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Depuis 1792, le bonnet rouge est le symbole de la République française. Il rappelle celui, phrygien, des esclaves romains affranchis. Les sans-culottes ont forcé Louis XVI à le porter, Napoléon l'a interdit, la Troisième République en a coiffé Marianne, la Poste l'a collé sur un timbre, les Jeux olympiques de Paris en ont fait leur mascotte. Mais en 1792, que se passe-t-il pour rendre si populaire ce symbole de notre liberté ? Dès le début de la Révolution française, des mercenaires suisses ont été chargés de défendre la royauté, les aristocrates et les lieux de pouvoir comme la Bastille et les Tuileries. Mais parmi ces soldats au service étranger, certains se révoltent et, alors qu'ils sont casernés à Nancy, prennent en otage leurs officiers. Pour cela ils seront massacrés, condamnés au gibet, à la roue ou aux galères. Quand les Suisses rebelles, enfermés au bagne de Brest, sont par la suite graciés par l'Assemblée nationale, ils deviendront des héros populaires, porteurs du message révolutionnaire et du fameux bonnet rouge, celui-là même que Louis XVI a dû enfiler pour tenter d'apaiser les sans-culottes. Ce bonnet rouge était en effet celui que les galériens condamnés à de lourdes peines devaient porter. Après Dix petites anarchistes, où Daniel de Roulet bousculait l'histoire d'une Suisse d'en haut contrôlée par l'argent, il nous raconte cette fois le destin d'une piétaille sacrifiée
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Sur les traces d'un best-seller français qui racontait Le tour de la France par deux enfants (8,5 millions d'exemplaires), Daniel de Roulet a suivi les fleuves et la côte atlantique où sont édifiés les 56 réacteurs nucléaires encore en service dans l'Hexagone. Il se renseigne sur l'histoire de chaque site, commente les prouesses des ingénieurs, documente l'épopée des pionniers, sans oublier le charme des paysages. Dix ans après la catastrophe de Fukushima, au lieu de dresser une fois de plus le bilan d'une industrie nucléaire qui, après un mea culpa du bout des lèvres, se présente désormais avec une stratégie teintée de vert, Daniel de Roulet a préféré un état des lieux quasi touristique et raconter in situ la réalité, notamment économique et sociale, de ces imposants « monuments » et des lieux qui les accueillent. Ou ont lutté contre.
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Dans cette suite de promenades-récits on suit Daniel de Roulet à travers une Suisse arpentée d'abord d'ouest en est, puis du nord au sud. Le protocole est simple : sur treize randonnées d'abord, aller de Genève à Rorschach dans le canton de Saint- Gall. Puis sur seize autres, aller de Porrentruy dans le Jura suisse, à Chiasso dans le Tessin. Pour chaque tronçon effectué, s'accompagner d'un écrivain, poète ou autre figure marquante liée, d'une façon ou d'une autre, aux endroits traversés.
On retrouve Tolstoï, Lénine, Paracelse, Goethe ou encore Rimbaud, mais aussi, évidemment, plusieurs classiques de la littérature suisse, d'Annemarie Schwarzenbach à Ramuz, en passant par Walser, Max Frisch, Agota Kristof ou Dürrenmatt.
Traversée de la Suisse géographique, certes, mais aussi intellectuelle, une «Suisse de travers» aperçue par la multiplicité des regards posés sur elle. Les promenades de Daniel de Roulet, tissées des citations des auteurs emportés, sont aussi des descriptions « en temps réel » des chemins empruntés, des vues qui s'offrent au marcheur, de la qualité des terrains empruntés... et sont souvent agrémentées du récit de quelque fait historique marquant.
Itinéraires de marche, itinéraires de pensée. Comme une sorte de guide atypique et littéraire de la Suisse, les vingt-neuf textes-étapes de Daniel de Roulet nous invitent dans une Suisse inédite, celle du marcheur contemporain qui, fort de ses propres réflexions, s'accompagne d'autres penseurs pour avancer - physiquement et autant que littérairement.