudelaire en de petits recueils transitoires, tel Les Limbes en 1851. Les Épaves retrouvent leur autonomie et leur date. L'édition du Spleen de Paris ne dissimule plus la diversité des origines des poèmes en prose qui s'y trouvent rassemblés et fait entrer le lecteur dans l'atelier du poète : quand deux versions sensiblement différentes existent pour un même texte, toutes deux sont publiées. À leurs dates respectives, les différents Salons dialoguent avec les autres écrits. Les poèmes envoyés à Théophile Gautier dans l'espoir (en partie déçu) qu'il les publie en revue retrouvent leurs liasses originelles. Les féroces manuscrits « belges », enfin, font l'objet d'un nouvel établissement du texte et d'une présentation plus conforme à leur matérialité. L'oeuvre, en somme - « l'oeuvre qui a déterminé les voies de la poésie future »
(A. Compagnon) -, s'écrit et se déploie sous les yeux du lecteur. -
Texte extrait de Critique d'art suivi de Critique musicale (Folio essais)
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«J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.»
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Sont rassemblés ici pensées, sentences et fragments de lettres de Baudelaire. Ses opinions tranchées sont parfois injustes, outrées - voire odieuses ! Mais on ne censure pas la pensée d'un des plus grands poètes de la langue française, un géant révolté, intraitable avec ses contemporains et plus encore envers lui-même.
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Le texte que Baudelaire a rédigé sur la photographie - Le Public moderne et la photographie - est on ne peut plus célèbre. Du reste, il est devenu - et ce devenir fait bien sûr partie, secrètement mais d'une manière importante, de sa problématique - l'un des plus pratiqués, c'est-à-dire commentés et même, si l'on peut se permettre, sur-interprété, ce qui a pour effet de pervertir à la fois l'intention qui fut la sienne et le sens qui, quant à lui, appartient, il est vrai, dans tous ces cas de figure, autant à la postérité qu'à l'impensé que contient tout acte d'écriture.
Il n'empêche, le contenu du texte de Baudelaire est on ne peut plus explicite : la photographie, c'est le matérialisme triomphant et l'impersonnalité, tout le contraire de la « création », l'ennemie du rêve, de l'Idéal et de la poésie en général. Sans forcer les choses, on peut affirmer qu'à la fois elle incarne le spleen, en condense la nature et en expose tous les effets d'écrasement de ce qui est humain sur la terre, à savoir le désespoir et l'ennui. Car le sujet de la photographie, c'est bien, comme on ne cesse de le constater à la réflexion, la mort. Enfin, elle est une technique, rien qu'une technique, et le mieux serait d'ailleurs, pour le poète, qu'elle se cantonne à cela - en effet, la question de son statut éventuel et hypothétique d' « art » est, à la lecture cursive du moins, suspendue par Baudelaire -, parfaitement adéquate au Moderne et cet « âge des foules », ce dont au demeurant le titre du texte, sur lequel on ne s'arrête pas suffisamment, insiste en faisant mention du « public moderne », les termes de « foule », de « moderne » et de « public » étant justement dans les textes de Baudelaire d'une part péjorés, d'autre part toujours dialectisés (c'est ainsi, par exemple, que « foule » prendra une valeur de vérité lors de l'examen des conditions contemporaines de la perception et de la matière poétique qu'est la ville). Il s'agit donc, concernant la photographie, à la lettre et sans la moindre nuance, d'une condamnation, de celle qu'un poète, ou au sens encore fort du terme pour Baudelaire et en fonction de la position qu'il occupe, un artiste, peut s'autoriser à prononcer. -
Oeuvres complètes Tome 1 et 2
Charles Baudelaire
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Mai 2024
- 9782073068132
En 1931, c'est avec les oeuvres de Baudelaire - choix alors peu conformiste - que Jacques Schiffrin inaugure la Bibliothèque de la Pléiade. Édition après édition, la collection ne cessera d'accompagner le poète et de contribuer à l'évolution du regard porté sur son oeuvre. Les volumes qui paraissent aujourd'hui constituent à cet égard un tournant décisif.
