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Religion & Esotérisme
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La tombe perdue ; le corps du Christ repose-t-il dans le sud de la France ?
Christian Doumergue
- Pardes
- 3 Décembre 2007
- 9782867144141
Le 26 février 2007, par le biais d'une conférence de presse à la bibliothèque publique de new york, james cameron (le réalisateur du film titanic) annonçait avoir découvert la tombe du christ.
Assurant la promotion d'un documentaire produit par ses soins, le cinéaste faisait référence à l'exhumation, à jérusalem, dans les années 1980, de plusieurs ossuaires portant, pour l'un, le nom de jésus, et, pour ceux l'entourant, des patronymes associés au messie, comme marie ou joseph... aussitôt débattue, l'annonce a fait le tour de la planète et suscité de vives réactions, notamment des milieux religieux, qui, après le da vinci code, ont vu là une nouvelle attaque contre la foi chrétienne.
Reposant sur la même question, la tombe perdue, fruit de plusieurs années de recherches en bibliothèque comme sur le terrain, apporte une réponse plus surprenante encore que le documentaire évoqué. s'il est certain, pour l'auteur, que jésus n'est pas ressuscité au sens où l'entend l'eglise et, si le christ a donc bien eu une tombe, celle-ci ne serait pas à chercher en israël, mais dans le sud de la france...
L'affirmation a de quoi surprendre. les nombreux documents historiques rassemblés dans le présent ouvrage, afin d'essayer de percer un mystère vieux de 2000 ans, permettront toutefois à chacun de se faire une idée sur la question.
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Marie-Madeleine, qui fut le plus proche disciple de Jésus, suscita, après la disparition de ce dernier, une véritable hostilité chez certains disciples. Ceux-là lui reprochaient sa vision différente de l'enseignement du Christ. Lorsque ce courant grandit en puissance, la sainte fut condamnée à une véritable damnatio memoriæ qui la plongea dans l'oubli pour de longs siècles. À partir du VIIIe siècle, l'Église la sort de l'ombre mais réinvente sa figure. Elle l'investit notamment de nombreux traits empruntés à des déesses ou héroïnes païennes. Cette Marie-Madeleine recomposée s'est durablement imposée.
Toutefois, de nombreuses découvertes archéologiques intervenues depuis la fin du XVIIIe siècle permettent aujourd'hui d'approcher au plus près celle que certains textes condamnés par l'Église appelaient la «compagne du Christ» - compagne au sens spirituel du terme. On redécouvre une femme de haute condition, instruite dans la culture hellénistique, qui, plus que d'autres disciples, a compris le message christique dans sa portée philosophique et qui, pour cette raison, est devenue un des chefs de file du premier christianisme, avant d'être bafouée.