Le 11 septembre 2001, un formidable mouvement de reféodalisation du monde s'est mis en marche. Pour parvenir à leurs fins, les grandes sociétés transnationales disposent de deux armes de destruction massive : la dette et la faim. Et les voici qui brevètent le vivant, qui cassent les structures syndicales, qui imposent ailleurs la culture des OGM, par la force s'il le faut. Rien ne semble pouvoir résister à l'empire de la honte. Mais la honte, justement, est le ressort de toutes les révolutions.
Aujourd'hui dans le monde, toutes les sept secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le plus souvent victime d'un impératif et d'un seul, celui des maîtres du monde : le profit sans borne.
Ces nouveaux maîtres du monde, ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Qui sont-ils et d'où tirent-ils leur pouvoir ? Comment les combattre oe Au coeur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial : il accumule l'argent, détruit l'Etat, dévaste la nature et les êtres humains. Ce livre révèle son visage, analyse son discours, dénonce ses méthodes.
Des mercenaires dévoués servent l'ordre des prédateurs au sein de l'Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international. Ce livre suit à la trace les satrapes de ces institutions au-dessus de tout soupçon, démonte l'idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l'empire américain.
Mais un peu partout dans le monde, la résistance s'organise au sein de l'extraordinaire front qui fédère tant de refus locaux porteurs d'espérance. C'est la nouvelle société civile planétaire, dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination.
La puissance de ce livre engagé ne doit pas surprendre : les gens dont il brosse le portrait, Jean Ziegler les a bien souvent croisés ; les institutions qu'il critique, il les connaît de l'intérieur. Tous ces mouvements de résistance, il les fréquente et les estime. Et puis il y a l'urgence.
Jean Ziegler est Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation. Auteur de nombreux ouvrages sur le tiers-monde, il a notamment publié La Suisse lave plus blanc (1990), La Suisse, l'or et les morts (1997) et Les Seigneurs du crime (1999).
Baudelaire est mort en 1867. Ses oeuvres complètes furent publiées avant la guerre de 1870 en sept volumes. Dès 1868, son ami Asselineau lui consacrait une biographie en forme d'hommage. Il fallut attendre 1887 pour qu'Eugène Crépet, disposant de nombreux documents, mît au jour de précieux inédits, les Journaux intimes et des correspondances, le tout précédé d'une étude biographique où se précisait le portrait psychologique du poète. Cette étude a été légèrement remaniée au début du XXe siècle par Jacques Crépet, fils d'Eugène. Depuis lors, toutes les vies de Baudelaire s'inspirent de cette étude.
Le Baudelaire de Claude Pichois et Jean Zielger a profité de nombreuses recherches menées depuis un siècle sur l'oeuvre et la vie de Baudelaire. Ces recherches, ils les ont eux-mêmes poussées dans différentes directions. Le portrait s'est donc enrichi d'éléments nouveaux. Un portrait
Fruit de recherches menées dans différentes directions par les deux auteurs, cette biographie peint tous les portraits de Baudelaire, le collégien, le dandy, le poète en proie aux constantes difficultés d'argent, l'exilé volontaire de Bruxelles. Cette réimpression a été corrigée par Claude Pichois peu de temps avant sa mort, elle est donc aussi un hommage à cet éminent baudelairien.