On dit de Baudelaire qu'il est, pour la poésie en vers, l'homme d'un recueil unique. Il serait au moins aussi significatif de souligner que Les Fleurs du Mal sont l'oeuvre d'une vie, prépubliée à partir de 1845, publiée et condamnée en 1857, reprise et augmentée en 1861, prolongée jusqu'à la fin, ou presque. Or l'édition de 1857, qui n'est pas le fruit des circonstances, mais celui de la volonté de Baudelaire, n'est pas accessible à un large public. Dans le même ordre d'idées, on néglige de rééditer pour lui-même le recueil des Épaves de 1866, préférant l'annexer aux Fleurs du Mal de 1861 au motif qu'il procure les six pièces condamnées. La présentation habituelle du Spleen de Paris ne se distingue en rien de celle des livres publiés par Baudelaire, bien que ce recueil de cinquante « Petits poèmes en prose » n'ait jamais paru de son vivant et pose plusieurs des problèmes inhérents aux ouvrages posthumes. Bien des textes moins célèbres sont fréquemment regroupés au sein de recueils factices qui les coupent du contexte de leur rédaction.
Les nouvelles oeuvres complètes de Baudelaire rompent avec ces usages. Pour la première fois, l'oeuvre n'est plus partagée entre poésie et critique. Le sommaire est désormais chronologique. Des Fleurs du Mal on propose les deux éditions, 1857 et 1861, dans leur intégralité. Elles sont précédées de toutes les prépublications de poèmes dans la presse, parfois réunies par Baudelaire en de petits recueils transitoires, tel Les Limbes en 1851. Les Épaves retrouvent leur autonomie et leur date. L'édition du Spleen de Paris ne dissimule plus la diversité des origines des poèmes en prose qui s'y trouvent rassemblés et fait entrer le lecteur dans l'atelier du poète : quand deux versions sensiblement différentes existent pour un même texte, toutes deux sont publiées. À leurs dates respectives, les différents Salons dialoguent avec les autres écrits. Les poèmes envoyés à Théophile Gautier dans l'espoir (en partie déçu) qu'il les publie en revue retrouvent leurs liasses originelles. Les féroces manuscrits « belges », enfin, font l'objet d'un nouvel établissement du texte et d'une présentation plus conforme à leur matérialité. L'oeuvre, en somme - « l'oeuvre qui a déterminé les voies de la poésie future »
(A. Compagnon) -, s'écrit et se déploie sous les yeux du lecteur. -
On sait que Baudelaire fut de ceux qui, cherchant toujours leur part d'absolu, se laissèrent tenter par la promesse d'ivresses nouvelles. En lisant la prose poétique qui nous restitue ces visions de haschisch et d'opium, on ne peut qu'être envoûtés à notre tour. La beauté de cette prose tient du rêve ; elle a quelque chose de composite et de bizarre : le poète oscille entre le récit et l'essai, l'analyse et la traduction. Il trouve en effet certaines de ces visions dans les écrits autobiographiques de Thomas de Quincey auxquels est consacrée la deuxième partie des Paradis artificiels. Mais il ne faut pas que ces paradis entrevus demeurent artificiels, ils doivent prendre corps au sein de la création ; pour cela, le poète doit instaurer un équilibre en maîtrisant son rêve. La seule drogue qui mérite qu'on se damne pour elle, c'est la Poésie. Ce volume contient aussi : La Pipe d'opium, Le Hachich et Le Club des Hachichins de Théophile Gautier.
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Les Fleurs du mal Baudelaire bac 2020
Charles Baudelaire, Philippe Dardel, Elsa Jollès
- Hachette Education
- Bibliolycee
- 22 Mai 2019
- 9782017064657
Programme Bac 2023 Première générale et Premières technologiques Parcours : Alchimie poétique : la boue et l'or L'oeuvre :
Avec Les Fleurs du Mal, Baudelaire nous invite à entrer dans un univers personnel bouleversant car il révèle et met au jour ce qui nous habite ou nous hante. On y rencontre des personnages fascinants et inquiétants, des réalités sublimes et des choses abominables, on y est mené « tantôt très haut » et « tantôt très bas », on y passe par toutes les émotions les plus intenses qu'il soit possible d'éprouver : la haine et l'amour, la joie et la dépression mélancolique, l'exaltation de l'Idéal et l'accablement du Spleen. La lecture de ce « maudit livre » est une véritable aventure, une expérience intérieure, un drame en cinq actes qui commence par une naissance et finit par la mort.
