Voici contée la formidable histoire des Vikings. De la Baltique à laM éditerranée, franchissant l'Atlantique, explorant le futur Canada, ils déferlent sur le monde connu, dont ils repoussent les limites.
Au pays du froid et des brumes, dans le vent furieux qui arrache la neige des sommets et hurle sur les plaines, le galop fantastique d'un cheval emplit soudain le ciel, déchirant la nuit et crevant les nuages.
Au rythme fou des huit sabots de sa monture fabuleuse, ce cavalier c'est le dieu Odin, le plus grand et le plus noble de tous, héritier du courage des géants et de la sagesse divine, fondateur de la race des hommes. Dans les neuf mondes de la mythologie nordique, les dieux ont fixé les règles immuables. Alors, jusqu'à la fin des temps, vont se déchirer l'aigle et le serpent, celui qui plane et celui qui rampe, l'oiseau de lumière et la bête des ténèbres.
Ainsi s'opposent la force et la ruse, en une lutte éternelle qui ne connaîtra ni vainqueur ni vaincu. Seul compte le combat. Ce qui vit, c'est ce qui lutte. Celui qui tombe les armes à la main ne meurt pas vraiment, il ne disparaît pas dans le néant comme le riche et le lâche, Odin l'accueille dans son Valhalla. Ici les guerriers - et eux seuls - vont connaître la vie qui commence après la vie. Hommes des bateaux et des fortins, conquérants des steppes et des océans, seigneurs des tempêtes ripaillent et festoient, mangeant à belles dents, buvant à plein gosier, servis par les Valkyries.
Le sang viking hérité de ses ancêtres mais aussi sa maîtrise reconnue d'historien du Nord qualifiaient naturellement Jean Mabire pour conter ces extraordinaires légendes.
Un livre original dans l'oeuvre de Jean Mabire dans la mesure où il fut, lors de la guerre d'Algérie, un officier parachutiste à la tête d'un de ces fameux commandos de chasse qui livrèrent une guerre difficile, mais efficace, aux katibas de l'ALN bien mises à mal par le plan « Challe ».Un livre original dans l'oeuvre de Jean Mabire dans la mesure où il fut, lors de la guerre d'Algérie, un officier parachutiste à la tête d'un de ces fameux commandos de chasse qui livrèrent une guerre difficile, mais efficace, aux katibas de l'ALN bien mises à mal par le plan « Challe ». Le thème principal reste la superposition bien typée de profils d'officiers de l'Armée française dessinés dans leurs attitudes, leurs motivations et leurs réflexions sur le conflit, la guerre, la nature humaine. L'auteur exalte l'honneur, la fidélité et la mort héroïque sans sectarisme : les activistes du FLN ont souvent plus grâce à ses yeux que les vieux officiers grassouillets et paresseux qui faisaient la guerre entre les murs d'une caserne. Le tout, bien qu'épique, n'étant pas non plus dénué d'humour, Commando de chasse est sans doute le livre qui résume le mieux la vie et l'oeuvre de l'auteur... À ceux des commandos de chasse : « On a comparé les commandos de chasse à des «têtes chercheuses». Je n'aime pas cette comparaison technique, car, justement, vous n'êtes pas des machines. Vous êtes des hommes au sens plein et noble du terme. C'est là que réside votre efficacité et votre force. Si vous avez du souffle, du muscle, un oeil perçant, une riposte prompte et foudroyante, vous êtes aussi un élément de contact humain avec les populations de cette province. Vous rassurez ces hommes et ces femmes terrorisés par les bandes rebelles et vous ramenez l'espoir dans leur coeur. Vous créez dans les djebels les plus reculés, pour le fellagha, un élément d'insécurité ; pour la population, un élément de confiance. Jeunes soldats de Métropole et jeunes Musulmans au coude à coude dans les commandos de chasse, et dans un même élan, vous faites partie de notre chance, de la vraie chance de notre Patrie. Vous êtes des jeunes hommes purs et droits. Je suis content de ce que vous avez déjà fait, je vous demande de nouveaux efforts, je vous en demanderai encore. Je sais que vous avez la Foi tranquille de ceux qui se battent pour un idéal juste et grand et que nous parviendrons tous ensemble à la Victoire » (Général d'armée aérienne Challe, commandant en chef).
Le 20 juin 1900, le baron von Ketteler, ministre d'Allemagne à Pékin, est assassiné.
