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Fernandez/Ferranti
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Terre de contrastes, lieu de rencontre entre l'Occident et l'Orient, entre l'Europe et l'Afrique, la Sicile, sur son petit territoire, garde vivants, amassés côte à côte, les témoignages d'un passé exceptionnellement glorieux. Temples grecs et mosaïques byzantines, châteaux normands et jardins arabes, églises baroques et villas Liberty, de tout cela il reste des vestiges éclatants.
Le voyage commence à Palerme, étonnant concentré des civilisations des plus diverses. Les marbres mixtes qui ornent les églises, les angelots de Serpotta, les monstres de la villa de Bagheria, les ors de la chapelle Palatine et de la cathédrale de Monreale, voilà quelques-unes des splendeurs de la capitale sicilienne, sans compter la féerie des marchés et la sombre beauté des ruelles.
Puis arrive le grand tour : Trapani, la région des temples grecs, Ségeste et Sélinonte, avec un détour par l'îlot de Mozia, pour voir le fabuleux éphèbe de marbre retrouvé depuis peu ; ensuite les cités légendaires, Agrigente, Syracuse, Noto, Raguse, hauts lieux tantôt de la sérénité grecque, tantôt de la folie baroque. Après une halte à Catane, le périple finit avec l'ascension des volcans - Etna, Vulcano, Stromboli.
Là, dans la fureur des éléments, ne trouve-t-on pas le secret de cette magnifique poudrière de fantaisie et de génie qu'est la Sicile ?
Grand format 44.80 €Indisponible
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Née d'un marécage par la volonté de Pierre le Grand, capitale pendant deux siècles de l'empire russe, abandonnée par les Soviétiques qui préféraient Moscou à cette ville tournée vers l'Europe, Saint-Pétersbourg retrouve aujourd'hui son éclat.Sous la parure de neige et de glace qu'elle montre pendant l'hiver, ou par les nuits blanches et magiques de juin, il n'y a pas de paysage urbain plus harmonieusement homogène. Et dans peu d'endroits l'histoire et l'art ont laissé autant de souvenirs illustres : de Pierre le Grand à Catherine II, de Raspoutine à Lénine, de Pouchkine à Dostoïevski, de Tchaïkovski à Stravinski.Derrière le décor sublime que nous présentent les photographies de Ferrante Ferranti, Dominique Fernandez explore cet immense patrimoine culturel.Ville mythique, Saint-Pétersbourg livre ici ses secrets.
Beaux-livres 44.80 €Indisponible
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De naples à saint-pétersbourg, un lien très fort unit une demi-douzaine de pays, italie, allemagne, république tchèque, pologne, russie : la civilisation baroque, une parure éclatante de monuments, de statues et de tableaux - un art de vivre incomparable.
Les deux auteurs de ce livre, l'un avec la plume de l'écrivain, l'autre avec l'objectif du photographe, ont exploré à fond ce continent physique et mental dont les français s'approchaient jusqu'à présent avec méfiance. de rome à prague, de venise à vienne, de l'apulie bercée par le plaisir à la bohême violentée par l'histoire, la grande aventure baroque a dessiné comme un croissant géographique, territoire de la perle et de l'ange, de l'opéra et du gâteau, du putto moqueur et du squelette ricanant.
Exubérance vitale et sentiment de la précarité, goût de la fête et terreur de la mort eurent pour interprètes bernini et mozart, puget et caravage, rastrelli et les frères asam, mais aussi des méconnus, comme le peintre francesco cairo, les sculpteurs tchèques ou les architectes de bavière. récit d'un enchantement, livre de bord dans la tradition des grands voyages littéraires, hymne au triple génie plastique, musical et pâtissier de l'europe méridionale et centrale, promenade sensuelle et réflexion savante, la perte et le croissant offre le bilan de douze années de pérégrinations passionnées et de recherches érudites aux royaumes du désir, de la lumière et de la beauté.
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Bolivie : pays le plus méconnu d'Amérique du Sud, mais non le moins passionnant. A quatre mille mètres d'altitude, l'altiplano étire ses étendues démesurées, au pied des cimes qui culminent à plus de six mille mètres. Paysages vierges, magnifiques, vestiges intacts de l'origine du monde.
