Filtrer
Support
Langues
Littérature
-
La balade commence au palais du Louvre. On y surprend le lever du roi Henri IV. L'auteur nous promène ensuite dans tout Paris. Il nous fait franchir parfois de vieilles portes, comme celle aperçue au fond d'une ruelle du village de Noisy-le-Roi.
Le temps d'un instant, il fait revivre le chef de la bande Lauda qui, durant l'exécution de sa propre femme et de sa fille, vole le cheval de l'exécuteur au beau milieu de la place de Grève.
Pour nous, il entrouvre la porte des Archives nationales qui n'abrite pas que des vieux papiers. La machine infernale de Fieschi, le poignard de Louvel et l'habit porté par Damiens qui frappa Louis XV de son canif en constituent quelques preuves.
Les anecdotes sont nombreuses. Le ton est plaisant. Ici, Paris, revit, quartier par quartier. On le doit à ce livre insolite et au talent de ce formidable conteur qu'est G. Lenotre.
-
Fervent artisan de la Révolution de 1789 et de ses réformes, Cadoudal s'en détache en 1791 à la suite de la Constitution du clergé et de la levée en masse. L'échec des rebellions en Bretagne le conduit à rejoindre l'Armée catholique et royale de Vendée, où il prend part au combat contre les armées jacobines aux côtés de Bonchamps.
De retour en Bretagne, il continue la lutte, prend le commandement des Chouans dans le pays d'Auray, parvient à sauver ses troupes des colonnes républicaines lors de l'expédition de Quiberon.
Défenseur d'une chouannerie populaire, opposant à la domination des officiers émigrés, Cadoudal paya de sa vie sa lutte contre les excès de la Révolution et le totalitarisme de Bonaparte. -
La proscription des Girondins / par G. Lenôtre Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
-
G. Lenotre ne s'est jamais contenté de l'histoire officielle, celle des batailles et des traités. Mêlant avec bonheur veine romanesque et vérité documentaire, il s'attaque ici à un sujet de choix : la vie de Napoléon, de son internat au collège de Brienne au moulage de la tête impériale - en passant par l'épineuse question des faux Napoléons. Où l'on apprend que l'Empereur chantait faux, qu'il n'avait de l'orthographe que des notions très limitées, qu'il confondit toujours Smolensk et Salamanque, sans oublier que le pape Pie VII, le 14 frimaire de l'an XII, reçut pour sa cuisine douze pluviers dorés, ni bien sûr que le fidèle mameluk Roustam couchait devant la porte de son maître.
-
De l'instauration du culte de la déesse Raison aux activités troubles d'un agent qui manipule les royalistes et les Anglais, en passant par le curieux parcours d'un berger nommé par Saint-Just commissaire du gouvernement pour la Marne et les Ardennes, l'histoire de la Révolution est riche de destins étonnants dont la « grande histoire » ne parle pas. La pseudo-cousine de Charlotte Corday, les « terroristes » réprimés par le Directoire, tous sont les héros d'aventures les unes cocasses, les autres tragiques.
-
-
-
« Pour vous, [...] ont été écrits ces contes -?qui ne sont que des contes. Si parfois les éclaire quelque reflet de l'épopée française, je l'ai voulu ainsi dans l'espoir que la lecture de ces anecdotes vous donnerait, à l'âge où l'on ne s'amuse encore que des fables, la curiosité et le goût de notre histoire, plus belle que toutes les légendes et plus miraculeuse que toutes les fictions. » G. L.
RueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger. -
1793, la Vendée refuse la levée en masse, et prend les armes contre la République et la Terreur. Ancien lieutenant de vaisseau, François Athanase Charette n'était pas enclin à s'impliquer dans le soulèvement, quand ses métayers viennent le chercher. Il est entraîné ainsi que d'autres officiers à la tête de l'insurrection, au nom de Dieu et du Roi. Forte tête, il mène, durant deux ans, sa propre guerre contre les «?bleus?», jalonnée de succès et surtout de revers. Mais, quand tout semble perdu face aux colonnes infernales, il relève le courage de ceux qui l'entourent, les mène au combat, les pousse sur l'ennemi, et les maintient devant lui jusqu'à la dernière extrémité. Inaltérable, insouciant du danger, conscient du sacrifice entier de sa propre vie, Charette est une des figures les plus marquantes des guerres de Vendée. rueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger.
-
La petite histoire ; Napoléon ; croquis de l'épopée
G. Lenôtre
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 26 Décembre 1997
- 9782246137634
A la manière de Balzac, G. Lenotre se passionne pour Napoléon et nous révèle tout ce que l'histoire dédaigne: des précisions sur le "mot" de Cambronne, le départ de l'empereur pour l'île d'Elbe, ses talents musicaux... Un récit qui mêle l'humour et la rigueur historique.
-
Elle fut courte et peu gaie la lune de miel d'Aimée d'Aubigny qui épousait, à quatorze ans, le 3 juillet 1588, messire Gervais de La Roche, issu d'une noble famille d'Auvergne.
-
Ceux qui « ont vu la Révolution », pour G. Lenotre, sont les gens de l'ombre, les oubliés. C'est Jouy, que la Révolution amusait et qui jouait les ultra-royalistes pour se faire guillotiner, mais n'y parvint pas malgré ses farces et ses efforts. C'est Joliclerc, simple volontaire de l'an II, ou Philippe-Antoine Grouvelle, clerc de notaire et gratteur de violon, en ambassade à Copenhague. C'est Gateau, l'ami d'enfance de Saint-Just : il nous apprend que sous la Terreur, les proconsuls servaient à dîner des volailles avec leur tête, et les convives leur tranchaient le cou avec des guillotines miniatures.