Enfin un livre sur les Quilles de Neuf, telles qu'elles se pratiquent dans ces lieux de convivialité que sont la quarantaine de quilliers des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et des Hautes-Pyrénées .
Puisse cet ouvrage permettre à chacun, connaisseur du jeu ou néophyte, jeune ou moins jeune, pratiquant ou simple spectateur, Béarnais, Landais, Bigourdan ou d'ailleurs, de franchir la porte d'un quillier afin de prendre plaisir à la gestuelle des joueurs, au son clair du chant des quilles et à leurs envols .
L'auteur, Jan Bonnemason, Béarnais du Vic-Bilh, après nous avoir fait découvrir l'histoire et les règles de ce jeu, nous propose d'en apprécier toutes les nuances et les finesses à travers la parole (en langue béarnaise avec traduction française) d'adeptes de ce sport qu'il a rencontrés et qui ont su communiquer leur passion.
Un ouvrage qui ne se lit certes pas comme un roman... mais où l'on peut apprendre bien des choses, en particulier sur les similitudes lexicales voire syntaxiques d'un certain nombre de mots (plus de 1.000) tant basques que gascons. Il reste cependant difficile, parfois, de démêler l'écheveau entre basque, gascon, latin, castillan...
Mais on y apprend au moins une chose, c'est que les échanges linguistiques (et autres... évidemment) ont de tout temps existé entre Basques et Béarnais.
Alors venez découvrir ces parentés de vocabulaire sinon de langue... Une « pierre » importante à l'édifice de la connaissance mutuelle basco-béarno-gasconne !
Le français d'ici est cette langue aquitano-gasconne pratiquée dans la deuxième moitié du XXe siècle, à Bordeaux, capitale de l'Aquitaine ; nous l'avons retenue pour objet de notre étude. Langue constituée au cours de l'histoire, par les « apports » des différentes populations - issues en général de l'Aquitaine, au sens large, sans oublier celles issues de la péninsule ibérique qui ont contribué au peuplement de la cité gasconne.
Ce « français d'ici » (nous garderons cette appellation tout au long de notre ouvrage, la préférant à celle de « français régional », entachée à nos yeux d'une connotation lui déniant son statut de langue à part entière) qui - comme toutes les langues -, évolue et continue à vivre aujourd'hui même en 2008 en tant que variété constitutive de la langue française, ce qui est une idée encore peu couramment admise ; pour ne prendre qu'un exemple, une personne demandant de la « palanque » à son boucher n'a pas forcément conscience - ignorant le plus souvent le terme français « bavette de flanchet » -, d'employer un mot du français d'ici... (extrait de l'avant-propos).
Une étude linguistique, avec abondance d'exemples et index de recherche, qui ravivera certainement les souvenirs des locuteurs naturels qui s'y retrouveront avec surprise ou émotion, car ce français d'ici a été la langue de tous les jours des Bordelais de souche et d'adoption, même si la globalisation tend aujourd'hui à en gommer les traits les plus caractéristiques...
Jan Bonnemason nous convie, à travers l'étude des différents noms que portèrent les rues du Bordeaux historique, à une passionnante promenade dans le temps : temps historique, temps géographique, temps économique, temps linguistique de quand le duché d'Aquitaine était un des états en gestation les plus prometteurs de l'Europe du Moyen-Âge. Rappeler ces noms de rues, pour beaucoup disparus, et, peut-être, les voir refleurir au fronton des bâtisses du Bordeaux historique, permettront de redonner un peu de cette «gasconitude» à la ville qui en fut, si longtemps, le symbole.
Tout le monde connaît François Mauriac, le grand écrivain originaire de Bordeaux en Gironde.
Il devait être évident que, dans les débuts du XXe siècle, le jeune Mauriac avait été imprégné par l' « autre » langue - encore omniprésente au moins dans les classes laborieuses -, et méprisée sous le terme de « patois » : le gascon.
