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Prix
Emmanuel Kant
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Critique de la raison pure marque un tournant dans l'histoire de la philosophie, une mutation dans l'interrogation philosophique : déplacer l'investigation d'une recherche en termes de vérité vers une recherche en termes de sens, comme réflexion sur les conditions de pensabilité d'un fait. Parce qu'elle entreprend de fonder une philosophie entendue selon un concept « cosmique », c'est-à-dire un système de connaissances ordonnées à ce qui intéresse tout le monde, la Critique nous fait pénétrer dans un XVIIIe siècle pour lequel rien de ce qui est humain n'est étranger au philosophe. Dans les sujets qu'elle aborde, comme dans les exemples qu'elle prend, la Critique est conduite à parler de tout. Grand inventeur de concepts, Kant se refuse à l'obscurité. Sa langue est technique, mais elle l'est dans un but de clarification. Ses innovations sont sémantiques, mais non lexicales. Son écriture a le souci d'allier constamment réflexivité et conséquence. Son lecteur s'en trouve formé autant qu'informé. C'est peut-être l'ultime vertu de la Critique : disposer son lecteur à pouvoir, par après, penser contre elle, mais grâce à elle.
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Publiée en 1788, la Critique de la raison pratique s'inscrit dans le prolongement de la Critique de la raison pure (1781) et des Fondements de la métaphysique des moeurs (1785). Elle est aussi l'expression des conditions subjectives de la moralité et l'explication de la loi morale.
Ferdinand Alquié, dans son texte d'introduction, rappelle les sources kantiennes (Leibniz, Wolf, Rousseau), le processus de construction du sujet moral, l'intérêt du sujet connaissant la possibilité d'un usage synthétique de la raison pure pratique sur le chemin de l'impératif catégorique, le rôle de la liberté à l'articulation de la volonté bonne et de la loi. Telles sont les voies d'accès au souverain bien « synthèse de la raison théorique et de la raison pratique, de la raison déterminant la nature et de la raison parant la loi ». -
Fondements de la métaphysique des moeurs
Emmanuel Kant
- Éditions Bordas
- Ulb Oeuvres Philosophiques
- 1 Mars 1993
- 9782040168575
"La volonté absolument bonne est celle qui ne peut devenir mauvaise, celle, par conséquent, dont la maxime peut être érigée en loi universelle sans se contredire elle-même. Ce principe est donc aussi sa loi suprême : Agis toujours d'après une maxime dont tu puisses vouloir qu'elle soit en même temps une loi universelle." Emmanuel Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs (Deuxième section).
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Qu'est-ce que les Lumières ?
Emmanuel Kant
- Classiques Garnier
- Lire Le Xviiie Siecle
- 1 Mars 2023
- 9782406135531
Le célèbre article d'Emmanuel Kant "Qu'est-ce que les lumières ?" constitue le centre de ce recueil. Il est accompagné de différents textes qui devraient contribuer à une meilleure perception de l'intertextualité des années 1780 et à une meilleure compréhension de cette période, dite de la Spätaufklärung.
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Ce volume contient la Préface intégrale de la seconde édition de la Critique de la raison pure, des extraits de la première Critique et quelques passages des Prolégomènes, court texte très éclairant qui permet d'entrer plus facilement dans l'oeuvre kantienne. Il est également proposé un plan de l'ouvrage et un vocabulaire particulièrement utile.
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Les textes présents dans ce volume sont tous issus de la Critique du jugement, classés par ordre croissant de difficulté. Ainsi, la première partie propose des textes d'un caractère descriptif, ou analytique, sélectionnés dans les passages les plus riches d'exemples, et qui n'exigeaient que peu d'explication. Cette partie se veut plus abordable que la seconde, qui rassemble des textes plus abstraits où se trouvent énoncés les problèmes du jugement esthétique et les solutions que permet la philosophie transcendantale : déduction du jugement de goût, résolution de l'antinomie, référence finale au supra-sensible. Un plan de la troisième critique et un vocabulaire très utile et éclairant accompagnent ces extraits.
