Édifié entre 1533 et 1546 par Claude de Lorraine, duc de Guise, le château de Joinville est un des plus anciens témoins de l'engouement de la noblesse française pour l'architecture de la Renaissance et pour les décors inspirés de l'Antiquité. Malgré ses dimensions, il n'était à l'origine qu'une dépendance du " château haut ", consacrée aux fêtes et au repos, et entourée d'un luxuriant jardin qui lui valut de recevoir dès le XVIe siècle l'appellation évocatrice de château du " Grand Jardin ". Intérieurement très remanié au XVIIIe siècle et mutilé de ses lucarnes après la Révolution, il a fait l'objet au XIXe siècle d'une restauration approximative tandis que ses abords étaient transformés en parc à l'anglaise. Le domaine, propriété du Conseil général de la Haute-Marne depuis 1978, a recouvré aujourd'hui une partie de sa splendeur grâce à une importante campagne de travaux, qui a permis en particulier de restituer les volumes d'origine et de recréer un jardin dans l'esprit de la Renaissance. Devenu centre culturel de rencontre, le château organise des manifestations culturelles tout au long de l'année.
L'Inventaire recense, étudie et fait connaître le patrimoine historique et artistique de la France. Les "Itinéraires du patrimoine", conçus comme des outils de tourisme culturel, sont des guides sur les chemins de la découverte.
Alors que sont en train de disparaître les derniers témoins directs de la Grande Guerre, il importe d'entretenir la mémoire de ce conflit, matrice du XXe siècle et véritable guerre civile européenne.
Le département de la Marne fut parmi les plus meurtris, tant, au nord de son territoire, par la guerre de tranchées et les boucheries inutiles des offensives d'Argonne et de Champagne, qu'à l'ouest par la guerre de mouvement des deux batailles de la Marne. Les monuments de Mondement, de la ferme de Navarin ou de Blanc-Mont, le mémorial de Dormans et les cimetières militaires dont le nombre et la taille témoignent de l'intensité des combats, sont les principaux jalons de cet " itinéraire " s'adressant à tous ceux qui cherchent à comprendre et à méditer les raisons de ces sacrifices, tandis que les monuments aux morts communaux constituent, en contrepoint, le témoignage des populations civiles et des anciens combattants.
L'inventaire recense, étudie et fait connaître le patrimoine historique et artistique de la France. Les Itinéraires du Patrimoine, conçus comme des outils de tourisme culturel, sont des guides sur les chemins de la découverte.
Dominant un vaste horizon vallonné, le site de La Mothe n'est plus aujourd'hui qu'une colline herbagère coiffée de bois sombres. Le visiteur étonné y découvre des amas confus de pierres dont il perçoit mal, au premier regard, l'organisation, mais dont il pressent qu'ils sont les témoins d'un ancien cataclysme. Là se trouvait avant 1645 la cité de la Mothe. Promontoire avancé du duché de Lorraine, La Mothe fut emportée dans la lutte que se livraient le royaume de France et la maison de Habsbourg. La place fut rasée sur ordre de Mazarin, ses habitants chassés et le terrain reconquis par la nature devint un haut lieu douloureux de la mémoire lorraine.
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