Dans ce court essai, Jan Bonnemason « traque » l'influence de la langue gasconne dans l'oeuvre romanesque de François Mauriac... Il la traque... et la trouve !
Janòt Bonnemason, originaire du Vic-Bilh, ancien conseiller pédagogique d'« occitan » (en Gironde), nous transmet ici quelques-unes des comptines, jeux et dits traditionnels gascons du Béarn. Et le terme de transmettre est certainement le plus adéquat car ces comptines sont un peu l'âme de la langue et de la culture gasconne.
C'est, avant tout, un livre à écouter, fait pour que retentisse la langue ; c'est un livre pour lequel il faut peut-être aller chercher les grands-parents - ou les voisins, ou les cousins...
D'autant que le choix des deux orthographes (la classique et la moderne) est bien pour réconcilier toutes les générations autour de ce qui reste primordial : la transmission de cette langue millénaire et que l'on entende encore longtemps :
Ninete bajole Qui se t'a heyt se t'ajole !
Janòt Bonnemason, originaire du Vic-Bilh, ancien conseiller pédagogique d'« occitan » (en Gironde), nous transmet ici quelques-unes des comptines, jeux et dits traditionnels gascons du Béarn. Et le terme de transmettre est certainement le plus adéquat car ces comptines sont un peu l'âme de la langue et de la culture gasconne.
C'est, avant tout, un livre à écouter, fait pour que retentisse la langue ; c'est un livre pour lequel il faut peut-être aller chercher les grands-parents - ou les voisins, ou les cousins...
D'autant que le choix des deux orthographes (la classique et la moderne) est bien pour réconcilier toutes les générations autour de ce qui reste primordial : la transmission de cette langue millénaire et que l'on entende encore longtemps :
Ninete bajole Qui se t'a heyt se t'ajole !
En langue béarnaise - et en choisissant, de nouveau, d'adopter les deux orthographes : l'une codifiée par l'Escole Gastoû Febus, l'autre, par l'Institut d'Etudes Occitanes, Janòt BONNEMASON, ce fils du Vic-Bilh, nous invite à poursuivre le voyage (initié avec Ninete bajole) au coeur de l'imaginaire gascon, où souvent, ici, les animaux se joignent aux humains, pour exprimer, au travers de faits quotidiens, quelques grandes lignes de la philosophie de la vie qui leur est propre.
Ce nouveau Dits d'ací. Arradits (avec traduction en français) convient à petits et grands, de sept à cent-sept ans, à la méditation, à la lecture ou à l'écoute - d'une centaine de dits et d'une trentaine d'historiettes, de fables, de contes -, à l'action, en entrant dans la ronde de nombreux jeux conviviaux et en fredonnant les paroles de l'immortelle langue...
En restituant aux Béarnais du Vic-Bilh, ces Dits enracinés, tisseurs de lien, entre hier et aujourd'hui, entre humble modernité et passé malicieux, Jean BONNEMASON offre à tout un chacun la possibilité de prendre ou de reprendre langue, à loisir.
Jan Bonnemason, Vicvilhon d'origina, qu'ei un amorós de la lenga que'u leguèn los son ajòus. Après Ninete bajole, Dits d'ací... Arradits e Vic Vilh ua lenga, un pèis qu'a causit de'ns presentar un florilègi de mei d'un centenat de bonurets lengatgèrs, pusats tostem a la hont, de las hemnas e deus òmis deu pèis son, mantenidors creators poètas de la lenga biarnesa d'ací e de bitara. Aqueras pèrlas a votz hauta tà exprimir ua pensada de faiçon sarrada e marcanta, aqueths dísers passats en arrepoèrs, aqueras maximas practicas d'arrèglas de vita o d'accions que son autant d'expressions esperituaus de las escadudas on punteja lo plaser de la paraula e lo plaser deus mots. Mots-imatges, tròbas poeticas de las finas, aqueths trèits d'esperit de ger e de uei convidant cadun a préner o tornar préner lenga, que son a saptar shens moderacion.