La présence humaine y est cependant très forte : majorité d'Indiens, pensifs et silencieux, doux et opiniâtres, qui obéissent à des rites immuables. Et l'histoire, l'art ont laissé des traces profondes, surtout à Potosi et à Sucre, deux capitales du baroque qui, si elles se trouvaient en Europe, seraient aussi célèbres que Sienne ou Prague. Même les villages les plus reculés renferment des fresques étonnantes, peintes par des artistes métis, aux murs d'églises en terre battue. Ainsi que de grands tableaux d'anges, cuirassés et casqués, indépendants de la tradition européenne. Enfin, les Missions témoignent de l'époque où les Jésuites, au nom de la religion, stimulaient, aussi bien pour l'architecture que pour la musique, la créativité des indiens.
Pureté originelle des espaces infinis et richesse de civilisation humaine : n'est-ce pas cette alliance paradoxale qui fait l'originalité de la Bolivie ?
Grand format 44.80 €Indisponible
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Qu'y a-t-il de commun entre les pieds de Pauline Borghèse, un faune romain, une Indienne en prière, un saint Sébastien baroque ? C'est là le secret de Ferrante Ferranti, que de nous révéler, à travers des civilisations différentes, un même courant de force et de beauté.
Sud-italien par l'origine, architecte par formation, voyageur par goût, ce photographe est l'auteur d'une oeuvre singulière, forte : jeu d'ombres et de lumières, quête du sens caché sous les formes, invention d'un langage qui relie le soleil aux ruines, qui raconte l'arrêt silencieux devant la pierre comme les dérives enchantées de l'errance.
Grand format 38.70 €Indisponible
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Berceau de la civilisation lorsque l'humanité s'est éveillée au bord de l'Euphrate, la Syrie a été, tout au long de son histoire, un carrefour entre l'Orient et l'Occident.
En parcourant le pays, on découvre de nombreux sites d'une rare beauté, chargés de la vie des peuples qui les ont créés et habités. A Doura Europos, les nomades du huitième millénaire avant J.-C. se sont arrêtés pour constituer une des premières sociétés sédentaires de l'histoire. Bosra et Palmyre - dont la splendeur ne cesse de fasciner les voyageurs - rappellent que la Syrie fut un haut lieu de l'Empire romain. Dans la vallée de l'Oronte ou dans le désert, surgissent châteaux forts des chevaliers, églises, citadelles, qui témoignent que les croisés chrétiens du Moyen Age se sont établis ici.
Mais nulle part le passé et le présent ne se rejoignent aussi bien que dans les deux grandes villes du pays : Damas et Alep. Damas, « paradis de l'Orient » selon Ibn Jubayr, avec ses madrasas, ses palais, ses caravansérails est-elle la ville sainte, fermée autour de la grande mosquée des Omeyyades ? Alep, sur l'antique route de la soie, avec ses souks, ses ruelles où l'on s'abandonne corps et âme, est-elle la ville de l'échange, du mouvement, de l'air qui souffle?
La réalité est plus subtile, répond Dominique Fernandez qui, tout en observant avec minutie la vie contemporaine, restitue aux lieux la richesse de leur histoire. Le parcours qu'il propose est magnifiquement accompagné par les photographies de Ferrante Ferranti qui a su saisir la lumière et la beauté de cette singulière terre de croisements.
Beaux-livres 45.15 €Indisponible
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" Est-ce d'abord le site ? Cet incroyable éperon de maisons dorées adossé à la montagne et ouvert sur l'infini de la mer ? La sauvagerie des hautes falaises qui le surplombent en contraste avec la douceur du littoral ? Est-ce d'abord l'atmosphère ? Une certaine pureté de l'air, l'allégresse du soleil, le jeu des ombres et des lumières dans les ruelles sinueuses ? A quiconque me demanderait : mais la Méditerranée septentrionale, c'est quoi, au juste ? Où faut-il aller la trouver ? En quel point exerce-t-elle sa plus grande force d'attraction ?, je répondrais : à Menton.
Ni la Côte d'Azur, bien saccagée aujourd'hui, ni son équivalent italien, la Riviera qui va de San Remo à Portofino, défigurée elle aussi par le béton, ne peuvent plus donner, hélas, la moindre idée de ce qu'est l'esprit méditerranéen... Mais à Menton, oui, subsiste ce miracle d'un lieu magnifique en soi, assez bien préservé des ravages de la spéculation immobilière, et qui entre dans le vingt et unième siècle sans rien avoir perdu de son antique séduction.
