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Arts et spectacles
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Le 1 des libraires Hors-Série : Miyazaki, un mythe au présent
Eric Fottorino
- Le 1
- Le 1 Des Libraires
- 25 Octobre 2023
- 9782377153084
À l'occasion de la sortie de son dernier film, le 1 fait paraître un hors-série exceptionnel sur Miyazaki. L'oeuvre du maitre n'est pas seulement une ode visuelle à la nature, à l'amitié ou au courage. C'est surtout un lieu où s'agitent les grandes questions de notre temps : jusqu'où faire confiance au progrès technique ? Comment protéger l'enfance de ce qui la menace ? Est-il possible de se prémunir du mal et de la guerre ? Autant de motifs qui jalonnent ses films. Il ne s'agit pas seulement d'affirmer que la nature est belle et que nous la piétinons. Mais de célébrer la possibilité d'échapper à la corruption et à la tentation de la destruction. Afin de retrouver pour un temps ce monde dont il nous a montré le chemin, monde de l'enfance perdue, du sauvage oublié et de l'harmonie à réparer.
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Depuis les années 60, Johnny Hallyday incarne tout un pan de la culture populaire.
Homme aux 53 albums, il est le premier à populariser le rock en France auprès d'une jeunesse qui se forme en tant que classe, un groupe homogène avec ses codes et ses pieds de nez à la raideur des pères: c'est alors la déferlante « Yéyé ». Idole des jeunes, Johnny devient le fer de lance des baby-boomers et des mutations de la France, avec l'industrie de la consommation, du blue-jean aux moteurs vrombissants, sacralisant l'américanisation de nos vies.
Il importe en effet cette imagerie d'outre-Atlantique, du blues, du désert et de la route, faisant de lui l'ami du peuple en plus d'un symbole de jeunesse éternelle. Son image évolue avec son temps: contestataire après mai 68, il épouse la vitesse et la furie des années 80, de la cocaïne à la démesure des concerts dans les stades géants.
Cette transformation en icône incontestable, mobilisateur des foules, qui électrise les masses, finit de l'ériger en marqueur social. Johnny contrevient au bon goût, à la culture légitime, aux codes bourgeois. Jugé ringard par une partie de la jeunesse, son image le précède, en totale autonomie. Ne plus s'appartenir, c'est le privilège des légendes. -
Le 21 juillet 2002, la Mairie de Paris lance Paris Plages. Depuis, chaque année, des amateurs de plus en plus nombreux attendent cet événement populaire qui métamorphose les quais de Seine en plages de sable où s'alignent transats, buvettes et bassins flottants. Cette manifestation s'inscrit en fait dans une longue tradition qui a fait des quais de Seine, un lieu convivial par excellence, propice aux rencontres et aux loisirs. Comme nous le rappellent des photographes comme Robert Doisneau, Willy Ronis, Janine Niepce ou Edouard Boubat, les Parisiens, bravant l'interdiction de 1923, se sont baignés dans la Seine jusqu'à la fin des années 1960. Plongeon du pont d'Iéna, bains de soleil sur l'île des Cygnes, ski nautique à la piscine Deligny, cours de madison au Vert-Galant, les Parisiens ont toujours su trouver des moyens de transformer leur ville en une vaste station balnéaire. Les textes de l'écrivain Eric Fottorino retracent cette histoire et ponctuent les différentes séquences visuelles de l'ouvrage autour de thèmes comme la baignade, la pêche, les sports nautiques, la flânerie ou le Paris Plages d'aujourd'hui.
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J'ai vu les derniers paysans ; photographies de Raymond Depardon
Eric Fottorino
- Denoel
- Grand Public
- 15 Octobre 2015
- 9782207125472
Du milieu des années 1980 à l'orée des années 2000, la France paysanne a jeté ses derniers feux, laissant place à une agriculture tournée vers les hauts rendements à base de puissantes machines et de chimie. Abreuvées de subventions par la Politique agricole commune (PAC), les exploitations céréalières et laitières se sont concentrées, abandonnant l'idéal coopératif au profit d'une vision entrepreneuriale de l'agriculture fondée sur le capital plus que sur l'humain.