Ce meurtre marque le début d'un siège qui va durer deux mois. Quelques centaines de diplomates, de missionnaires, de douaniers, de cheminots ou de commerçants sont assaillis par les fanatiques " Boxeurs ", auxquels se joignent les réguliers des " Bannières mandchoues ". Dans son palais de la Cité interdite, l'impératrice douairière Ts'eu-hi s'est juré de faire exterminer tous les " Diables étrangers ".
Les assiégés vivent dans des conditions atroces dues à la chaleur et à la famine. Et ils manquent d'armes... Le siège a réuni, dans le même camp investi, un flegmatique diplomate écossais aux immenses moustaches blondes, des Cosaques illuminés, un Irlandais coléreux devenu en un demi-siècle plus chinois que les Chinois, des vétérans de l'U.S. Marine Corps, des dizaines de prédicateurs protestants encombrés de leur marmaille, des petits marins nippons avec un colonel-samouraï, une poignée de matelots italiens fous de témérité, des Allemands taciturnes et impitoyables, quelques séminaristes qui font le coup de feu pendant que leur évêque s'empare d'un canon, des Autrichiens (pour la plupart croates) et des Français (presque tous bretons) destinés à se battre côte à côte avec des volontaires belges, un hôtelier suisse débrouillard, de froids Scandinaves autour d'un pasteur dément, un vieil hidalgo espagnol, un consul hollandais solitaire, un chef d'orchestre portugais et même une cantatrice russe qui chante tous les soirs des airs d'opéra, tandis que sifflent les balles et les éclats d'obus.
Près de la moitié des combattants alliés seront tués ou blessés. Mais, à la fin de l'après-midi du 14 août 1900, les assiégés de Pékin entendront soudain, au pied de la Muraille, le son aigre des cornemuses de l'Armée des Indes...
Avant qu'elles ne deviennent alliées, entre l'Italie fasciste et l'Allemagne national-socialiste se dressent non seulement la barrière des Alpes, mais aussi la frontière de la conception du monde : pour les Allemands, la race est tout ; ce qui comp¬te, c'est le sang. Pour les Italiens, c'est l'État, l'Empire. Pour Mussolini, dans le secret de son esprit, le dilemme n'est plus seulement « Moscou ou Rome », c'est aussi, c'est d'abord, en 1933 : « Rome ou Berlin ». Une des tâches les plus urgentes est donc d'attirer vers l'Italie les différents mouvements fascistes et fascisants de l'Europe et du monde, de les empêcher de tomber sous l'influence de l'Allemagne, qui commence, dans un délire de parades et de discours, à rassembler le vieux monde germanique, celui, qui voici deux millénaires regroupait ses tribus guerrières aux frontières de l'Empire romain. Aussi sont créés les Comitati d'Azione per l'Universalità di Roma ou CAUR (en français « Comités d'action pour l'universalité de Rome ») pour fédérer divers mouvements politiques européens favorables à la politique du Duce et à elle seule. Ce sont eux qui organisent le « Congrès international fasciste » à Montreux les 16 et 17 décembre 1934. Sont présents le français Marcel Bucard (Parti franciste), le belge Paul Hoornaert (Légion nationale), le roumain Ion Motza (Garde de fer), le norvégien Vidkun Quisling (Nasjonal Samling), l'espagnol Gimenez Caballero (Phalange), l'irlandais Eoin O'Duffy (Army Comrades Association), le néerlandais Wouter Loutkie (Front noir), le danois Frits Clausen (Parti national-socialiste danois), le suisse Arthur Fonjallaz, le portugais António Eça de Queirós (Nacional-Sindicalismo Português) et un représentant de l'Heimwehr autrichienne. L'internationale fasciste fut ainsi une brève tentative d'entente entre des mouvements trop directement inspirés de l'exemple mussolinien. La guerre d'Espagne semble bientôt exacerber l'Inter¬nationale fasciste. En réalité, elle marque l'entrée en scène du IIIe Reich qui va complètement supplanter l'Italie. En 1939, en ce mois de mars qui est celui de la guerre, tandis que le Führer entre à Prague le 15 et le Caudillo à Madrid le 27, le Duce sent brusquement sa solitude et son échec. Il ne sera plus le chef du fascisme universel, sous le signe de l'universalité de Rome, mais le second de cet inquiétant disciple qui règne de l'autre côté du Brenner. À la veille de la guerre, l'Internationale fasciste est morte. Adolf Hitler l'aura tuée.
