La chimie est devenue l'objet de toutes les craintes. Au «?chimique?» on oppose le «?naturel?» vers lequel il faudrait revenir. Comment aborder ce sujet avec un peu de raison??
Avant Lavoisier à la fin du XVIIIe?siècle, un des pères de la chimie, personne ne savait faire des produits dits «?chimiques?». Dans ce monde sans chimie, sans vaccin ni médicament, l'espérance de vie ne dépassait pas trente ans, loin des quatre-vingts ans actuels. Ce considérable allongement est dû aux différentes composantes de la science et de la médecine, la chimie y ayant pris une large part.
Au cours du XXe?siècle, son développement a contribué à créer une société d'abondance. Demain, sans nouveaux produits et matériaux chimiques à faible impact sur l'environnement, il sera difficile de faire vivre et de nourrir une population dont la croissance a été particulièrement forte au cours des cent dernières années. Cela ne se fera pas de manière «?naturelle?», mais avec beaucoup de sciences, à la fois rigoureuses et originales.
Cet ouvrage a pour ambition de remettre à sa juste place la fonction de la chimie dans notre vie quotidienne, et de regarder avec raison ce qu'il faut garder, limiter ou éliminer.
Ancien officier du GIGN et négociateur expert, Bernard Meunier nous livre ici les secrets de la négociation... appliquée à la vie quotidienne. S'appuyant à la fois sur les compétences et expériences de terrain ainsi que sur la recherche en sociologie, ce livre décortique la notion de situation de crise et nous offre de nombreux conseils à appliquer dans les micro-négociations de tous les jours. Décliner la négociation de terrain dans un usage quotidien n'est pas anodin, car nombre de petits conflits peuvent déboucher sur des situations bien plus graves : un accrochage entre deux automobilistes, une altercation dans la rue, un désaccord avec un collègue ou bien un proche qui s'envenime... Toutes ces situations sont susceptibles de dégénérer. C'est avec l'objectif de nous apprendre à gérer ces circonstances que cet ouvrage, à mi-chemin entre essai et guide, nous enseigne les secrets de la négo-action. Il nous invite à la désescalade et à l'usage de tactiques pacifiques pour mieux comprendre la dynamique des conflits et court-circuiter les potentielles situations violentes.
Qui se souvient de l'inauguration officielle du canal de Panama le 15 août 1914 ? Personne. Pourtant, après un chantier qui s'est étalé sur trente-cinq ans, un navire passe d'un océan à l'autre pour la première fois. Ce canal de Panama a été le chantier de tous les excès, le plus long, le plus coûteux en vies humaines, engloutissant des quantités énormes de capitaux venant de France, puis des États-Unis, et ternissant la carrière de nombre d'hommes politiques.
La réussite finale de ce canal entre deux océans est due à un ingénieur français méconnu, Adolphe Godin de Lépinay. Celui-ci avait présenté, dès mai 1879, le projet d'un « canal à écluses » lors d'un congrès international organisé par Ferdinand de Lesseps, tout juste auréolé de la construction du canal de Suez. Pourtant, il faudra attendre 1906 pour que son projet soit définitivement adopté, après bien des vicissitudes et des pertes humaines. Pourquoi son idée simple a-t-elle mis si longtemps pour faire son chemin ? Que se serait-il passé si dès 1879, Ferdinand de Lesseps avait choisi la proposition d'un canal à écluses, au lieu de dilapider l'argent dans un projet irréalisable de « canal à niveau » ?
La marche de l'Histoire a gardé très peu de traces de l'inspiration géniale de cet ingénieur, impliqué pourtant dans de nombreux projets. Le parcours de ce brillant polytechnicien est emblématique d'une époque, celle des infrastructures nouvelles qui vont permettre à la France de passer à l'ère de la modernité et d'exporter un certain savoir-faire.
Cet ouvrage revient sur une question classique de l'histoire des dogmes : Cyrille d'Alexandrie (vers 375-444), vénéré comme docteur de la foi dans les Églises orthodoxe et catholique, est-il l'ancêtre de la pensée monophysite qui s'est toujours réclamée de lui, et qui a fait schisme depuis le concile de Chalcédoine (451) jusqu'à nos jours ? La théologie alexandrine dont il est le plus grand représentant voit sans cesse le Verbe divin affleurer sous le visage de l'homme Jésus et dans le moindre de ses actes.
Cette tendance porte-t-elle en elle, inévitablement, l'amoindrissement de l'humanité du Christ, simple exécutante sans initiative, sans liberté et sans conscience propres ?