À travers des portraits, des reportages et des enquêtes dans nos campagnes en voie de désertification, ce recueil dessine par petites touches sensibles le visage d'une France à présent évanouie. Percent alors les prémices de la mondialisation des échanges alimentaires, avec l'abandon progressif de l'attachement au sol, à un terroir et à des pratiques ancestrales du travail de la terre. La fin du xx e siècle vue du monde rural restera comme la confirmation de La Fin des paysans annoncée dès 1967 par le sociologue Henri Mendras, avec pour conséquence le crépuscule de ce que Fernand Braudel appelait L'Identité de la France .
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À l'occasion du centenaire de sa naissance, cet ouvrage propose de redécouvrir, à travers une sélection d'images plus confidentielles, un photographe d'exception.
Trouver un ordre dans le désordre, marcher pour regarder et garder l'oeil ouvert à toutes les surprises : Marc Riboud arpente pendant soixante ans la planète. De la vieille Europe des années 1950, avec ses banlieues ouvrières et ses bals populaires, aux paysages de la lointaine Asie, en passant par les plaines gelées de l'Alaska ou les déserts de la Chine, le photographe saisit " l'image juste ". Originaire de Lyon, Riboud entame à trente ans son grand voyage à travers le monde. Grande-Bretagne, Turquie, Algérie, Afghanistan, Inde, Chine, Japon, Mexique, Vietnam, Niger, Alaska... comprendre le monde requiert une observation attentive et pour se forger une opinion, le photographe se rend là où les sociétés bougent : grève des dockers en 1954 en Grande- Bretagne, Algérie lors de son Indépendance en 1962, Nord Vietnam en 1975, foules de la révolution islamique en Iran en 1979, sans oublier les métamorphoses de la Chine, du Ghana, du Japon... " La photographie ne peut pas changer le monde, mais le montrer quand il change ", soulignait-il. Ses images sont autant de rencontres avec d'autres peuples, que des invitations à découvrir la beauté de l'ailleurs. Au fil des routes poussiéreuses ou enneigées s'esquissent une science des cadrages, une recherche de l'harmonie. " Je tire mon chapeau au Marc géomètre et sensible ", salue son ami Henri Cartier-Bresson. -
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Dans la vallée de l'Omo, berceau de l'humanité, au sud-ouest de l'Éthiopie, les Suri parent presque quotidiennement leurs corps nus des plus belles matières que la nature a à offrir : collier en branchages et écorces, couronnes de fleurs, fruits ou graines, peintures végétales... Véritable terrain de jeu et d'expérimentation, les femmes et les hommes deviennent eux-mêmes une création artistique propre, en symbiose avec leur terre.
Hans Silvester nous invite à découvrir au fil des pages cette tradition qui confère à l'environnement son caractère sacré si puissant. L'inventivité esthétique des Suri sublimant les peaux et les allures offre un témoignage vibrant de leur culture, à l'heure du changement climatique qui menace leur paradis perdu.
Le talent de Hans Silvester, accompagné des mots d'Éric Fottorino, révèle ainsi toute la beauté de ces corps magnifiés et l'intensité du lien ancestral à la nature, comme une déclaration à un monde voué à disparaître. -
Légende n.6 : Brigitte Bardot
Eric Fottorino, Francois Vey
- Lgnd
- Legende
- 6 Octobre 2021
- 9782492371080
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Légende n.3 : Coluche
Eric Fottorino, Philippe Boggio, Antoine De Caunes, Jacques Attali, Maryse Gildas, Gerard" Depardieu
- Lgnd
- Legende
- 6 Janvier 2021
- 9782957265480
A` un an de la pre´sidentielle, Le´gende s'empare de la figure de Coluche pour questionner, a` travers l'agitateur, notre actualite´, qu'elle soit politique ou sociale.
Symbole d'un art populaire par excellence, Coluche est peu a` peu passe´ du personnage burlesque et emble´matique (le nez, la salopette) a` un statut d'ico^ne politique, parfois subversive, avec ses 16% d'intention de vote lors de la campagne pre´sidentielle de 1981.
Mais re´duire Coluche a` son image de trublion serait une erreur. Fondateur des Restos du Coeur qui ont distribue´ plusieurs milliards de repas depuis leur cre´ation, il fut aussi une ico^ne de cine´ma, comme l'atteste son César du meilleur acteur pour le film Ciao Pantin. Un personnage romanesque dont la pre´sence sce´nique, a` l'honneur ici gra^ce a` des photos saisissantes, ne saurait cacher totalement les fe^lures du clown triste, fantasque et bouleversant, que fut Michel Colucci.