En 911, le chef viking Rolf le Marcheur devient le premier duc d'un pays qui va désormais s'appeler la Normandie. En 1204, Jean Sans-Terre, après la chute du Château-Gaillard, perd son héritage normand. Entre ces deux personnages, pendant près de trois siècles, la Normandie a vu se succéder de nombreux souverains, vaillants ou rusés, paillards ou dévots, infortunés ou chanceux, dont le plus célèbre reste à jamais Guillaume le Conquérant, mort voici plus de neuf cents ans, en 1087.
L'écrivain-journaliste Jean Mabire, militant régionaliste lié au Mouvement Normand, publia en 1986, aux Éditions Lavauzelles une passionnante biographie des "Duc de Normandie". Ce sont ces textes que Guillaume Éloy, présentateur de TVNormanChannel, vous propose dans une série de trois DVD :
Acte I : Les Rollonides.
Acte II : Guillaume le Conquérant et ses fils.
Acte III : Les Plantagenêts.
DVD accompagné d'un livret de 24 pages richement illustré.
En 911, le chef viking Rolf le Marcheur devient le premier duc d'un pays qui va désormais s'appeler la Normandie. En 1204, Jean Sans-Terre, après la chute du Château-Gaillard, perd son héritage normand. Entre ces deux personnages, pendant près de trois siècles, la Normandie a vu se succéder de nombreux souverains, vaillants ou rusés, paillards ou dévots, infortunés ou chanceux, dont le plus célèbre reste à jamais Guillaume le Conquérant, mort voici plus de neuf cents ans, en 1087.
L'écrivain-journaliste Jean Mabire, militant régionaliste lié au Mouvement Normand, publia en 1986, aux Éditions Lavauzelles une passionnante biographie des "Duc de Normandie". Ce sont ces textes que Guillaume Éloy, présentateur de TVNormanChannel, vous propose dans une série de trois DVD :
Acte I : Les Rollonides.
Acte II : Guillaume le Conquérant et ses fils.
Acte III : Les Plantagenêts.
DVD accompagné d'un livret de 28 pages richement illustré.
En 911, le chef viking Rolf le Marcheur devient le premier duc d'un pays qui va désormais s'appeler la Normandie. En 1204, Jean Sans-Terre, après la chute du Château-Gaillard, perd son héritage normand. Entre ces deux personnages, pendant près de trois siècles, la Normandie a vu se succéder de nombreux souverains, vaillants ou rusés, paillards ou dévots, infortunés ou chanceux, dont le plus célèbre reste à jamais Guillaume le Conquérant, mort voici plus de neuf cents ans, en 1087.
L'écrivain-journaliste Jean Mabire, militant régionaliste lié au Mouvement Normand, publia en 1986, aux Éditions Lavauzelles une passionnante biographie des "Duc de Normandie".
Ce sont ces textes que Guillaume Éloy, présentateur de TVNormanChannel, vous propose dans une série de trois DVD :
Acte I : Les Rollonides.
Acte II : Guillaume le Conquérant et ses fils.
Acte III : Les Plantagenêts.
DVD accompagné d'un livret de 24 pages richement illustré.
Parmi les figures admirées de longue date auxquelles Jean Mabire redonna vie le temps d'un livre, avec tout l'enthousiasme communicatif qui le caractérisait, il manquait un nom. Un nom, ou plutôt deux : Émile Driant, aussi connu sous le pseudonyme anagramme de Capitaine Danrit. Officier - il fut tué au combat aux premières heures de la bataille de Verdun, le 22 février 1916 - et romancier visionnaire, surnommé « le Jules Verne militaire » de son vivant (avec l'assentiment de ce dernier, s'il vous plaît !), Driant était un homme taillé sur mesure pour la machine à écrire de Jean Mabire.
Considérable à tous les points de vue, l'oeuvre de Driant jalonne la longue carrière d'écrivain de Jean Mabire. Driant/Danrit avait, sinon tout prévu (La Guerre fatale entre la France et l'Angleterre n'eut jamais lieu), tout imaginé, des guerres modernes du XXe siècle (les trois tomes de La Guerre de demain : La Guerre de forteresse, La Guerre en rase campagne, La Guerre en ballons) aux luttes des races et des religions (L'Invasion noire, L'Invasion jaune). Ni la montée en puissance des États-Unis, ni la modernisation à marche forcée du Japon n'échappèrent à sa sagacité.