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Pensées sur la véritable évaluation des forces vives
Emmanuel Kant
- Éditions Mimésis
- Philosophie
- 10 Décembre 2024
- 9788869764431
Les Gedanken de 1746 (1749) représentent le premier moment synthétique de la spéculation kantienne. La célèbre querelle des forces vives, occasionnée par Leibniz en 1686 à l'encontre de la philosophie cartésienne autour du thème de la conservation de la quantité de mouvement, y est abordée.
Emmanuel Kant (Königsberg 17241804), le plus grand philosophe allemand de l'Histoire de la Philosophie moderne.
Docteur qualifié en Philosophie de La Sorbonne (2015), Stefano Veneroni est actuellement chercheur à l'Institut pour l'Histoire de la pensée philosophique et scientifique moderne (ISPF) du CNR. En 2019, il a publié la première édition critique italienne du premier écrit de Kant (Mimesis, 4 vols.).
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Oeuvres philosophiques Tome 1 ; des premiers écrits à la critique de la raison pure
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 25 Novembre 1980
- 9782070109722
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Sur l'échec de tout essai philosophique en matière de théodicée ; sur un prétendu droit de mentir par humanité
Emmanuel Kant
- PUF
- 17 Janvier 2024
- 9782130842767
Si le mal est ce qui doit ne pas être, il place la métaphysique devant une alternative : prétendre saisir la rationalité du réel malgré le mal, ou prendre au sérieux l'exigence de penser le monde depuis le mal. La première attitude, caractéristique de ce que la tradition nomme la « théodicée », est selon Kant une illusion, dont la déconstruction ne laisse ouvert que le second chemin. Le suivre, c'est notamment s'intéresser au mensonge, que Kant présente comme un mal en toutes circonstances.
Cet ouvrage donne à lire les deux textes que Kant a consacrés à cette question, un choix de textes sur le problème moral du mensonge bienveillant, ainsi qu'une présentation de ce qui constitue une authentique métaphysique de la sincérité.
On y voit Kant produire l'une des rares légitimations philosophiques de la plainte, en même temps que s'efforcer à déterminer précisément ce que mentir veut dire. On y apprend également que la célèbre controverse entre Kant et Constant est largement le résultat d'un coup monté. -
Oeuvres philosophiques Tome 2 ; des prolégomènes aux écrits de 1791
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliothèque De La Pléiade
- 11 Janvier 1985
- 9782070110728
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Oeuvres philosophiques Tome 3 ; les derniers écrits
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliothèque De La Pléiade
- 22 Octobre 1986
- 9782070111060
Thomas de Quincey - pour marquer la prépondérance de Kant dans la philosophie occidentale - osait affirmer que si un lecteur prétendait être indifférent à sa philosophie, il faudrait supposer qu'il soit «parfaitement inintellectuel» ou, encore, « feindre, par politesse, de supposer le contraire». Avec ce tome III s'achève, dans la Pléiade, la publication des oeuvres du philosophe. Le lecteur, saisissant - ne serait-ce qu'intuitivement - les modifications apportées aux structures de la pensée par la construction de Kant, pourra ainsi avoir un libre et facile accès à l'-uvre d'un des philosophes qu'on ne peut «éviter». On sait trop que c'est à Kant d'abord qu'Heidegger dut s'affronter. L'éditeur a voulu restituer les oe uvres dans la simplicité de leur évolution chronologique. Si on peut penser que ce dernier volume n'apporte plus de découvertes majeures (il ne faudrait néanmoins pas oublier de quel poids la Métaphysique des moeurs pèse sur nos sociétés et ne pas nier que nous relevons encore du fantasme d'un Projet de paix perpétuelle), on pourra cependant mesurer de quel incessant travail de reprise et d'affinement la pensée de Kant est capable. Ferdinand Alquié - le maître d'oeuvre de cette publication - déclarait qu'«une édition de Kant n'est pas une thèse sur Kant». C'est donc à un humble travail de balisage que se sont
attachés ses divers collaborateurs pour guider l'homme curieux - donc susceptible de philosopher - dans cette oeuvre gigantesque qui, incontestablement et peut-être à notre insu -, nous a tous «fondés». -
Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique
Emmanuel Kant, Jean-michel Muglioni
- Éditions Bordas
- Ulb Oeuvres Philosophiques
- 16 Mars 1993
- 9782040180614
Les ouvrages de cette collection ont pour finalité première non pas de permettre aux lecteurs d'apprendre des doctrines philosophiques mais d'apprendre à philosopher.
