Dans ce journal, la princesse russe Hélène Galitzine (1912-1966) raconte la fuite familiale en 1917 après l'exécution de son père par les bolchéviques, sa jeunesse en Italie et son installation sur la Riviera. C'est dans les années 1930 à Nice, alors qu'elle a embrassé une carrière de couturière, qu'elle rencontre Matisse. Grâce à l'entremise de son amie et compatriote Lydia, modèle phare de l'artiste, elle posera à son tour pour de nombreux chefs-d'oeuvre de 1935 à 1940, notamment la série des blouses roumaines et La Musique, célèbre toile où il la peint aux côtés de Lydia.
À travers la parole de ce témoin privilégié de l'art du peintre fauviste, Une princesse modèle retrace une existence rocambolesque aux prises avec les tourments du siècle. L'odyssée d'Hélène Galitzine, de Saratov à Neuchâtel, nous offre une plongée fascinante dans le monde des russes blancs chassés par la révolution. Entre fracas de l'histoire et petits miracles du destin, portrait d'une femme déterminée, libre et fière.
D'un côté le record établi par de Bakker aux dépends d'Isner, à Wimbledon en 2010 : 6/0 en 16 minutes. De l'autre, les records explosés par le même Isner, face au Français Nicolas Mahut la veille, lors du même tournoi : record de durée (11h05, dont plus de 7h pour le dernier set), record d'aces (112 pour Isner, 103 pour Mahut), record de nombres de points gagnés, record de jeux et, bien sûr record de jeux dans le dernier set : 138.Ce match Isner-Mahut du 24 juin 2010 est devenu légendaire, avec son dernier set emporté 70 à 68. Mais ce livre évoque une foule d'autres grands moments du tennis, de records improbables, de statistiques effarantes (service le plus rapide : 249,4 km/h, par Andy Roddick en 2004), de situations invraisemblables, comme lorsque le public Romain lance des pièces de monnaie sur Björn Borg pour le déconcentrer lors de son match contre l'italien Panatta, en 1978. On y trouve également toutes sortes de "miscellanées" de la culture tennis, comme l'histoire du jeu (tennis vient du Français "Tenez", mot lancé par les joueurs de paume), la signification de tie-break (cassage de cravate ?) ou l'origine de la façon singulière de compter les points au tennis. Au moment de Roland-Garros, un petit livre érudit et réjouissant, pour tous les amateurs de la petite balle jaune !
Depuis maintenant plus d'un siècle, le naufrage du Titanic suscite une fascination universelle, au point d'être devenu un véritable mythe moderne et l'une des figures les plus emblématiques de l'idée de catastrophe technologique et de défaillance humaine.Essai littéraire et historique autant que méditation philosophique et politique, l'ouvrage de David Brunat s'appuie sur l'abondante littérature à laquelle cette tragique épopée maritime a donné lieu pour rendre compte des raisons de son immense retentissement depuis 1912. Il montre en quoi le naufrage du Titanic fait sens pour l'observateur des crises technologique, économique, morale, etc. que traverse notre époque troublée et hantée par la conscience de sa vulnérabilité.« Le Titanic, c'est la parabole de la vulnérabilité humaine, écrit l'auteur. La faillite retentissante de cette course au gigantisme, à la vitesse, à la rentabilité, aux records les plus grisants et les plus périlleux, nous parle dans les temps de crise que nous vivons. Le Titanic continuera sans doute encore longtemps à nous parler de choses difficiles : la mort, l'anéantissement des choses et des êtres, le déclin des civilisations, etc. Notre époque incertaine et tourmentée réunit toutes les conditions pour que le mythe résonne en chacun de nous. »David Brunat est ancien élève de l'ENS Ulm, docteur en philosophie et diplômé de l'IEP de Paris. Il a publié des ouvrages de philosophie politique (Egalité et Equité, 2003), sur le sport (Les Miscellanées du tennis, 2011) ou sur des phénomènes de société tels que la criminalité organisée (Histoires de la Mafia, 2012).
Figure historique de la lutte antimafia, le juge Falcone, sauvagement assassiné par Cosa Nostra en 1992, est un héros des temps modernes. Dans une Italie en mal de repères moraux, il continue d'incarner, vingt ans après sa disparition, le combat pour l'Etat de droit et des valeurs de courage, d'abnégation, de lucidité face à une corruption érigée en système. Souvent incompris et parfois haï de son vivant, il est devenu dans la Péninsule, et spécifiquement sur son île natale de Sicile, une figure historique vénérée, presque mythique.