On ne retrouve guère qu'ici cette alliance unique de splendeur naturelle et de civilisation, d'exotisme et de mesure de tradition et de modernité "
Beaux-livres 28.00 €Indisponible
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Loin de l'image d'une ville-musée à la confluence des arts, Venise vibre de toute la gaieté italienne. Une douceur, un plaisir de vivre qui jaillissent des tableaux de Giambattista Tiepolo, de la musique de Vivaldi, du théâtre de Carlo Goldoni, des aventures de Casanova. Une dévotion aux sens à laquelle s'ajoute un esprit profondément républicain, ouvert au monde.
Dominique Fernandez nous raconte le glorieux passé de la Sérénissime, décrit le développement de l'art, rappelle les navigateurs audacieux, et dessine les contours de sa Venise personnelle en n'oubliant rien des lieux phares comme la place Saint-Marc, l'Accademia, les Zattere ou l'église San Zanipolo.
Illustré par les splendides photographies de Ferrante Ferranti, cet ouvrage redonne ses couleurs à la « cité des Doges » et révèle nombre de mystères vénitiens.
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Le radeau de la Gorgone ; promenades en Sicile
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Philippe Rey
- 12 Octobre 2017
- 9782848766287
Goût de la fête, amour du faste, exubérance théâtrale, violence dramatique, mais aussi : mutisme ombrageux, sentiment austère de la vie, attirance pour la mort, comment définir le génie sicilien ? Dans ce pays où les temples grecs voisinent avec les mosaïques byzantines, les mosquées arabes avec les églises baroques, toutes les civilisations se sont entrecroisées et mêlées. Terre chargée d'ans et d'histoire, et pourtant, malgré le poids des souvenirs archéologiques, restée d'une incroyable vitalité, témoignée par l'éclat de la littérature sicilienne, de Pirandello à Lampedusa, de Vittorini à Sciascia.
Dominique Fernandez pratique depuis plus de cinquante ans la Sicile. Ce livre est le récit de ses expériences, de ses découvertes, de ses émotions. Il a grimpé sur les volcans, longé les rivages, exploré les déserts, visité basiliques, cryptes, palais, villas, cimetières, soufrières, mines de sel mais aussi, mais surtout, vécu en compagnie de Siciliens, dans des villages dont il raconte la pittoresque évolution, le passage, en moins d'un quart de siècle, des anciennes coutumes féodales à un timide apprentissage de la démocratie.
Deux abondants cahiers hors-texte contenant des photographies de Ferrante Ferranti apportent au texte un commentaire visuel, qui nous plonge d'emblée dans l'atmosphère sicilienne, à la fois blanche et noire aux traits fortement contrastés, ou en couleurs comme la symphonie de la nature méditerranéenne. Jeux de la lumière et de la beauté, charme sensuel et grandeur antique, opulence et misère d'une île si attachante qui flotte au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Orient.
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Le nom seul de Florence éveille la nostalgie d'une époque où sur quelques kilomètres carrés se sont trouvés réunis tant d'hommes exceptionnels, où en trois siècles éblouissants toute la modernité est née. Les plus grands bâtisseurs, les plus grands peintres, les plus grands sculpteurs, la perspective, la coupole, le théâtre à forme ovale, les premiers opéras, les lois de la pesanteur, le télescope, la banque, que ne devons-nous pas à Florence ?
C'est le lieu du monde où la beauté du corps humain a été reconnue pour la première fois depuis l'Antiquité, adulée jusqu'à la vénération, immortalisée sous les deux espèces du David de Michel-Ange et de la Vénus de Botticelli, icônes qui ont fait le tour du monde.
Dominique Fernandez nous raconte la prestigieuse histoire de Florence, la prise de pouvoir et le règne des Médicis, décrit les figures de Dante, Machiavel ou Savonarole, parcourt les lieux phares comme Santa Croce ou Santa Maria Novella, visite le Dôme de Brunelleschi, les créations de Michel-Ange, les singularités des étonnants et trop méconnus peintres maniéristes...
