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Gallimard
-
Oeuvres philosophiques Tome 1 ; des premiers écrits à la critique de la raison pure
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 25 Novembre 1980
- 9782070109722
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Oeuvres philosophiques Tome 2 ; des prolégomènes aux écrits de 1791
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Janvier 1985
- 9782070110728
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Oeuvres philosophiques Tome 3 ; les derniers écrits
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Octobre 1986
- 9782070111060
Thomas de Quincey - pour marquer la prépondérance de Kant dans la philosophie occidentale - osait affirmer que si un lecteur prétendait être indifférent à sa philosophie, il faudrait supposer qu'il soit «parfaitement inintellectuel» ou, encore, « feindre, par politesse, de supposer le contraire». Avec ce tome III s'achève, dans la Pléiade, la publication des oeuvres du philosophe. Le lecteur, saisissant - ne serait-ce qu'intuitivement - les modifications apportées aux structures de la pensée par la construction de Kant, pourra ainsi avoir un libre et facile accès à l'-uvre d'un des philosophes qu'on ne peut «éviter». On sait trop que c'est à Kant d'abord qu'Heidegger dut s'affronter. L'éditeur a voulu restituer les oe uvres dans la simplicité de leur évolution chronologique. Si on peut penser que ce dernier volume n'apporte plus de découvertes majeures (il ne faudrait néanmoins pas oublier de quel poids la Métaphysique des moeurs pèse sur nos sociétés et ne pas nier que nous relevons encore du fantasme d'un Projet de paix perpétuelle), on pourra cependant mesurer de quel incessant travail de reprise et d'affinement la pensée de Kant est capable. Ferdinand Alquié - le maître d'oeuvre de cette publication - déclarait qu'«une édition de Kant n'est pas une thèse sur Kant». C'est donc à un humble travail de balisage que se sont
attachés ses divers collaborateurs pour guider l'homme curieux - donc susceptible de philosopher - dans cette oeuvre gigantesque qui, incontestablement et peut-être à notre insu -, nous a tous «fondés». -
Kant n'est pas ce qu'on appelle communément un bon épistolier. La plupart de ses correspondants en témoignent et s'en plaignent, parfois directement à lui. Pourtant, lorsqu'il écrit, ses lettres valent parfois des livres; il suffit d'évoquer les célèbres lettres à Marcus Herz, ou à Lambert - il y expose sous un autre jour maints points de doctrine qui, bénéficiant de cette perspective différente, s'éclairent mieux. Cette édition ne se borne pas à publier toutes les lettres écrites par Kant, elle fait, en outre, une très large place aux lettres reçues par Kant de correspondants aussi prestigieux que Hamann, Lavater, Mendelssohn, Fichte, Schiller, etc. Ces quelque cinq cents lettres révèlent plus intimement ce que fut l'environnement affectif du premier penseur des Lumières, et la vie intellectuelle de l'époque entre Konigsberg, Berlin, la foire aux livres de Leipzig, le Paris de la Révolution, bref, tout le laboratoire de l'Aufklärung et de l'Europe au début de notre modernité.