Et pourtant, cet homme qui perça le premier les secrets de la mafia sicilienne et le paya de sa vie demeure un quasi inconnu en France. Exception faite d'un livre d'entretiens réalisé un an avant sa mort par la journaliste française Marcelle Padovani, aucun ouvrage en langue française ne lui a été consacré, aucune biographie de Falcone n'a été traduite de l'italien ou de l'anglais. Le livre de David Brunat vient combler ce manque en ressuscitant la figure du juge de façon particulièrement juste et originale.
Au fil d'une méditation personnelle et engagée empreinte d'une poésie tendre et mélancolique, l'auteur de Titanic et d'Histoires de la Mafia rappelle l'importance pour les sociétés démocratiques de ne jamais déposer les armes face au crime organisé. Magistrat hors pair doté d'une intelligence aiguë et d'une volonté implacable, amoureux de la Sicile et de la vie, fin lettré et francophile, Giovanni Falcone fut à sa façon un guide, un éclaireur.
Le présent ouvrage dessine le portrait d'un homme debout, d'un honnête homme fauché par les forces du mal mais qui continue à vivre dans la mémoire des hommes de bien. David Brunat, philosophe de formation, travaille dans la communication. Essayiste, auteur de Titanic, mythe moderne et parabole pour notre temps aux Belles Lettres (2013), il s'est penché depuis plusieurs années sur la question de la criminalité organisée et a publié en 2012 Histoires de la Mafia (Fetjaine - La Martinière).
Scandale ! Cette année, c'est un comité de personnalités extérieures qui choisira le nom de la promotion de l'ENA. Nouveau psychodrame à la française ! S'ensuit la comédie burlesque et cruelle du pouvoir et de la rue. Tour à tour, les administrations, les ministères, l'Élysée s'en mêlent, tandis que la fièvre gagne les journalistes, les artistes, les écrivains, sans oublier les sportifs.
Tractations, disputes, menaces et coups d'éclat : le grand cirque de la politique tourbillonne devant nos yeux alors que défilent sur scène affiliés et affidés, courtisans et spadassins, candides et imposteurs. Et le lecteur de découvrir que, depuis Rabelais, Montaigne, Molière et Beaumarchais, les splendeurs et les misères de nos guerres picrocholines restent d'actualité.
D'origine obscure, le mot "Mafia" a suscité de nombreux équivalents, synonymes, ou métaphores, parmi lesquels "La Pieuvre", "Cosa Nostra", "L'honorable Société", "Le Syndicat du Crime", ou "La Mano Nera". Symbole d'un monde occulte et violent, la Mafia effraie, intrigue et fascine.L'histoire de la Mafia est pavée non seulement de cadavres, mais aussi d'histoires extraordinaires, parfois difficiles à croire, mais toujours vraies. Et celles rapportées dans cet ouvrage le sont sans conteste.Ces histoires traitent pour l'essentiel de la Mafia sicilienne et de son surgeon américain, dans les années 30 à 60. Car cette Mafia demeure la matrice originelle, la référence première, le modèle indétrônable.Les chefs mafieux - Al Capone, Lucky Luciano, Toto Riina, Franck Costello, Bernardo Provenzano - ont inspiré des films célèbres qui ont tous connu des succès formidables, comme Scarface (Al Capone, dit "le balafré", avait d'ailleurs demandé à assister au tournage pour s'assurer que le héros avait l'allure et le panache souhaités), et bien sûr la trilogie du Parrain, qui eut un impact profond sur bien des membres du "milieu", qui se mirent à singer Don Vito Corleone.Le rôle des femmes, de l'Etat, de la famille et de l'église est également abordé dans cet ouvrage à travers des anecdotes parfois drôles, parfois tragiques mais toujours passionnantes.
Figure historique de la lutte antimafia, le juge Falcone, sauvagement assassiné par Cosa Nostra en 1992, est un héros des temps modernes. Dans une Italie en mal de repères moraux, il continue d'incarner, vingt ans après sa disparition, le combat pour l'Etat de droit et des valeurs de courage, d'abnégation, de lucidité face à une corruption érigée en système. Souvent incompris et parfois haï de son vivant, il est devenu dans la Péninsule, et spécifiquement sur son île natale de Sicile, une figure historique vénérée, presque mythique.