Illustré par les splendides photographies de Ferrante Ferranti, ce livre ne nous fait perdre aucune des innombrables beautés de la « cité du lis », cette Florence encore aujourd'hui si vivante et si brillante.
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Imaginaire des ruines ; hommage à Piranèse
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Actes Sud
- 9 Février 2009
- 9782742782895
Conçu comme une confrontation imaginaire entre l'oeuvre de Jean-Baptiste Piranèse, célèbre graveur du XVIIIe siècle, les photographies de Ferrante Ferranti et les sculptures de Patrice Alexandre, Imaginaire des ruines propose une réflexion sur la place de la ruine dans l'art. C'est ainsi une véritable esthétique des ruines que Ferrante Ferranti, Dominique Fernandez et Patrice Alexandre nous permettent de redécouvrir aujourd'hui, à travers une exploration des grands lieux de l'architecture et la confrontation de leurs univers créatifs avec celui de Piranèse. Ils nous offrent, par leurs travaux respectifs, la possibilité de retrouver l'émerveillement de toute une époque devant le spectacle des ruines. Et avant tout, c'est un hommage qu'ils rendent à Piranèse, grand visionnaire de son temps, lui qui fut envoûté par cette magie au point de passer sa vie à les reproduire sous leur aspect réel et imaginaire. Photographies, mots et sculptures produisent des résonances contemporaines et poétiques de l'architecture de l'artiste vénitien.
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« Il y a plus de cinquante ans que je fréquente Rome, y étant venu pour la première fois en 1950, avec un groupe d'étudiants que leur aumônier emmenait en audience chez le pape, l'année déclarée sainte. En 1952, j'ai vécu une année entière à Rome, et, depuis, il n'y a pas d'année où je n'y sois retourné une ou plusieurs fois.
Rome a-t-elle changé en un demi-siècle ? C'est l'auteur de ces lignes qui a surtout changé. En 1950, je ne voyais, comme tout être humain, que ce que j'étais, à mon insu, programmé pour voir. Mais la plupart des beautés de Rome, je ne les voyais tout simplement pas, parce qu'elles ne faisaient pas partie de ce qu'on m'avait appris à admirer. Si je traversais la place Navone, j'avais plaisir à regarder la façade ondulante de l'église et à entendre le murmure des fontaines, mais sans prendre au sérieux ce qui me paraissait ne relever que d'une fantaisie gratuite, « amusante », sans me rendre compte que Bernini et Borromini avaient révolutionné l'art, sans comprendre que j'avais affaire à un nouveau langage qui m'eût permis de me libérer plus vite de la morale janséniste et puritaine qui m'avait façonné. » La diversité des chapitres (Le monde antique, Domus Aurea, Villa Hadriana, Palais, Villas et jardins, Églises, San Clemente, Saint-Pierre et le Vatican, Itinéraire Caravage, Itinéraire Bernin, Collines, Le Tibre, Fontaines et Bestiaire) dessine les contours de la Rome personnelle de Dominique Fernandez qui rend ainsi un hommage appuyé à cette ville qui a contribué à façonner l'écrivain qu'il est devenu.
Illustré par les splendides photographies de Ferrante Ferranti, cet ouvrage révèle bien des aspects méconnus de la « ville éternelle » et, surtout, renouvelle le regard de tout lecteur curieux de la redécouvrir.
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« J'ai été quatre fois à Palmyre : c'était le lieu le plus enchanteur de l'Orient, à la fois par la beauté exceptionnelle des ruines et par le paysage romantique qui les entourait. Maintenant que tout est détruit, j'ai voulu me souvenir de ce que cela avait été.
On arrivait à l'hôtel Zénobie, désuet, décati, construit dans l'enceinte du site, et d'emblée la légende de la grande reine planait sur la ville qu'elle avait portée à son apogée. Je ressuscite l'image de Zénobie qui avait osé se dresser, femme et Arabe, contre l'empereur romain Aurélien, chef de l'État le plus puissant du monde. Puis j'évoque ce qui restait du site, l'idée générale qui avait présidé à son ordonnancement, avant d'examiner en détail, mais toujours plus en amoureux qu'en érudit, les monuments qui ont subsisté, si poétiques : le théâtre, les temples, les tours funéraires. Avant de conclure par une réflexion sur l'iconoclasme, une des plus vieilles passions de l'homme, qui pousse une idéologie au pouvoir à faire table rase de celles qui l'ont précédée. » Dominique Fernandez.
