Filtrer
Rayons
Support
Littérature italophone
-
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs. -
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs. -
La plupart ne reviendront pas
Eugenio Corti
- Noir Sur Blanc
- La Bibliotheque De Dimitri
- 25 Août 2022
- 9782882507822
Mobilisé par l'armée italienne en 1942, Eugenio Corti, l'auteur inoubliable du Cheval rouge, prend part, comme jeune officier d'artillerie, à l'épopée du front de l'Est. Encerclées dans une poche aux côtés de la 298e division allemande, plusieurs divisions italiennes, désemparées, vont être anéanties par un ennemi féroce et un froid polaire. Seuls quelques-uns des 30 000 compagnons du jeune écrivain retrouveront leur patrie. De ce fourvoiement honteux que l'on s'efforçait d'oublier - l'alliance avec l'Allemagne -, la campagne de Russie était l'épisode le plus douloureux. Une génération entière avait été engloutie dans cette guerre qui n'était pas la sienne, absorbée à jamais par l'immensité russe et les camps. L'un des rares survivants de cet enfer en a rapporté un récit minutieux, insoutenable de précision, et pourtant porté par une inextinguible espérance.
Ce texte bouleversant est la trame historique ayant servi à Eugenio Corti pour écrire son chef-d'oeuvre, Le Cheval rouge. -
Le cheval rouge
Eugenio Corti
- Noir Sur Blanc
- La Bibliotheque De Dimitri
- 6 Février 2020
- 9782882505996
Roman autobiographique, Le Cheval rouge suit la destinée de jeunes italiens engagés dans l'armée de Mussolini. Certains meurent, d'autres témoigneront de la barbarie nazie et communiste, d'autres encore s'engageront dans la reconstruction politique de l'Italie d'après-guerre.
« On peut s'interroger sur les raisons de l'étonnant succès de librairie d'un livre qui ne s'accorde aucune facilité et qui a su créer, entre son auteur et ses lecteurs, un formidable courant de sympathie. Cela tient d'abord au caractère de témoignage que revêt ce roman : non seulement les personnages historiques qui le traversent, mais tous les événements historiques sont absolument et rigoureusement vrais. Mais Eugenio Corti a écrit aussi un très grand roman. Son souffle épique, la variété des registres stylistiques, la vérité et la puissance des passions emportent le lecteur dès les premières pages. Sans doute destiné à résister à l'épreuve du temps, Le Cheval rouge fait songer à Manzoni, ainsi qu'aux grands romanciers russes, à Tolstoï en particulier. » - François Livi, professeur émérite de langue et de littérature italiennes, Sorbonne
-
En 1941, Eugenio Corti a vingt ans. Il est inscrit à l'université, en droit, condition qui lui permet de retarder l'appel aux armes. Mais cela ne lui convient pas. « Tous les jeunes de mon âge sont impliqués dans cette grande guerre, je vais donc y aller. » Il renonce à son privilège et commence une formation d'officier. Il peut choisir sa destination et demande à être envoyé en Russie. Il y a une raison pour cela :
élevé dans une famille catholique, il estime douteuse la revendication du communisme d'être la réalisation de l'idéal chrétien, et il décide que la guerre est l'occasion de vérifier ce postulat.
Alors que les combats stagnent, il parle avec les habitants. Il découvre qu'il n'y a pas de famille qui n'a pas au moins un membre tué par le régime ou déporté en Sibérie, il écoute le récit des années terribles de la famine en Ukraine et des cas de cannibalisme. « Cette histoire m'a fait toucher la vérité de ce que saint Augustin avait écrit quinze cents ans plus tôt : soit vous construisez la cité de Dieu, soit inévitablement celle du prince de ce monde. Et je décidai que je devais dire ce que j'avais vu. » Cela deviendra le motif de sa vie, qu'il consacrera à rédiger Le Cheval rouge (L'Age d'Homme, 1996), son chef-d'oeuvre inspiré par son épopée en Russie.
Le présent ouvrage est le matériau de base de cette histoire : il s'agit de sa correspondance complète envoyée en Italie. Dans le sillage de Vassili Grossman, Corti se place dans le rejet des deux totalitarismes du xxe siècle : le communisme et le nazisme. Il s'agit ici de lettres envoyées principalement à sa famille.
L'auteur, pudique, ne voulant pas alarmer ses proches, tait l'horreur des combats. Et c'est dans les silences que le lecteur devine en creux que se déploie la terrible épreuve des soldats qui entameront une retraite apocalyptique décrite dans La plupart ne reviendront pas (De Fallois/L'Age d'Homme 2003).
Témoignage unique sur les conditions du front russe, Je reviendrai est le chaînon manquant de l'oeuvre d'Eugenio Corti, à la source de son oeuvre littéraire.
-
Joseph Staline, le " Petit père des peuples ", fut une idole du XXe siècle.
Le jour de sa mort fut un jour de deuil pour des millions d'hommes de par le monde. Mais nous savons aujourd'hui que le régime qu'il instaura fut le plus criminel de l'histoire.
Seule la littérature pouvait décrire convenablement les tragédies et les illusions répandues par le communisme - des illusions souvent déjouées par les âmes simples, et qui pourtant ont fasciné l'élite des intellectuels. A la suite de Soljénitsyne, Zinoviev, Koestler et Tchossitch, Eugenio Corti s'est attelé lui aussi au déchiffrement de ce mystère.