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Cet ouvrage, Plantu, 50 ans de dessin, offre une rétrospective unique dans l'atelier de l'artiste. On y reconnaîtra sa manière bien à lui d'attraper ses « bons clients » - Mitterrand en danseur de hip-hop, Sarkozy et sa coupe au rasoir, Hollande en concombre -, tout le bestiaire politique qui a marqué la vie publique depuis un demi-siècle. Le caricaturiste du Monde nous ouvre aussi en grand les portes de ses enfers : ses dessins inédits, ses dessins interdits, censurés ou publiés au milieu des polémiques et des tensions, sur le confl it israélo-palestinien, les guerres des Balkans ou les représentations de Mahomet.
Dans ces pages intenses, Jean Plantu se raconte sans détour à Éric Fottorino pour dire ce qui fait penser son crayon. Ce qui l'énerve, ce qui l'indigne. Qu'il aborde ses débuts, ses combats contre l'intolérance et les excès de tous bords, son travail sur le Proche-Orient ou ses engagements au sein de sa fondation Cartooning for Peace, Plantu est toujours le même : entier, sincère, provocateur mais pas trop, à la limite de ce qu'il s'autorise pour pratiquer cet exercice à haut risque qu'il appelle le « dérapage contrôlé ». Un mélange de liberté et de responsabilité.
À travers quelques thèmes de prédilection qui sont autant de questions graves - comment dessiner après Charlie, comment Internet fait-il de la planche du dessinateur un terrain miné, comment expliquer au public français ou étranger jusqu'où il peut aller sans humilier -, Plantu offre un témoignage rare et exceptionnel sur son art chaque matin recommencé. À l'occasion de l'exposition « Plantu, 50 ans de dessin de presse » organisée par la BnF en mars 2018, ce marathonien du trait livre au passage un enseignement sur sa manière de dessiner, sur les chemins parfois inattendus qu'empruntent sa mine et sa pensée pour susciter le rire, le sourire, l'indignation, le malaise, et toujours la réflexion.
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Le temps suspendu
Eric Fottorino, Nicolas Vial
- Gallimard
- Albums Beaux Livres
- 8 Octobre 2020
- 9782072917493
"J'essaie de tourner mes chroniques vers le "dehors". Ce n'est pas un "moi" qui s'exprime, c'est un "moi" dans ce monde où nous rebondissons tous désormais, de jour en jour, comme des boules de flipper. Où je n'entends plus crier les enfants de l'école voisine, mais piailler les oiseaux. [... ] Mon but était d'y partager des choses à la fois intimes et universelles" . Dans cet entretien donné au Nouvel Observateur, Eric Fottorino présente son journal du Covid-19, publié quotidiennement sur le site de l'hebdomadaire Le 1 pendant toute la durée du confinement.
Durant ces 70 jours de chroniques, il aborde tous les sujets qui ont été au coeur de l'actualité française et mondiale : débats sanitaires, questionnements sur la liberté individuelle ou encore impact de la "distanciation sociale" sur les individus. Avec sa plume enlevée, Eric Fottorino livre une analyse pleine de finesse et de légèreté sur cette période irréelle, illustrée par l'humour noir des dessins de Nicolas Vial créés chaque jour autour des thématiques traitées.
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" Tout mon être était d'Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C'est à quarante-cinq ans passés que j'ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d'amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d'entreprendre le voyage, j'ai voulu récapituler ce que je savais. J'ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n'avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m'avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots. " C'est effectivement à un " beau voyage " que nous convie Éric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s'en amuse l'historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d'où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l'Afrique noire, de l'Inde aux contrées nordiques.
De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, accompagné par les superbes photographies d'Olivier Martel, Éric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l'argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés. Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu'il a racontée dans ses deux ouvrages L'homme qui m'aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel. Il évoque finalement le rôle important (et généralement tu par les médias) des Berbères dans les récentes révolutions arabes, surtout en Libye.