Voici Palmyre racontée et montrée par deux voyageurs passionnés qui l'ont visitée à de nombreuses reprises. Ce site inouï, détruit en 2015 par la violence de Daech, est reconstitué par les photographies de Ferrante Ferranti qui en donnent une vision exhaustive (temples, agora et théâtre, colonnades et arches, camp de Dioclétien, tombeaux), faisant ainsi oeuvre de mémoire.
Palmyre apparaît alors dans sa splendeur, telle qu'on ne la reverra jamais.
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Sibéries
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 28 Septembre 2013
- 9782330019198
La Sibérie loin des clichés éculés, étendues désertiques, izbas misérables : de Moscou à Vladivostock, une succession de sublimes paysages, d'impressionnantes et modernes agglomérations qui portent, partout, les traces de l'histoire russe.
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28 mai 2010, Dominique Fernandez, accompagné d'une vingtaine d'écrivains, photographes, journalistes, acteurs, français et russes, embarque, au départ de Moscou, à bord du Transsibérien qui les mènera à Vladivostok, capitale de la Russie d'Extrême-Orient. Trois semaines sur les rails, et le bout du monde. De découvertes en réflexions, il livre, dans un récit émaillé de références littéraires et historiques, la Russie toute entière. Au fil du parcours et des paysages qui se succèdent, l'écrivain poursuit sa méditation, constate, observe, raconte, s'interroge. Une migration à la fois physique et spirituelle, aux allures de pélerinage.
De la place Rouge à Tchékhov, de la dictature stalinienne à la terrible beauté sibérienne en passant par Nijni-Novgorod, Irkoutsk et le fleuve Amour, Dominique Fernandez invoque écrivains et penseurs, Gautier, Dumas, Gorki, Tolstoï. Et, en toile de fond, persistante, l'ombre inquisitrice du passé soviétique. -
Mère Méditerranée
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Grasset
- Essais Grasset
- 26 Avril 2000
- 9782246592617
Analyse réaliste mais aussi évocation poétique du Mezzogiorno, Mère Méditerrannée a paru pour la première fois en 1965. Trente-cinq ans après, les choses ont-elles beaucoup changé ? Les villes de Naples et de Palerme, la Sicile, la Sardaigne, les Pouilles ont-elles cessé d'être ce mélange paradoxal de stagnation économique, de vitalité sans frein, de complaisance dans la misère et le crime, de richesse intellectuelle et humaine ? L'Italie du Sud reste la terre la plus mystérieuse d'Europe, à la fois incroyable réservoir d'énergies individuelles et accumulation immobile de retard et d'échecs.
Avec ses défauts, son génie, sa folie, je l'aime toujours de la même passion, à laquelle se sont ajoutés, pour enrichir la réédition de ce livre, la ferveur et le talent du photographe Ferrante Ferranti.
Dominique Fernandez.
Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti ont publié en collaboration une douzaine d'ouvrages, récits de voyages illustré ou albums, consacrés à divers pays : l'Europe baroque et méditerranéenne, la Roumanie, la Russie, l'Amérique du Sud.Grand format 24.00 €Indisponible
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Qu'on la vénère ou qu'on la critique, l'Académie française demeure une institution bien vivante. Depuis sa création en 1637 par Richelieu pour fixer les règles de la langue française, sa riche histoire est ponctuée par les élections de ses membres toujours abondamment commentées. Car si la « Vieille Dame » sut accueillir Corneille, Voltaire ou Hugo, elle rejeta tout de même Balzac et Zola.
C'est cette histoire que raconte Dominique Fernandez, académicien lui-même, dans un texte passionnant qui n'omet rien, réussites comme échecs, et invite à connaître de l'intérieur l'activité des « Immortels », notamment la rédaction de leur fameux Dictionnaire.
L'Académie française est aussi l'un des plus beaux lieux de Paris, situé quai Conti, dans l'ancien collège des Quatre-Nations construit par Mazarin. Les photographies de Ferrante Ferranti en font découvrir les multiples facettes - salle des séances, bibliothèque, salons, tableaux, marbres, collections - et décryptent les détails de sa somptueuse architecture, permettant ainsi au lecteur, à son tour, d'être « reçu sous la Coupole ».