Cependant philosopher ne consiste pas dans le simple exercice d'une méditation que ne confronte jamais ses raisons avec celles des autres, mais implique un dialogue avec les ceuvres philosophiques : « Il n'y a pas d'autre méthode de penser que de lire les penseurs » (Alain, Les Idées et les Ages).
Il faut donc lire les philosophes eux-mêmes, comme le demandent les programmes des concours d'entrée aux grandes écoles littéraires, scientifiques ou commerciales. Mais il faut les lire comme des philosophes, c'est-à-dire en philosophant soimême : identifier leurs thèses, saisir leur articulation, analyser leur argumentation, apprécier leur portée, se mettre, à leur égard, en situation de dialogue et de réflexion critiques. C'est le rôle du commentaire, des notes et de l'index des notions qui accompagnent chaque texte, d'aider l'apprenti-philosophe à mener une lecture effective, à discuter avec rigueur, et à produire l'explication qu'on attend de lui dans les examens et les concours.
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Des objets ». Qualifié d?ouvrage le plus génial et le plus contradictoire de toute la littérature philosophique, ce livre a apporté « une définition nouvelle de la vérité. Les choses ne se soumettent à nos idées que parce que l?esprit leur impose ses cadres » (C.
Serrus in Préface).
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C'est dans cette tentative de changer la méthode suivie jusqu'ici en Métaphysique et d'opérer en elle une révolution totale, suivant l'exemple des héomètres et des physiciens, que consiste l'oeuvre de cette Critique de la raison pure spéculative. Elle est un traité de la méthode et non un système de la science elle-même/ Mais elle en décrit tout de même la circonscription totale, tant par rapport à ses limites que par rapport à sa structure interne ; c'est que la raison pure spéculative a ceci de particulier en elle-même, qu'elle peut et doit mesurer exactement son propre pouvoir suivant les diverses manières dont elle choisit les objets (Objecte) de sa pensée et faire aussi un dénombrement complet de toutes les façons différentes de se poser les problèmes, en même temps que se tracer, de cette manière, tout le plan d'un système de métaphysique.
Emmanuel Kant.
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La religion dans les limites de la seule raison
Emmanuel Kant
- PUF
- Quadrige
- 2 Septembre 2020
- 9782130826477
La Religion (1793) confronte la raison à deux énigmes.
D'une part, comment le mal commis est-il possible ? Nous jugeons les auteurs des maux infligés aux êtres humains par d'autres êtres sans douter de leur appartenance à l'humanité (puisque nous ne jugeons que des humains), alors que le choix de les commettre est, pour un être raisonnable, incompréhensible. Énigme d'autant plus forte que l'humanité commet infiniment plus de maux qu'elle ne fait le bien.
D'autre part, la croyance est une énigme pour l'incroyant, comme l'incroyance l'est pour celui qui croit. C'est ainsi toute une part du référentiel selon lequel chacun déchiffre le monde qui nous reste mystérieuse dans les relations interpersonnelles, lors même que la pratique d'un culte est le plus souvent publique.
Le rapprochement des deux problèmes ainsi posés à la raison fait l'unité d'un livre qui, au moment où le projet des Lumières apparaît de nouveau d'actualité, en interroge pour nous à la fois les ressources et les limites.
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Au travers de ces articles, Kant se souciait d'une part de défendre les thèses de sa philosophie ou certaines objections qui lui procuraient l'occasion de les préciser, d'autre part d'en poursuivre l'exposé systématique et doctrinal qu'il projetait sous la forme d'une Métaphysique des moeurs: se formulent déjà ici quelques unes de principales thèses qu'exposeront en 1797 les Premiers principes métaphysiques de la doctrine du droit: la définition du droit, la distinction entre forme intérieure et forme extérieure de la législation, la faculté de contrainte, le contrat, les rapports du droit et de la vertu, etc.