Et pourtant, cet homme qui perça le premier les secrets de la mafia sicilienne et le paya de sa vie demeure un quasi inconnu en France. Exception faite d'un livre d'entretiens réalisé un an avant sa mort par la journaliste française Marcelle Padovani, aucun ouvrage en langue française ne lui a été consacré, aucune biographie de Falcone n'a été traduite de l'italien ou de l'anglais. Le livre de David Brunat vient combler ce manque en ressuscitant la figure du juge de façon particulièrement juste et originale.
Au fil d'une méditation personnelle et engagée empreinte d'une poésie tendre et mélancolique, l'auteur de Titanic et d'Histoires de la Mafia rappelle l'importance pour les sociétés démocratiques de ne jamais déposer les armes face au crime organisé. Magistrat hors pair doté d'une intelligence aiguë et d'une volonté implacable, amoureux de la Sicile et de la vie, fin lettré et francophile, Giovanni Falcone fut à sa façon un guide, un éclaireur.
Le présent ouvrage dessine le portrait d'un homme debout, d'un honnête homme fauché par les forces du mal mais qui continue à vivre dans la mémoire des hommes de bien.
Tout commence avec une faute, ou plus exactement une tricherie, éhontée malvenue pour un premier échange. David vient de perdre son premier point face à Jean-Max dans une partie effrénée de tennis. Durant toute la partie, commentée avec fièvre et passion, David saupoudre ses analyses de relents historiques, citations et digressions philosophiques, en ayant toujours l'adversaire en ligne de mire.
Et si des clbrits d'hier revenaient la vie une plume la main pour s'adresser ceux qui font l'actualit aujourd'hui ? Une relecture savoureuse et grinante des temps forts de ces derniers mois. David Brunat donne la parole des figures historiques venues de tous les horizons pour conseiller, clairer, rconforter... ou engueuler certains de nos contemporains les plus en vue ! Ainsi peut-on croiser au fil de ces pages des pistoliers d'un jour nomms Steve Jobs, Mozart, Freud, Lucrce Borgia, Cloptre, Louis XIV, mais aussi Gaston Lagaffe, Snoopy, Paul le Poulpe ou encore James Bond. Aussi drles qu'rudites, leurs missives prouvent avec loquence que les leons du pass ne doivent pas rester lettre morte. Les destinataires de ces billets rarement doux, de Nabilla Michel Sapin en passant par ric Zemmour ou un djihadiste, sauront-ils les lire avec profit, amender leur conduite leur contact, gagner en sagesse et en lucidit ? voir !
La figure de Steve Jobs (1955-2011) et l'histoire d'Apple à la lumière des grands mythes modernes et antiques et à l'aune de la mythologie populaire américaine. C e livre est le premier ouvrage français sur Steve Jobs.
Explorer le mythe Steve Jobs, comprendre et décrypter comment un gamin génial de la Silicon Valley devient en quelques années un modèle, une source d'inspiration pour les entrepreneurs du monde entier, tel est l'angle d'approche de cette première biographie française du mythe contemporain.
Les biographies se multiplient, le sujet a été traité au cinéma, on parle même d'un opéra. Steve Jobs s'est employé tout au long de sa vie à mettre en scène sa marque et à forger sa propre légende avec une réussite insolente. Il a su innover, renaître après avoir connu l'échec, devenir l'objet d'une fascination presque religieuse, modeler l'univers des nouvelles technologies et créer une communauté planétaire d'utilisateurs et de fans. D'où provient cette énergie, cette vision, cette capacité à anticiper les envies des millions de consommateurs qui sont devenus adeptes de la marque à la pomme ?
Les auteurs ont mobilisé autant les mythes anciens que les mythologies américaines. Ils se sont plongés au coeur de l'histoire d'une marque porteuse de symboles forts et incarnée comme rarement par son fondateur. Steve Jobs est mort il y a trois ans, en octobre 2011, son aura est intacte. Apple poursuit son développement dans le respect de la dynamique insufflée par son créateur, son ombre tutélaire. Qui sont ses héritiers ? Qui sont les entrepreneurs visionnaires d'aujourd'hui, mus par la même faim de conquête et la même « folie » innovatrice ? Très accessible, Steve Jobs, figure mythique apporte des réponses, ouvre des pistes. Une approche originale qui crée des ponts inédits entre la pop culture du XXIe siècle et les mythologies antiques.