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Baroque catalan
Jean-luc Antoniazzi, Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Belin
- 6 Octobre 2011
- 9782733503805
De 1650 à 1750, les commandes de retables se multiplièrent dans toute la région de Perpignan, avec plus de 400 pièces fabriquées. Ces chefs-d'oeuvre, merveilles de sculpture, de dorure et de peinture, sont des témoignages éclatants de l'art baroque : envolées de drapés, putti potelés, torsions des corps, décors exubérants, saints aux poses extatiques, gracieuses martyres... Ces trésors (parfois situés dans de modestes églises de villages, souvent fermées) sont encore méconnus du grand public. Proposant une récolte éblouissante de photographies inédites prises par Ferrante Ferranti, ce livre s'organise en trois grandes parties, chacune s'ouvrant par une photo pleine double page et toutes abondamment illustrées :
1. La gloire du baroque en Roussillon. Dominique Fernandez situe l'art catalan dans le courant baroque, souligne l'écho qu'on y trouve aux grandes oeuvres picturales (Poussin, Rubens) ou architecturales de l'époque.
2. Les hauts-lieux du baroque catalan sont explorés et décrits par Jean-Luc Antoniazzi : Baixas, Perpignan, Vinça et Ille-sur-Têt, Espira de Conflent, Prades et ses environs, Collioure, Prats de Mollo, La Tour de Carol et Llo, Font-Romeu.
3. L'iconographie sainte : successivement le Christ, la Vierge, les saints, les anges dans leurs diverses représentations. Pour chacune de ces séries un bref texte de présentation, suivi de plusieurs doubles pages d'illustrations légendées.
Beaux-livres 40.00 €Indisponible
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" Voilà une institution bien utile qui suscite autant de critiques parfois malavisées que de convoitises souvent suspectes, quand il suffit d'interroger l'histoire de l'art pour prendre la mesure imposante de son héritage et de son rôle actuel. Il y a beaucoup d'autres académies à Rome, remarquables et influentes, mais aucune ne lui ressemble tout à fait. Elle règne sans bruit, altière et vénérable, dans une autre dimension du temps qui surplombe l'effervescence du quotidien. " (Extrait de la préface de Frédéric Mitterrand) Où que l'on se trouve à Rome, il suffit de lever la tête, la villa Médicis trône au dernier étage avant le ciel.
Construite par le cardinal Ferdinand de Médicis au xvie siècle, achetée par Napoléon au xixe siècle, siège de l'Académie de France à Rome, elle a toujours fasciné et intrigué ceux qui n'ont pu franchir ses hauts murs.
Pour l'élaboration de cet ouvrage, la villa Médicis s'est ouverte à Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti : chambres d'apparat, appartements privés, salons, ateliers, Studiolo, façades sculptées, statues antiques, jardins, aucun de ses trésors n'a été omis. On croisera aussi au fil des pages les grandes figures qui l'ont fréquentée : Chateaubriand, Corot, Ingres, Berlioz, Bizet, Debussy, Balthus, pensionnaires et directeurs qui, au cours des siècles - et aujourd'hui encore -, ont donné une âme à ce lieu célèbre.
Un voyage dans le temps, au cour de la splendeur fragile d'une des plus grandioses et mystérieuses maisons du monde.
Cet ouvrage sera le seul beau-livre accessible au grand public sur la Villa Médicis.
Romancier et essayiste, auteur de Dans la main de l'ange (Prix Goncourt) et de Porporino ou les mystères de Naples (Prix Médicis), Dominique Fernandez, en compagnie de Ferrante Ferranti, a publié plusieurs beaux-livres à la suite de nombreux voyages : Rome, Saint-Pétersbourg, Palerme et la Sicile, Bolivie, Prague, Séville, Syrie, etc.