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« Tous les progrès dans la culture, par lesquels l'homme fait son éducation, ont pour but d'appliquer connaissances et aptitudes ainsi acquises, à l'usage du monde; mais en ce monde, l'objet le plus important auquel il puisse en faire l'application, c'est l'homme : car il est à lui-même sa fin dernière. Le connaître, conformément à son espèce, comme être terrestre doué de raison, voilà donc qui mérite tout particulièrement d'être appelé connaissance du monde, bien que l'homme ne constitue qu'une partie des créatures terrestres.
Une doctrine de la connaissance de l'homme, systématiquement traitée (Anthropologie), peut l'être du point de vue physiologique, ou du point de vue pragmatique. La connaissance physiologique de l'homme tend à l'exploration de ce que la nature fait de l'homme, la connaissance pragmatique de ce que l'homme, en tant qu'être de libre activité, fait ou peut et doit faire de lui-même » -
Anthropologie du point de vue pragmatique et introduction à l'anthropologie
Michel Foucault, Emmanuel Kant
- Vrin
- 14 Janvier 2008
- 9782711619641
« Les rapports de la pensée critique et de la réflexion anthropologique seront étudiés dans un ouvrage ultérieur ». C'est sur cette note que s'achevait la brève « Notice historique » que Michel Foucault avait placé en tête de l'édition de sa traduction de l'Anthropologie de Kant (Vrin 1964). La note annonçait sans aucun doute l'ouvrage à venir, d'abord caractérisé, dès 1963, comme « le livre sur les signes », et qui paraîtra en avril 1966 : Les mots et les choses, une archéologie des sciences humaines.
En réalité, la courte notice historique, de trois pages, en ouverture de la traduction du texte de Kant ne proposait qu'un extrait fort réduit de ce qui avait constitué l'élément principal de la Thèse complémentaire soutenue en Sorbonne le 20 mai 1961 : Introduction à l'anthropologie de Kant, et dont Jean Hyppolite était le rapporteur. Si la thèse complémentaire, intitulée Genèse et structure de l'anthropologie de Kant, était restée inédite (à l'exception de la traduction de Kant), ce n'est pas que Foucault en eût été insatisfait : suivant les conseils des membres du jury, il allait bientôt, dès l'automne 1963, en faire le matériau central de son grand livre à venir.
D'où l'intérêt considérable de la présente édition qui donne pour la première fois l'Introduction complète, Genèse et structure de l'anthropologie de Kant, et qui permet ainsi au lecteur d'entrer dans l'atelier d'un penseur dont l'oeuvre entier aura été nourri par un débat critique avec Kant : qu'est-ce que l'homme? Qui sommes-nous? Comment se constituent le sujet épistémique et le sujet éthique? -
Doctrine du droit Tome 1 ; métaphysique des moeurs
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliothèque D'Histoire De La Philosophie
- 15 Novembre 2011
- 9782711624072
Bien que la Doctrine du Droit constitue la dernière tentative systématique véritablement originale de la pensée kantienne, elle ne peut être séparée de la réflexion du philosophe sur la Révolution française et son développement, à partir d'une histoire concrète, en apparaît assez contrasté. Les néo-kantiens ont vu justement que c'est la partie relative au droit politique et au droit des gens qui possède le plus grand intérêt. Pourtant, si l'on replace la Doctrine du Droit dans l'ensemble de l'oeuvre, on observera que c'est précisément la théorie de la propriété qui constitue le moment original de l'ouvrage : Kant avait, en effet, déjà développé dans ses opuscules Sur le lieu commun : cela peut être bon en théorie, mais ne vaut rien en pratique (1793) et le Projet de paix perpétuelle (1795) l'essentiel de ses vues concernant le droit politique et le droit des gens. Ce qui est important dans ce texte, si l'on y regarde bien, c'est la manière tout à fait originale dont Kant rattache à travers la théorie de la propriété le droit naturel au droit public. Disons en un mot que toute la théorie du droit naturel est en vue de l'État et justifiée par l'État, qui lui-même est un problème pour l'histoire en tant que lieu où la praxis humaine réalise l'idée politique.
