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Le nouveau numéro de Légende est consacré à Frida Kahlo, artiste au destin singulier, broyée mais jamais brisée, qui sut faire des drames de sa vie la source d'une oeuvre multiple, ou` se mêlent modernité picturale et tradition mexicaine, engagement marxiste et exploration intime de son corps et de son esprit. Rarement le mot « légende », ce qu'il signifie de fiction mêlée au réel, n'aura si bien défini un personnage. Elle qui absorba le masculin dans le féminin et vice versa ; elle qui changea sa date de naissance pour naître au monde l'année de la révolution mexicaine (1910, au lieu de 1907, se rajeunissant de trois ans). Et bien sûr, malgré sa disparition prématurée, reste ce legs universel qui éclate dans ses oeuvres d'artiste majeure du XXe siècle, de ses autoportraits rêvés en scènes oniriques peuplées d'anges et de démons.
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On a tous en nous quelque chose des « quatre garçons dans le vent ». En neuf ans, les Beatles ont marqué les coeurs et leur art comme aucun groupe avant eux ni après. Au point, ironisait Lennon, de devenir plus célèbres que Jésus... Des générations entières - jusqu'aux plus jeunes - peuvent les reconnaitre par trois accords de guitare ou quelques intonations de Paul McCartney et de John Lennon. Avec des textes et des entretiens d'Antoine de Caunes, du chanteur M, de Mathilde Serrell, de Fabrice Drouelle, de Blandine Rinkel, de Michka Assayas, de Marc Lambron...
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Légende consacre son nouveau numéro à Lady Di, cette figure énigmatique dont la vie mouvementée contient tous les ingrédients d'un grand roman anglais. De ses engagements et ses frasques qui lui ont conféré un pouvoir d'attraction médiatique inégalé, aux théories du complot entourant sa fin tragique, retour sur une icône qui continue de soulever les passions, vingt-six ans après sa disparition.
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Depuis les années 60, Johnny Hallyday incarne tout un pan de la culture populaire.
Homme aux 53 albums, il est le premier à populariser le rock en France auprès d'une jeunesse qui se forme en tant que classe, un groupe homogène avec ses codes et ses pieds de nez à la raideur des pères: c'est alors la déferlante « Yéyé ». Idole des jeunes, Johnny devient le fer de lance des baby-boomers et des mutations de la France, avec l'industrie de la consommation, du blue-jean aux moteurs vrombissants, sacralisant l'américanisation de nos vies.
Il importe en effet cette imagerie d'outre-Atlantique, du blues, du désert et de la route, faisant de lui l'ami du peuple en plus d'un symbole de jeunesse éternelle. Son image évolue avec son temps: contestataire après mai 68, il épouse la vitesse et la furie des années 80, de la cocaïne à la démesure des concerts dans les stades géants.
Cette transformation en icône incontestable, mobilisateur des foules, qui électrise les masses, finit de l'ériger en marqueur social. Johnny contrevient au bon goût, à la culture légitime, aux codes bourgeois. Jugé ringard par une partie de la jeunesse, son image le précède, en totale autonomie. Ne plus s'appartenir, c'est le privilège des légendes. -
Il est la figure cardinale, celle dont on se réclame jusqu'à la récupération la plus grossière, une sorte de captation d'héritage qui frise parfois le ridicule. C'est un fait : le fondateur de la Ve République ne cesse de hanter la scène politique. L'attentat de l'OAS, auquel il réchappa en 1962, accéléra le dessein politique de de Gaulle : faire du président de la République, clé de voûte de nos institutions, un élu au suffrage universel. Mais soixante ans après, que reste-t-il de cette aura présidentielle ? Franz-Olivier Giesbert dresse un portrait iconoclaste du père de la Ve République. Emmanuel Macron nous donne sa vision de de Gaulle et des enseignements qu'il nous a légués. L'historien Michel Winock raconte le retour au pouvoir du Général en 1958. Ludivine Bantigny revient sur les événements de Mai 68. David Djaiz explique la politique d'aménagement du territoire, comme volontarisme d'État gaullien. Pascal Perrineau nous raconte pourquoi de Gaulle a cherché à assurer une légitimité populaire à ses successeurs. Enfin, Frédérique Neau-Dufour et Laurent Joffrin dressent un portrait de l'homme de lettres derrière le monstre politique.
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Légende n.6 : Brigitte Bardot
Eric Fottorino, Francois Vey
- Lgnd
- Legende
- 6 Octobre 2021
- 9782492371080
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Légende n.3 : Coluche
Eric Fottorino, Philippe Boggio, Antoine De Caunes, Jacques Attali, Maryse Gildas, Gerard" Depardieu
- Lgnd
- Legende
- 6 Janvier 2021
- 9782957265480
A` un an de la pre´sidentielle, Le´gende s'empare de la figure de Coluche pour questionner, a` travers l'agitateur, notre actualite´, qu'elle soit politique ou sociale.
Symbole d'un art populaire par excellence, Coluche est peu a` peu passe´ du personnage burlesque et emble´matique (le nez, la salopette) a` un statut d'ico^ne politique, parfois subversive, avec ses 16% d'intention de vote lors de la campagne pre´sidentielle de 1981.
Mais re´duire Coluche a` son image de trublion serait une erreur. Fondateur des Restos du Coeur qui ont distribue´ plusieurs milliards de repas depuis leur cre´ation, il fut aussi une ico^ne de cine´ma, comme l'atteste son César du meilleur acteur pour le film Ciao Pantin. Un personnage romanesque dont la pre´sence sce´nique, a` l'honneur ici gra^ce a` des photos saisissantes, ne saurait cacher totalement les fe^lures du clown triste, fantasque et bouleversant, que fut Michel Colucci.