Driant termina d'écrire son dernier roman, La Guerre souterraine, dans les tranchées du bois des Caures en 1915. Jean Mabire nous laisse un tapuscrit complet, qui démêle l'écheveau d'une bibliographie prolifique, rendue confuse par la propension de Driant à écrire des romans fleuve, comprenant plusieurs tomes, eux-mêmes scindés en autant de volumes que de sous-parties. Une clarification bienvenue pour les collectionneurs. Le titre du livre, Driant Danrit, frappant, concis, est aussi de lui.
Les quatre écrivains de ce livre furent sans grandes nuances, partisans de la collaboration avec le IIIe Reich, ralliés à l'idée qu'ils se faisaient du régime national-socialiste et surtout séduits par la perspective d'une grande Europe, qui ne pouvait se faire que sous une direction germanique. En un mot, ils furent davantage - à les lire - des socialistes européens que des nationalistes français. Leur Europe était une « vision », un « rêve », affirme le titre de ce livre. Elle n'en eut pas moins une réalité, que la qualité du style sait parfois donner à ce qui est romantisme au mieux, enfantillage dans un sens noble, cauchemar au pire. Du moins, furent-ils sincères, effroyablement sincères, ce qui va bien au-delà des ambitions et des velléités. Ils furent aussi courageux. Du moins, à un moment ou un autre. Même si ce n'était pas leur métier, ils furent souvent des sortes de « soldats politique », totalement persuadés que l'écriture pouvait aussi devenir une arme. Le « doyen », Édouard Dujardin, fêta ses quatre-vingt ans à l'Institut allemand, après avoir été le pionnier du mouvement wagnérien en France. Alphonse de Châteaubriant, dont le reportage sur la nouvelle Allemagne, La Gerbe des Forces, devait provoquer un immense succès tout à la fois de scandale et de séduction. Abel Bonnard, sorte de philosophe du temps des Lumières, un peu égaré dans son siècle, mais qui n'en devint pas moins ministre de l'Éducation nationale. Jacques Chardonne qu'on eut sans doute beaucoup surpris en lui révélant qu'il « faisait de la politique », alors que son récit Le Ciel de Nieflheim fut une véritable apologie de l'Allemagne et du national-socialisme.
Va découvrir les différents corps d'armées qui composaient les forces SS, leur organisation et leurs particularismes. Parmi elles, la Leibstandarte SS Adolf Hitler, les régiments Deutschland, Germania et Der Führer, ou encore la division Das Reich et les régiments d'infanterie Totenkopf Ce livre richement documenté de photos est un des plus connus de son auteur, le romancier et historien normand Jean Mabire.
Cet ensemble de chroniques politiquement incorrectes (ou quand l'écrivain politique ne peut se séparer du militant politique) - qui s'étendent sur trente années du XXe siècle - constitue en quelque sorte le parfait condensé des opinions de Jean Mabire, homme de culture et de mémoire. La subtilité, la richesse de ses analyses, ses références littéraires et historiques, surprendront sans doute ceux qui ne le connaissent qu'à travers ses livres de guerre ! Sans tabous, mais avec beaucoup de finesse, Jean Mabire traite des sujets les plus divers et notamment des identités régionales charnelles et de l'Empire européen qu'il nous reste à construire, d'écologie, de la façon dont on est passé d'une fracture activistes/conservateurs à la situation politique plus complexe qui ne favorise plus que les forces capitalistes internationales, mondialistes et cosmopolites. Jean Mabire tire les leçons du passé et offre des clés pour l'avenir à qui est prêt à trouver les bonnes serrures. Ce recueil est une référence pour celui qui cherche un corpus à la fois simple et rigoureux et déjà... archéo-futuriste.