Ferrante Ferranti, architecte diplômé avec une étude sur la scénographie baroque, exerce aujourd'hui la profession de photographe. Il a publié une vingtaine de livres dont Rome, Les Pierres vivantes, Mont Athos et Inde (Philippe Rey, 2004, 2005, 2007 et 2008).Beaux-livres 45.00 €Indisponible
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Perle et le croissant -cart- anc edit
Ferranti/Fernandez
- Plon
- Terre Humaine
- 10 Décembre 1998
- 9782259183031
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Itinerrances
Ferrante Ferranti, Dominique Fernandez, Elisabeth Foch, Sylvie Germain
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 5 Juillet 2013
- 9782330019044
Itinerrances est une monographie consacrée au photographe Ferrante Ferranti. En écho à l'exposition présentée cet été à la Maison européenne de la photographie, cet ouvrage comprend trois parties.
La première - «Pierres sauvages, pierres vivantes» -, éclairée par un texte de Dominique Fernandez, raconte la naissance du regard chez un architecte qui se plaît à jouer avec les ombres et les lumières, «inventeur d'un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes». Ici, Ferrante Ferranti rend hommage à l'architecte Fernand Pouillon et au photographe Lucien Hervé, aux sculpteurs et graveurs antiques, à Michel-Ange, au Bernin, à Piranèse.
La deuxième partie - «Errances» - retrace les dérives enchantées de ses voyages - au cours desquels l'accompagne parfois l'auteur Élisabeth Foch (Birmanie, Éthiopie ou Japon) - et dépeint la diversité de ce qu'il découvre. De nombreux clichés d'enfants et de paysages naissent de ces rencontres.
La dernière partie - «Empreintes du sacré» - est introduite par une photographie de la chambre des étendards prise au sein du mausolée des ancêtres de Rachid Koraichi, plasticien avec qui Sylvie Germain a composé Les Sept Dormants (Actes Sud, 2004).
Par le biais de la photographie, Ferrante Ferranti exprime son intérêt pour les chemins de pèlerinage des nouveaux Mondes - le christianisme évangélisateur à la conquête du Pérou, de la Bolivie, du Mexique et même de l'Inde -, puis aborde la Passion du Christ.
Il présente des images (imagenes/icônes) comme des ex-voto. La Semaine sainte est traitée tel un chemin de croix mettant l'accent sur l'humanité et la compassion. Les formats carrés (6 x 6 cm) sont des portraits - saintes Faces -, des Christs sculptés au Brésil par l'Aleijadinho, le métis infirme. Leur font face des images de lieux, de rituels, réalisées partout dans le monde, du mont Athos à l'Inde, en passant par Ispahan, l'Éthiopie copte et musulmane, Bali ou Jérusalem.
Ferrante Ferranti, outre quelques commentaires de photographies isolées, rend hommage dans une postface à ses maîtres, par exemple le cinéaste Andrei Tarkovski ou le photographe Herbert List.
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L'or des Tropiques ; promenades dans le Portugal et le Brésil baroques
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Grasset
- 10 Février 1993
- 9782246468813
Poursuivant leur grand tour des territoires baroques commencé avec Le Banquet des anges (Plon, 1984) et le Radeau de la Gorgone (Grasset, 1988), les auteurs ont abordé au Portugal. L'art baroque y est né à l'époque des grandes découvertes, comme reflet des expéditions coloniales. Puis au Brésil, où la découverte de l'or, vers 1700, provoqua une floraison de villes et d'églises, de statues et de peintures, qui comptent parmi les plus hautes créations baroques dans le monde. Mais l'Or des tropiques, ce n'est pas seulement un parcours à travers les oeuvres d'art, c'est aussi le compte rendu des aventures quotidiennes inséparables d'un voyage au Brésil. Pittoresque des marchés, beauté exceptionnelle des garçons et des filles, visite à une favela de Rio, expériences directes de la violence, rencontres d'écrivains et de journalistes, portrait de Jorge Amado en ses lieux, sauvagerie des pistes rouges dans la savane, initiation aux rites afro-brésiliens du candomblé, tous les aspects de cet immense et fascinant pays sont évoqués, avec l'émotion et l'enthousiasme que suscitent la vitalité et la gaieté d'un peuple unique par son courage à affronter une réalité économique et sociale difficile. Ce livre s'inscrit dans la lignée des récits de voyages o^ù Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti ont entrepris d'explorer, après l'Italie, tous les pays de tradition méditerranéenne et latine.
Grand format 25.70 €Indisponible