Répondre oui à cette question revient, en effet, à faire de Cyrille un pré-monophysite, dont la chance serait d'être mort avant le schisme provoqué par ceux qui, en son nom (y compris son successeur sur le siège d'Alexandrie), ont refusé le concile de Chalcédoine.
Le présent livre essaie de traiter ce dossier à nouveaux frais, en étudiant pour elle-même l'anthropologie de Cyrille (c'est à dire, en pratique, sa doctrine du salut), pour savoir ce que chez lui nature humaine veut dire. Ce nouveau biais se révèle fécond pour comprendre sa christologie d'une façon renouvelée et plus nuancée qu'on ne l'a fait.
Le chercheur s'interroge sur l'avenir de l'innovation thérapeutique et s'inquiète des conséquences de la mondialisation. La délocalisation incite les groupes pharmaceutiques à produire en Asie les médicaments les plus rentables au détriment de la recherche et du développement de nouvelles thérapies.
Les conciles, chez les chrétiens, sont une vieille habitude.
Mais remontent-ils aux origines de l'Eglise ? Comment, pourquoi les premiers se sont-ils rassemblés ? Quelle autorité avaient-ils, de quoi discutaient-ils ? Comment étaient-ils reçus ? Parmi ces conciles, on en a distingué certains, en les appelant " oecuméniques ". A quand remonte cette distinction, pourquoi est-elle apparue ? Autant de questions que ce livre se pose avec le lecteur, an allant des tout premiers conciles oecuméniques des quatrièmes et cinquième siècles.
Qu'est-ce que la pratique ecclésiale ancienne peut nous dire ce que peut être aujourd'hui, dans l'Eglise, un ministère d'unité et de communion ?
Ce livre est la première publication sur l'art difficile de la négociation de crise.
C'est à la fois une réflexion théorique et une étude de cas de situations très critiques. L'auteur, Bernard Meunier, est un expert du terrain car il fut pendant dix ans le négociateur du GIGN. Il a pu ainsi acquérir, au sein de cette unité d'élite, une expérience unique aux cours de très nombreuses négociations à haut risque. Cet ouvrage est le fruit d'une longue étude scientifique sur ce domaine, on y apprend aussi toutes ses anecdotes, ses réflexions et ses techniques issues de la psychologie sociale entre autre...
Avec des mots simples un «vieux guérisseur» vous livre ici sans aucune retenue, les secrets qui furent les siens, tout au long de sa vie, consacrée à aider son prochain et en particulier ceux qui souffrent tant physiquement que moralement.
Écouter, parler, ressentir, conseiller, donner confiance à celui qui souffre, entreprendre une action bienfaisante qui calme et redonne l'espoir, tels sont les principaux attributs du guérisseur.
«Cette «science» de la guérison, qu'on enrichit et améliore tout au long de sa vie, est le plus précieux de tous les biens puisqu'il concerne la santé.» Aussi, notre guérisseur a-t-il décidé d'offrir ce livre, véritable trésor, rempli de remèdes, prières, tisanes, massages, plus une foule de petits secrets strictement personnels qu'il dévoile ici pour soulager, guérir, et redonner espoir à tous ceux qui souffrent.
29 auteurs rendent hommage à Emma Gounot (1917-2017), une intellectuelle engagée, qui s'empara de manière originale des questions relatives à la famille et à la protection de l'enfance dans une période de bouleversements sociétaux intenses.
L'ouvrage réunit les contributions inédites de spécialistes universitaires et de professionnels. Juristes, psychologues, anthropologues, sociologues, philosophes et théologiens se penchent sur les transformations de la famille et de la justice qui ont marqué le XXe siècle et alimentent la réflexion sur des questions actuelles délicates mais incontournables.
Quant aux historiens, ils reviennent sur le parcours hors du commun de cette avocate et professeure de droit aux facultés catholiques de Lyon.
Des entretiens inédits avec Emma Gounot enrichissent le livre.
Tueries en milieu scolaire : ce phénomène majoritairement observé aux États-Unis émerge désormais en Europe et en France. Au sein de leurs propres établissements scolaires, des adolescents organisent de sanglantes fusillades dans le but d'assassiner un maximum de personnes.
Dans cet essai complet et largement documenté, Bernard Meunier et Alexandre Rodde décryptent les ressorts des tueries scolaires ainsi que la pensée des tueurs de masse. À la fois technique et accessible, l'ouvrage dissèque une douzaine de cas, dont l'attaque du lycée Alexis de Tocqueville, à Crasse, et propose des mesures concrètes pour lutter contre ces tueries en plein essor.