S'il faut aborder un sujet où les mots « intelligence » et « talent » sont partout présents, c'est bien l'oeuvre de l'écrivain Jean Mabire qui « ressuscite » des écrivains auxquels il découvre toujours, après une lecture attentive de l'oeuvre, un côté « rebelle » instructif. Nous redécouvrons grâce à Que lire ? des femmes et des hommes qui ont fait, à leurs niveaux respectifs, modestement peut-être, mais indiscutablement, la richesse de la littérature française. Jean Mabire ne manque jamais de rappeler le succès parfois considérable - certains sont aujourd'hui tombés dans un oubli souvent injuste - qu'ils rencontrèrent de leur vivant. Il nous prouve son grande honnêteté intellectuelle à travers chaque portrait réalisé : pas une seule mesquinerie politique, religieuse ou littéraire, ne vient entacher sa volonté manifeste, son seul but semble-t-il, de pousser le lecteur à lire et souvent à découvrir un écrivain. Que dire encore de ces cinq volumes de Que lire ? Qu'ils sont (déjà) trop volumineux pour être sélectionnés parmi les fameux « dix livres » qu'on emporterait si on devait finir ses jours sur une île déserte ? Certes, mais en attentant, on peut les relire autant de fois que l'on veut, c'est une drogue que l'on peut - et même que l'on doit ! - consommer sans modération aucune. Bien au contraire ! Sommaire : D'Arnoux Jacques, Augiéras François, de Baroncelli Folco, Blixen Karen, Boncoeur Jean-Louis, Boudard Alphonse, Caerléon Ronan, Cahuet Albéric, Cami, Chadourne Marc, Chamberlain Houston-Stewart, Claes Ernest, Clavel Maurice, Conscience Hendrick, Coppée François, Couté Gaston, Daniélou Alain, Dard Frédéric, De Pillecijn Filip, Déchelette Joseph, Devi Savitri, Dimier Louis, Dominique Pierre, Dumur Louis, Fabre Jean-Henri, Fallet René, Faure Élie, Féret Charles-Théophile, Fernandez Ramon, Fleuriot Zénaïde, Frison-Roche Roger, Gautier Jean-Jacques, Guitton Jean, Hébert Georges, Hébertot Jacques, Hemon Roparz, Hugues Richard, Huxley Aldous, Jaloux Edmond, Kessel Joseph, Lagerkvist Pär, Lagrange Henri, Laubreaux Alain, Le Roy Eugène, Maël Pierre, Martin du Gard Maurice, Mauclair Camille, Mauron Marie, Mazeline Guy, Miroglio Abel, Moens Wies, Nietzsche Friedrich, O Brian Patrick, Pascal Pierre, Pérochon Ernest, Proudhon Pierre-Joseph, Richepin Jean, Roy Jules, Sachs Maurice, Salacrou Armand, Salleron Louis, Sandeau Jules, de Ségur, comtesse, Sieburg Friedrich, Souvestre Émile, Steiner Rudolf, Strindberg August, Suarez Georges, Turlais Jean, de Unamuno Miguel, Vacher de Lapouge Georges, Valois Georges, Vautel Clément, Verschaeve Cyriel, Waugh Evelyn.
Partir pour thulé, ce n'est pas seulement voguer vers l'île mystérieuse que les anciens avaient sacrée terre de l'origine et de la sagesse, c'est aussi découvrir, au-delà du monde connu, le secret même de la vie.
Voguer vers le nord, c'est retrouver le signe primitif du soleil et la foi de nos plus lointains ancêtres, les hyperboréens. accompagnant pythéas le massaliote vers un pays qui, pour lui, ne peut être que l'islande, jean mabire part à la recherche du grand mystère de notre monde occidental : l'atlantide. sans hésiter, il situe le continent disparu autour d'une autre île sacrée : héligoland. mais, cet univers atlanto-hyperboréen n'a pas disparu dans quelque cataclysme universel.
L'esprit de thulé continue à vivre dans le secret d'ordres chevaleresques ou de groupes initiatiques. le plus mal connu de tous reste, sans doute, la célèbre " société thulé " qui joua un rôle considérable lors de la révolution de munich, en 1919. jean mabire en révèle ici les secrets, restitue les traits essentiels du paganisme nordique et évoque l'implacable lutte du marteau de thor et de la croix du christ.