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La religion dans les limites de la simple raison
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 4 Mars 1994
- 9782711611959
« Petit traité de théologie philosophique, et non proprement biblique » : c'est ainsi que Kant présente son ouvrage au théologien Matern Reuss en 1793. Cet ouvrage traite de la religion naturelle telle que la conçoit le philosophe de Konisgberg, c'est-à-dire une religion avant tout rationnelle et raisonnable. Son objet est en effet la foi de l'homme qui se fonde uniquement sur la raison : une foi en laquelle tout homme pourrait et devrait retrouver, par ses propres moyens, les principes moraux inconditionnés qui doivent diriger son action libre. Enseignement pratique et non science du divin, croyance traditionnelle et non révélée - mais qui ne condamne ni ne contredit toute révélation pour autant - la religion ainsi ramenée aux « limites de la simple raison » s'érige avant tout contre la superstition et l'enthousiasme, en tant que spiritualité véritablement universelle.
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Kant's Critique of Pure Reason (1781) is the central text of modern philosophy. It represents a profond and challenging investigation into the nature of human reason, its knowledge and its illusions. Reason, Kant argues, is the seat of certain concepts that precede experience and make it possible, but we are not therefore entitled to draw conclusions about the natural world from these concepts. The Critique brings together two opposing schools of philosophy : rationalism, which grounds all our knowledge in reason, and empiricism, which traces all our knowledge to experience. Kant's transcendental idealism indicates a third way that goes for beyond these alternatives.
Marcus Weigelt's lucid re-working of Max Müller's classic translation male the Critique accessible to a new generation of readers. His informative introduction places the work in contains a bibliography and explanatory notes.
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Quand on connaît la méchanceté de la nature humaine, qui se montre ouvertement dans les libres relations des peuples (tandis que dans l'état civil et juridique elle se voile sous la contrainte du gouvernement), il est toutefois étonnant que le mot « droit » n'ait pas été encore tout à fait banni, comme pédantesque, de la politique guerrière et qu'aucun État n'ait encore eu l'audace de se ranger publiquement à cet avis ; car on cite toujours ingénument Hugo Grotius, Pufendorf, Vattel, d'autres encore (tous déplorables consolateurs), pour justifier une offensive de guerre, quoique leur code, rédigé sous forme philosophique ou diplomatique n'ait pas et ne peut même pas avoir la moindre force de loi (parce que des États, comme tels ne sont soumis à aucune contrainte extérieure commune). Il n'existe pas un seul exemple qu'un État ait jamais été amené par des arguments étayés sur les témoignages d'hommes de cette importance, à renoncer à ses projets.
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« La logique est une science rationnelle non seulement selon la forme, mais selon la matière; une science a priori des lois nécessaires de la pensée, non pas relativement à des objets particuliers, mais bien relativement à tous les objets en général; c'est donc une science du droit usage de l'entendement et de la raison en général, non pas de façon subjective, c'est-à-dire non pas selon des principes empiriques (psychologiques) : comment l'entendement pense - mais de façon objective, c'est-à-dire selon des principes a priori : comment il doit penser ».
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« Sous le titre général : Le conflit des facultés, paraissent ici trois dissertations que j'ai rédigées pour des fins diverses et à des époques différentes; elles sont propres cependant à former, jointes à un ouvrage, une unité systématique; car je me suis, seulement plus tard, rendu compte qu'elles pouvaient, comme un conflit de la Faculté inférieure avec les trois Facultés supérieures, très bien se réunir (et ce pour obvier à leur dispersion) en un seul volume. » La Faculté inférieure est celle de philosophie; les trois supérieures sont celles de théologie, de droit et de médecine. A travers ces conflits, ce sont les problèmes de la liberté et de la vérité qui se posent une nouvelle fois à Kant.