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« Chanteuses, danseuses, comédiennes, femmes aimantes, femmes aimées, femmes solaires, femmes crépusculaires, femmes fardées, femmes de tous les jours, femmes du dimanche, femmes de tête, femmes de fête. Femmes de mémoire, femmes d'avenir. Femmes.S'il existe un éternel féminin, mélange de grâce et de persévérance, de coquetterie et de fierté, de fiabilité aussi, de courage à l'effort et de don aux autres, alors Olivier Martel peut se targuer de l'avoir saisi à travers ces instantanés venus du monde entier » (Eric Fottorino). Loin d'être une tentative d'inventaire ce livre illustre une formidable chaîne humaine, dont chacune de ces femmes est un point d'attache : travaillant dans un champ de manioc en pays Agni ou une rizière au Vietnam ; fêtant la semaine sainte au Mexique ou le nouvel an chinois à Singapour ; apprenant l'art de l'opéra à Taipei ou celui d'être une « miss » à Mumbai ; portant la tradition à Pont-Aven ou le Flag Day sur Wall Street.
Dans les Territoires palestiniens comme sur les hauteurs du Guatemala, dans un temple au Cambodge ou une abbaye en France, les photos d'Olivier Martel et leurs lectures subtiles et poétiques par Eric Fottorino nous invitent à célébrer les femmes éternelles.
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Marée basse
Eric Fottorino, Eric Guillemot
- Gallimard-Loisirs
- Hors Serie Nouveaux Loisirs
- 28 Septembre 2006
- 9782742416554
« Lorsque la mer se retire, la vase a carte blanche, ou plutôt brune, pour se modeler au gré de qui l'effleure : les carènes de bateaux qui dessinent comme les empreintes de feuilles tombées d'arbres imaginaires et pour le moins géants, le vent qui plisse la surface meuble et découverte, les rivières et les bras de mer momentanément asséchés qui évoquent les artères d'un grand corps immobile. [...] À marée basse, la mer découvre aussi un autre monde, souterrain, sous-marin, pareil à autant de blessures, tout au moins de cicatrices, que la vase conserve comme une mémoire. Le bleu s'efface au profit de l'ocre et de la couleur rouille. Surgissent les traces du labeur, les tables des ostréiculteurs. Les mouillages deviennent moulages. Le paysage se fait lunaire, et il faut toute la force de l'imagination pour croire que, dans quelques heures, ce désor sera submergé et effacé comme sur une ardoise magique. »
Éric Fottorino.
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Enfants, l'écrivain Éric Fottorino et le peintre Bollo rêvaient de devenir champions cyclistes. Depuis, la passion du vélo n'a cessé d'inspirer leur oeuvre. Ils étaient donc destinés à se retrouver. C'est ce rendez-vous qui fait l'objet de ce livre.
Journaliste spécialisé en économie, Éric Fottorino a été directeur du Monde entre 2007 et 2011. Auteur de nombreux romans, il a obtenu le Prix Fémina en 2007 pour Baisers de cinéma.
Cycliste endurci, il a couru en 2001, à 41 ans, les six étapes du Midi Libre aux côtés des professionnels. Auteur d'un Petit éloge de la bicyclette, il fait partie, avec Antoine Blondin, Louis Nucéra ou Jean-Louis Ezine, de la confrérie des écrivains amoureux de la Petite Reine.
Né à Monaco en 1931, Jacques Bollo a fréquenté l'Atelier des Beaux Arts de Venise et l'atelier d'André Lhote à Montparnasse, puis il s'est installé à Sommières, dans le Gard. Ayant commencé dans l'abstraction, il est revenu à la figuration, faisant du vélo l'un de ses thèmes favoris. Pour lui, le vélo, symbole de la liberté, est un objet merveilleux. Il le montre, l'analyse, le démonte, l'écartèle. lui fait subir toutes sortes d'avanies et de métamorphoses. Des peintres célèbres (Fernand Léger ou Hélion) ont représenté des vélos, mais aucun, avant lui, n'en avait fait, pour la postérité, un sujet noble de la peinture - comme Cézanne avec ses pommes ou Morandi ses bouteilles. Grâce à lui, comme l'écrit Fottorino : " Les coureurs passent, les vélos restent. " Le tandem Bollo-Fottorino séduira tous ceux - randonneurs du dimanche ou amateurs de compétition - qui, une fois dans leur vie, se sont pris pour Fausto Coppi.