DOSSIER SPECIAL BAC 2023 :Le texte intégral annoté des éditions de 1857 et 1861Un questionnaire bilan de première lectureDes questionnaires d'analyse de l'oeuvreQuatre corpus accompagnés de questions d'observation et de travaux d'écritureUn aperçu du genre de l'oeuvre et sa place dans l'histoire littéraireUn dossier « Spécial bac » proposant un groupement de textes et des sujets d'écrit sur le parcours : Alchimie poétique : la boue et l'or. -
Les fleurs du mal ; parcours alchimie poétique : la boue et l'or
Charles Baudelaire, Florence Bouchy, Johan Faerber
- Hatier
- Classiques & Cie Lycee
- 19 Août 2020
- 9782401063600
Le recueil de Baudelaire au programme des 1res générale et technologique, suivi du parcours littéraire « Alchimie poétique : la boue et l'or ». Dans une nouvelle édition spécialement conçue pour faciliter la préparation au nouveau bac de français.
Le recueil « Extraire la beauté du mal » et, sur un plan poétique, métamorphoser la laideur en beauté. C'est le projet que met ici en oeuvre le poète, en proie au spleen, sous une forme étonnamment moderne et bouleversante.
Le parcours « Alchimie poétique : la boue et l'or » 10 poèmes pour analyser comment, dans le sillage de Baudelaire, l'écriture poétique s'émancipe et se renouvelle au contact de la réalité, si prosaïque soit-elle.
Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes :
- un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique « Des clés pour vous guider » - après le texte :
- des fiches de synthèse sur l'oeuvre - des sujets guidés pour l'écrit et l'oral du bac français - des fiches de méthode récapitulatives Des prolongements artistiques et culturels 6 tableaux pour éclairer les rapports entre Baudelaire et la peinture, et des outils pour les analyser.
Et un guide pédagogique Sur www.editions-hatier.fr. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images. -
« Mon cher ami, je vous envoie un petit ouvrage dont on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu'il n'a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue. »
Le Spleen de Paris, oeuvre majeure de Charles Baudelaire, se caractérise par une forme poétique alors singulière - la prose « ouverte sur l'infini » - mêlant les genres et les points de vue (flâneur, philosophe, rêveur, moraliste). Il s'y révèle tout le sublime et le tragique de la vie urbaine. -
Correspondance I, II
Charles Baudelaire
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 2 Mai 2024
- 9782073068118
Cette correspondance est avant tout un drame dont Baudelaire est à la fois l'auteur, le metteur en scène et l'acteur. C'est pourquoi sans doute elle n'a jamais été reléguée par les tenants de l'oeuvre en soi au rang des attirails biographiques. Est-ce d'ailleurs bien une correspondance, au sens que l'on attribue d'ordinaire à ce mot ? L'hypocrite lecteur qui saura la lire fraternellement répondra que c'est une
oeuvre, et peut-être la plus existentielle de Baudelaire. Une vie s'y transforme en destin.
La présente édition contient près de mille quatre cent vingt lettres et témoins et couvre la période janvier 1832 - février 1866. -
Comment ne pas payer ses dettes : lettres au bord de l'épuisement financier
Charles Baudelaire
- L''orma
- Les Plis
- 22 Avril 2021
- 9788831312639
Vivant résolument au bord de l'abime, talonné par la misère, Charles Baudelaire sut transformer l'adversité en un brasier d'art et de pensée. Depuis l'arrière-salle d'une auberge ou un glacial logement de fortune, le maître des symbolistes raconte dans ces lettres ses déboires financiers. Maudit par ceux qui lui prêtaient de l'argent, pétri d'orgueil et de colère, le poète surpassa toutes les crises, parvenant à incarner le mythe d'une vie de bohème et d'écriture.
-
« Je crois sincèrement que la meilleure critique est celle qui est amusante et poétique ; non pas celle-ci, froide et algébrique, qui, sous prétexte de tout expliquer, n'a ni haine ni amour, et se dépouille volontairement de toute espèce de tempérament ; mais, - un beau tableau étant la nature réfléchie par un artiste, - celle qui sera ce tableau réfléchi par un esprit intelligent et sensible. [...] Pour être juste, c'est-à-dire pour avoir sa raison d'être, la critique doit être partiale, passionnée, politique, c'est-à-dire faite à un point de vue exclusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d'horizons. » Baudelaire, ainsi, est tout entier présent dans ces Ecrits sur l'art qui sont l'autre versant de son oeuvre et, en effet, selon son voeu, ouvrent bien plus d'horizons. Car dans ces pages écrites de 1845 à ses dernières années, ce n'est pas simplement le critique d'art des Salons que l'on découvre, mais le théoricien du romantisme et de l'imagination, du beau et du comique dans l'art, et finalement l'écrivain de cette modernité qu'il définit - et qui pour nous s'ouvre avec lui.
Edition de Francis Moulinat.