Jan Bonnemason, Vicbilhois d'origine, est un amoureux de la langue que lui ont léguée ses ancêtres. Après Ninete bajole, Dits d'ací... Arradits et Vic-Bilh une langue, un pays, il a choisi de nous présenter un florilège d'une bonne centaine de petits bonheurs langagiers, puisés toujours à bonne source, celle des femmes et des hommes de son pays, mainteneurs créateurs poètes de la langue béarnaise d'ici et de maintenant. Ces paroles à voix haute exprimant une pensée de façon concise et frappante, ces sentences passées en proverbes, ces maximes pratiques de règles de vie ou d'actions sont autant d'expressions heureuses et spirituelles où transparaissent le plaisir de la parole et le plaisir des mots. Mots-images, trouvailles teintées d'humour, d'esprit de finesse et de poésie, ces traits d'hier et d'aujourd'hui, conviant chacun à prendre ou à reprendre langue, sont à déguster sans modération.
Chaque pays a sa langue, chaque langue a sa chanson. Un pays est une langue, une langue est un pays.
Les mots d'une langue sachant tout d'un pays, l'auteur a choisi de faire raconter, aux mots de sa langue, son pays vicbilhois. Il les a interrogés et tenté de les faire parler.
Ainsi les noms de lieux et de lieux-dits nous révèlent-ils ce qu'ils savent, notamment, de la géographie et de l'histoire de ce pays.
Ainsi des textes divers, des mots-clés, des traits de la langue d'ici, font-ils apparaître, à la fois, la singularité de la langue vicbilhoise et son appartenance à la langue béarnaise.
Tout au long de l'évocation de nombreux faits de langue constitutifs de ce pays, transparaissent le plaisir de la parole et le plaisir des mots, pris par l'auteur, à « faire parler » la langue qu'il a reçu en héritage ; cette langue béarnaise du VIC-BILH, qui sait tout des gens de ce pays ; cette langue, qu'il a tenu à rendre et à faire connaître à tous les Vicbilhois, à tous les Béarnais, et plus généralement à tous les Gascons, Aquitains d'origine ou venus d'ailleurs.
Les jours avançaient... Le soleil semblait reculer, trop pâle, il ne brûlait plus, tout juste il réchauffait... Le ruisseau, la mer, beaucoup trop tièdes, s'assombrissaient en plus. La nature se préparait à un changement, un bouleversement qui l'obligeait à prendre les devants. Hugo n'avait pas voulut y penser, reculant toujours à demain car demain peut-être il se pourrait que... Mais le miracle n'avait pas lieu. Ces derniers jours, il agissait comme à son habitude, mais il était impuissant face au déroulement. Il passait même beaucoup moins de temps dans l'eau puisque les frissons couraient sous sa peau en sortant. La fontaine n'avait plus l'utilité de rafraîchissement et semblait ne plus tenir de rôle dans le décor. Le mois de septembre était déjà bien trop entamé.
Une histoire de perceptions de sensations d'opinions radicales souvent Souvent radicales parce que depuis qu'il est amoureux d'elle plus rien ne compte Il est le plus amoureux le seul amoureux Et parce que l'amour ne rend pas aveugle il sait qu'il peut tout arrêter Dire non Mais elle arrive à lui faire supporter ce qu'il exècre habituellement Alors il n'est pas trop inquiet quand elle l'emmène vivre à NewYork Là-bas la futilité se télescope avec son goût à lui pour l'absolu NY pose des tentations Enfin elle y succombe Inéluctable tromperie qui renvoie au narrateur sa propre image celle d'un homme qui s'est menti Et pour désamorcer l'emphase il y a l'humour omniprésent Humour noir pour rappeler que malgré l'orgueil et la pudeur du narrateur il y a « des choses qui font souffrir quand même »