Préface de Philippe Randa.Lorsqu'on n'a rien à se reprocher, on ne risque rien. Voire... C'est là tout le thème de ces huit histoires, qui ne sont pas toutes huit erreurs judiciaires, mais dont on peut s'interroger, au-delà des condamnations et des châtiments appliqués, sur les motivations réelles des protagonistes. Étaient-il vraiment coupables ? Et même s'ils l'étaient, les juges ont-ils tenus compte de toutes les circonstances atténuantes dont ils pouvaient bénéficier ?Un procès, dans lequel subsiste le moindre doute, peut être refait interminablement, même si un accusé a avoué. Des aveux, cela s'extorque, cela se manipule... Les aveux d'une crapule sûre d'elle peuvent devenir des circonstances atténuantes ; au contraire, les aveux d'un être faible, impressionnable, influençable, peuvent tout au contraire être faux, parce que soufflés, parce que dirigés... Combien d'aveux ont-ils été signés après quarante-huit heures d'une garde à vue traumatisante, par un « coupable » qui n'a plus d'autre obsession que d'aller dormir, ne plus être soumis à la tension d'un interrogatoire impitoyable, échapper à ceux qui le « persécutent » ?Jean Mabire nous présente huit affaires criminelles qui s'étendent de la fin du xviie siècle à la moitié du xxe siècle. Ces affaires sont crapuleuses ou politiques, parfois les deux... Dans tous les cas, les sentiments humains les plus vils - jalousie, envie, lâcheté, rancune, bêtise, etc. - ont leur part et souvent, hélas, la plus belle part !
S'il faut aborder un sujet où les mots « intelligence » et « rebelle », à défaut de « faire l'événement » (et l'audimat par conséquent), sont partout présents, c'est bien l'oeuvre de l'écrivain Jean Mabire qui «ressuscite» un écrivain auquel il découvre toujours, après une lecture attentive de l'oeuvre, un côté « rebelle » instructif.Que n'entend-on trop souvent : « Qu'a-t-on à faire d'un écrivain de la fin du XIXe siècle dont on n'a jamais entendu parler ? » Mais justement, ce sont ces auteurs-là qui sont passionnants ! Que nous sert de lire un énième article sur un auteur connu, alors que nous redécouvrons grâce à Que lire ? des auteurs qui ont fait, à leurs niveaux respectifs, modestement peut-être, mais indiscutablement, la richesse de la littérature française. Tout au moins, reconnaissons qu'ils en ont fait l'histoire, de cette littérature française. Ce n'est tout de même pas rien ! Et puis, Jean Mabire ne manque jamais de rappeler le succès parfois considérable, que des auteurs aujourd'hui tombés dans un oubli souvent injuste, rencontrèrent de leur vivant. Jean Mabire nous prouve son honnêteté intellectuelle - fort grande parce que naturelle - à travers chaque portrait réalisé : pas une seule mesquinerie, politique, religieuse ou littéraire, ne vient entacher sa volonté manifeste, son seul but semble-t-il, de pousser le lecteur à lire et souvent à découvrir un auteur.Liste des auteurs du volume VIII : Jean d'Agraives, Théodore Aubanel, Jacques Audiberti, Gottfried Benn, Arthur Bernède, Marc Blancpain, Hans-Friedrich Blunck, Gwenn-Aël Bolloré, Jean Drault, René-Guy Cadou, Arcisse de Caumont, Jean-Pierre Chabrol, Jean Charles-Brun, Jean-François Chiappe, Henry Coston, Aleister Crowley, Henri Daniel-Rops, Pierre Desproges, Bernard Faÿ, Ian Lancaster Fleming, Numa-Denys Fustel de Coulanges, Federico Garcia Lorca, Giovanni Gentile, Bernard George, Guido Gezelle, Gunnar Gunnarsson, Georges Ivanovitch Gurdjieff, Martin A. Hansen, Erik-Axel Karlfeldt, Christian de La Mazière, Jacques Laurent, Hervé Le Boterf, Auguste le Breton, Charles Leconte de Lisle, Jules Lemaître, Arthur Le Moyne de La Borderie, Anne Morrow Lindbergh, Elias Lönnrot, Hermann Löns, Konrad Lorenz, Alexandre Marc, Xavier Marmier, Harry Martinson, François Mauriac, Nancy Mitford, Jules Monnerot, Théodore Monod, George Montandon, William Morris, Gérard de Nerval, Lucien Pemjean, Goulven Pennaod, Roger Peyrefitte, Henrik Pontoppidan, Otto Rahn, Knud Rasmussen, Jean Ray, Gilbert Renault, dit Rémy, Georges-Henri Rivière, Henri-Pierre Roché, Saint-Paulien, Pierre Saintyves, Édouard Schuré, Paul Serant, Suzy Solidor, Snorri Sturluson, Gustave Thibon, Louis Thomas, Johannès Thomasset, Jean de Tinan, François « Abhervé » Vallée, Anton van Wilderode, Jean des Vignes-Rouges, Eugène-Melchior de Vogüé, Simone Weil.