Pour cela, Corti a choisi la forme dramatique.
L'unité d'espace, de lieu et de temps rend cet épisode de la fin d'un tyran, mais non du système qui l'a créé, plus saisissant encore. Procès et mort de Staline nous frappe par la concision de son écriture. Cette qualité, ajoutée à de nombreux éclaircissements doctrinaux, fait de cette pièce une véritable dissection de l'imposture communiste.
-
L'histoire des révoltés de la Bounty par l'auteur du Cheval rouge (le « Guerre et Paix transalpin », selon Christiane Lesparre, du Figaro littéraire). L'histoire des révoltés est beaucoup plus incroyable que la mutinerie elle-même ; ce n'est pas la révolte contre le despotisme qui intéresse l'auteur, mais le destin des mutins après leur rébellion. L'illusion du paradis terrestre, l'idéalisme mortifère conduisent inévitablement à l'anéantissement de l'être humain. Comme dans Caton l'Ancien, comme dans La Terre des Guaranis, Eugenio Corti prend prétexte d'un épisode historique pour proposer une réflexion sur le monde contemporain sous une forme imagée, que l'auteur veut la plus « immédiate » possible.
-
Ce roman historique évoque l'épopée et la tragédie des guaranis au xviiie siècle, à l'époque des reducciones jésuites en amérique du sud.
On sait que ces missions jésuites auprès des indiens guaranis ont duré près de 150 ans, de 1609 à 1768. les terres des guaranis s'étendaient sur une surface immense, correspondant, en termes actuels, au nord de l'uruguay, au sud-est du paraguay et traversant le brésil et l'argentine. le fonctionnement des " réductions " était tout à fait particulier. toutes bâties sur le même plan - au centre du village se trouvaient l'église et un collège (l'enseignement pour les garçons et les filles était obligatoire pendant cinq ans), qu'entouraient des écoles d'artisanat et des ateliers - elles étaient gouvernées par un corregidor guarani, l'autorité spirituelle étant exercée par les deux jésuites - au maximum - qui vivaient dans chaque " réduction ".
L'élevage et la culture du maté étaient les grandes ressources de ces communautés, oú les guaranis, qui s'étaient volontairement mis sous la souveraineté du roi d'espagne, vivaient libres, dispensés du servage. la terre des guaranis nous fait revivre, à partir de 1740, la vie d'une de ces " réductions ", à l'époque de leur apogée puis de leur déclin. les razzias des bandeirantes, esclavagistes portugais du brésil, constituent une menace permanente.
Les appétits des grandes puissances sont manifestes. le traité signé en 1750 entre le marquis de pombal et ferdinand vi, au terme duquel l'espagne cède au portugal une grande partie du territoire des missions, sonne le glas des " réductions ". la suppression de la compagnie de jésus aggrave la situation des guaranis. ils ne pourront résister longtemps aux armées espagnole et portugaise qui imposent l'application du traité.
Mais l'idéal des " réductions " n'est pas pour autant effacé des terres ni des coeurs des guaranis, qui semblent pourtant condamnés à retourner à l'état nomade. eugenio corti a peint ici une superbe fresque historique sur trois générations, nous faisant suivre les vicissitudes d'une communauté qui ne plie pas devant la violence de l'histoire, et a créé des personnages inoubliables. la peinture de la vie quotidienne de la " réduction " et des éternelles passions des hommes, alternent avec d'admirables descriptions de scènes de batailles, de la forêt, de voyage vers les grandes villes, oú parviennent, tamisés, les échos des événements qui sont en train de bouleverser l'europe.
Dans ce roman, l'auteur du cheval rouge use d'une technique narrative inédite, d'une grande efficacité, qui situe le lecteur à la fois au coeur des événements et de la création littéraire, le plongeant dans une atmosphère captivante qui constitue sa signature.
-
-
Histoire d'Angelina et autres récits
Eugenio Corti
- L'Age D'Homme
- Au Coeur Du Monde
- 22 Août 2013
- 9782825141748
Avec ce nouveau livre, Eugenio Corti se consacre à la période historique qu'il affectionne le plus, le Moyen Âge, qu'il considère comme un paradigme de la civilisation chrétienne. Et il le fait en racontant l'histoire de la Bienheureuse Angélique (Angelina) de Marsciano (1377-1435), lointaine ancêtre de l'épouse de l'écrivain et compatriote de la célèbre Angèle de Foligno (1208-1309), soulignant ainsi la spécificité et l'importance du Moyen Âge dans l'histoire de l'humanité. Ce magnifique récit est solidement ancré dans les sources historiques, à l'instar de ses autres créations, Le cheval rouge, Caton l'Ancien, La terre des Guaranis ou L'île paradis.
La deuxième partie du livre contient quinze textes courts, écrits sur une période de quarante ans, qui, en plus de ses souvenirs inoubliables de la guerre, retracent les grands défis de 1968 (" De la contestation "), dressent des portraits d'amis (en particulier de Don Carlo Gnocchi, prêtre et bienfaiteur des enfants mutilés de guerre), offrent des récits religieux (" La description du paradis ", " Rapport sur l'Archange saint Michel ") et une inoubliable " Apocalypse de l'an 2000 ".
Ces réctis éclectiques résument le travail et la vie d'Eugenio Corti, le " Tolstoï italien ", et représentent une introduction idéale à son oeuvre immense.
-