Synopsis des enquêtes :
1- Études islamiques : des zaouïas à l'université.
Dans les deux facultés des Lettres et des Sciences humaines, la filière des études islamiques, créée en 1979 est un lieu où des professeurs salafistes diffusent une vision extrémiste de l'islam.
2- Le grand voyage d'Abou Hafs.
Le parcours d'Abdelwahab Rafiki, autrefois salafiste jihadiste connu sous le nom d'Abou Hafs et aujourd'hui partisan d'une approche plus humaniste de l'islam, éclaire l'histoire de la radicalisation, de l'Afghanistan au conflit en Syrie, en passant par les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca.
3- École publique : réformer pour ne (presque) rien changer.
La récente polémique sur la place de la philosophie dans un manuel d'éducation islamique montre les limites de la réforme des manuels scolaires, faite dans la précipitation et insuffisante pour contrer l'extrémisme.
4- Bir Chifa, le quartier de tous les extrêmes.
À Tanger, le quartier de Bir Chifa a fourni un des plus gros contingents de jihadistes partis pour la Syrie et l'Irak. Des brigades de la vertu y sévissent. À Bir Chifa, radicalisme religieux et délinquance cohabitent.
5- Jihadistes marocains : de l'Afghanistan à la Syrie.
Afghanistan, Al Qaeda, Irak, Daech... les jihadistes marocains ont été sur tous les fronts. Retour sur cette histoire et portraits des principales figures qui ont marqué ce mouvement.
6- Bilmawen : radicalisme contre rites ruraux.
Mixité, travestissements et inversion carnavalesque des rôles, les traditions populaires rurales sont une cible pour les radicaux, qui menacent tout un pan du patrimoine culturel.
7- Niqab : simple tissu ou posture idéologique ?
Le niqab ou la burqa symbolisent la fixation des salafistes radicaux sur la place des femmes dans l'espace public. Derrière le tissu, qui sont ces femmes ?
8- El Principe : jihad, trafic et discriminations.
Dans l'enclave espagnole de Sebta, le quartier de Principe est laissé pour compte. Apartheid, zone de non-droit et misère : un terreau idéal de radicalisation.
1. Les ouvrières clandestines de Mibladen.
Autrefois coeur économique de la région de Midelt, les mines de Mibladen sont aujourd'hui à l'abandon. Pour survivre, hommes et femmes descendent aujourd'hui ramasser les miettes de plomb et de cristaux. Sans aucune protection et au péril de leur vie.
2. Les torturées de Ksar Sountate.
Lors des événements de mars 1973 dans le Moyen Atlas, la répression s'est abattue sur toute la région. Ytto Khouya Saïd, Merrou Ouhami et les autres n'avaient d'autre tort qu'être les filles et les épouses de ceux qui ont été arrêtés et exécutés. Elles ont subi les pires atrocités.
3. La double peine des femmes Ninja de Berkane.
Berkane, eldorado de la clémentine. Mais l'eldorado ne concerne pas les ouvrières agricoles, travailleuses journalières et saisonnières, souvent venues d'ailleurs, qui subissent une double exploitation, économique et sexuelle.
4. Les femmes prêtées de Kalaat Sraghna.
À Kalaat Sraghna, des mineures sont données à des hommes qui signent avec leur père un « contrat » moyennant 20 000 à 60 000 dirhams. Une façon de contourner la loi, qui fixe à 18 ans l'âge de la capacité au mariage.
5. Les sans-papiers de l'Atlas.
Dans les régions montagneuses et enclavées de l'Atlas, des mariages sont conclus « à la Fatiha », sans aucun papier. Sans contrôle de l'âge des fiancées. Sans possibilité d'avoir un état civil pour les enfants, et de faire respecter les droits lors des divorces et des veuvages.
6. Les barmettate de Casablanca.
À Casablanca, le monde de la nuit est un gouffre qui broie des femmes, souvent mères célibataires et dans la plus grande précarité. Au détriment de leur dignité et de leur santé.
7. Violences envers les femmes : tour d'horizon.
Les associations tirent la sonnette d'alarme sur les chiffres concernant les violences faites aux femmes à travers tout le Maroc. Coups, viols, violences psychologiques, violences économiques. et indifférence des pouvoirs publics.
8. Victimes de la traite dans le Golfe.
Elles postulaient pour un poste de coiffeuse ou de manucure dans les pays du Golfe, elles s'y retrouvent sans passeport et contraintes à la prostitution. Des réseaux oeuvrent au Maroc pour piéger des jeunes femmes.
Enfance au Maroc : une précarité aux multiples visages, ce sont neuf enquêtes et reportages qui éclairent la situation de l'enfance en situation difficile. Pauvreté, exploitation économique, violences sexuelles, absence d'état civil, handicap, abandon, exclusion scolaire..., ces textes alertent sur l'absence d'une politique cohérente de protection de l'enfance au Maroc, et rend hommage au travail essentiel de la société civile.