Bernard Ollivier aura cheminé, la retraite venue, d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul à Xi'an, en longeant l'ancienne route de la Soie. Quatre années passées les chaussures aux pieds, essentiellement à la belle saison, afin de pouvoir franchir les hauts cols d'Anatolie et du Partir impraticables en hiver. Quatre années racontées au fil des jours dans un récit qui n'est en rien l'évocation d'un exploit mais bien le partage d'une aventure humaine rare, par un voyageur émerveillé allant de rencontre en rencontre et qui constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
Non, la retraite ce n´est pas le début de la fin ! Au contraire c´est le début d´une vie enfin libre. Elle est dans le mouvement, l´action, la plénitude. L´occasion rêvée de réaliser des projets longtemps différés, d´être créatif et citoyen.
La Vie commence à soixante ans est une invitation à suivre le chemin du temps retrouvé, pour soi, et pour les autres.
Des dernières passes du Kurdistan au terrible désert de Karakoram impossible à traverser l'été, de Tabriz, Iicbapour ou Téhéran.
Bernard 0llivier poursuit sa route. A dos de chameau d'abord., puis devenu chameau lui-même pour transporter l'indispensable provision d'eau, il continue, sans cesse émerveillé, sa marche vers Samarcande et ses coupoles d'or...
Des neiges du Pamir aux ruelles de Hashgar, seule métropole d'Asie centrale à vivre encore à l'heure des Mille et Une Nuits, des interminables déserts du Taklamakan et de Gobi à la Chine des Hans, Bernard Ollivier continue de marcher sur la route de la soie. Il en arrive, chemin faisant, après être passé sur les traces des anciens fidèles à l'enseignement du Bouddha, à regretter la générosité de l'Islam si familier au voyageur.
S'il tire quelques conclusions personnelles et peine à retrouver les repères d'un monde soi-disant moderne, c'est toujours sur le ton pudique et réservé qui donne à son récit l'écho de l'universel...
Quel cadeau de Bernard Ollivier à ses lecteurs que ce quatrième volume de sa série Longue Marche ! Car ce récit, complété de courts textes de Bénédicte Flatet, a le charme des premières fois. Le célèbre voyageur nous invite à découvrir notre propre passé autant que celui de nos voisins.
Découvrez Aventures en Loire - 1000 km à pied et en canoë, le livre de Bernard Ollivier. Des chemins intimes aux vignobles prestigieux, des châteaux dans la brume au silence des matins sur l'eau calme, Bernard Ollivier retrace une odyssée hors du commun de 1 000 kilomètres sur les bords de la Loire, du mont Gerbier-de-Jonc jusqu'à Nantes. Il dessine au fil des rencontres le portrait d'un fleuve majestueux, mais aussi celui des gens qui lui ont ouvert leur porte et leur coeur. L'aventure a le goût du bonheur, même si le fleuve, comme la vie, n'est pas toujours tranquille...
Retenu depuis trop longtemps à son goût loin des sentiers, Bernard Ollivier, en marcheur et en amoureux de la nature, est reparti sur une route de pèlerinage peu connue, le chemin des Ducs de Normandie, allant de Rouen au Mont-Saint-Michel. Sur les traces de l'histoire, dans des départements qu'il connaît bien pour y avoir vécu, l'auteur de Longue marche dit son goût pour l'aventure moderne et intime de la randonnée. Tout au long des kilomètres parcourus en duo pour la première fois de sa longue carrière de marcheur solitaire, il constate les changements de sa Normandie natale. La fermeture des usines et l'exode rural n'altèrent pas l'éternelle beauté de ses bocages, de ses vallées, ni celle de la Suisse normande. Lieu de mémoire et de légendes, la Normandie demeure mystérieuse, gardienne de trésors qu'elle ne partagera, au creux d'un chemin, qu'avec ceux qui sauront lui donner du temps.
Rosa, mariée de force à seize ans à un homme plus âgé qui se meurt de la tuberculose, n'a pas d'autres solutions pour survivre et alors que le pays se déchire autour des questions de la laïcité, que d'ouvrir chez elle un café clandestin où viennent le maire, les paysans et tous les hommes influents des lieux. Vantardises, jeux de cartes, débats politiques et gaudrioles' l'ambiance est souvent à la joute et fleure bon la France des coqs de village. Un soir, alors que tous cherchent vainement à savoir lequel d'eux tous est le meilleur au lit, Rosa accepte, contre une participation aux frais du Sanatorium, d'arbitrer le pari inventé par huit d'entre eux' Trois nuits dans son lit pour prouver aux autres ses qualités viriles. Mais qu'est-ce réellement que de savoir faire l'amour ? Quantité, durée, performance, partage ? Où sont les motivations profondes de ces hommes pas toujours aussi simples qu'ils voudraient bien le faire croire ? Rosa raconte et note tout. Les surprises seront nombreuses y compris pour elle qui se retrouvera piégée entre le jeu, la culpabilité, la répulsion, la transgression et finalement l'amour.
Richard, Baba, Jeanne ou Raymond ont un point commun : ils passent le plus clair de leur temps sous terre. Lieu de transit ou de travail, lieu de résidence ou d'asile, le métro est leur monde, avec ses propres règles, ses sourires et ses drames. C'est là, dans les méandres de ses tunnels, que vivent tous ceux qui, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ne croisent plus la lumière du jour. Chômeurs ou maris plaqués, taquineurs de bouteilles, philosophes ou paumés, ils sont le peuple d'en bas, ceux dont le pied a glissé du dernier barreau de l'échelle. Le trente-sixième dessous dont Bernard Ollivier a fait quinze récits, drôles, attachants, tendres et tristes, comme autant de regards sur ceux qu'on ne voit plus.