Au cour du marché globalisé, banquiers, hauts responsables de sociétés transnationales, opérateurs du commerce mondial accumulent l'argent, détruisent l'État, dévastent la nature et les êtres humains. Ce livre révèle leur visage, analyse leur discours, dénonce leurs méthodes et les mercenaires qui les servent, au sein de l'OMC, de la Banque mondiale et du FMI, et démonte l'idéologie qui les inspire, jetant une lumière crue sur le rôle joué par les oligarchies financières.
Mais la résistance s'organise. C'est la nouvelle société civile planétaire dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination.
" Au lendemain de l'assassinat de Lumumba, l'Afrique bascule. De 1962 à 1965, des tribus rebelles ravagent le bassin du Congo, harcèlent le pouvoir soutenu par les mercenaires blancs, menacent le plus puissant complexe minier. Dans cette Afrique de forêts, de villages apeurés, d'immenses deltas, Thomas et Santos vont unir les rebelles et défendre leur propre image de la justice, avec une mortelle vitalité.
" Jean Ziegler, sociologue et vice-président du Comité des Droits de l'Homme des Nations unies, est l'auteur de nombreux essais politiques qui l'ont rendu mondialement célèbre. Il a publié notamment Le Livre noir du capitalisme, La Faim dans le monde expliquée à mon fils et La Haine de l'Occident.
300 à 500 milliards de dollars, tel est le montant estimé des profits réalisés chaque année sur le marché mondial de la drogue.Principal receleur de l'argent de la mort : le système bancaire suisse, qui n'a pas son pareil pour accueillir et recycler les capitaux internationaux à l'abri des regards indiscrets.Quatorze ans après la publication d'Une Suisse au-dessus de tout soupçon, violent réquisitoire contre l'hypocrisie du secret bancaire et du compte à numéro, Jean Ziegler démonte un à un les rouages du recyclage international de l'argent sale, dont Zurich est aujourd'hui la capitale. A travers des exemples précis, il montre ainsi que des multinationales du crime, disposant de réseaux commerciaux bien implantés, de laboratoires modernes, de milices entraînées par des professionnels, d'établissements bancaires fort accueillants, ont pénétré l'appareil d'Etat lui-même, et juissent, dans "l'Emirat helvétique", d'une protection efficace de la part de certains responsables politiques et judiciaires.En faisant la lumière sur l'organisation des réseaux de la mort, en nommant les responsables et leurs complices, ce livre veut contribuer à l'anéantissement d'une puissance meurtrière qui, à Zurich comme à Medellin, concurrence aujourd'hui le pouvoir des Etats.Jean Ziegler. Professeur de sociologie à l'université et à l'Institut d'études du développement de Genève. Conseiller national (député) au parlement de la Confédération. Auteur de nombreux ouvrages sur le tiers monde.
Les vivants et la mort Rien ne détermine plus profondément une civilisation que la place qu'elle fait à la mort. Les Noirs du Brésil vénèrent et intègrent la mort : les rites consolateurs du Candomblé relient les vivants aux disparus. Notre société capitaliste marchande par contre refoule la mort et nie le statut des défunts. Dès lors la mort resurgit en névrose, en folie, l'homme privé de finitude cesse d'être le sujet actif de son histoire. Car c'est la mort qui permet la naissance, transforme la vie en histoire consciente, c'est la mort qui instaure la liberté. Libérer la mort et la réintégrer au devenir social, cette revendication grandit, et fera plus que toute autre changer notre vie.
Jean Ziegler Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation, il a notamment publié L'Empire de la honte, La Suisse lave plus blanc, Les Seigneurs du crime, Les Nouveaux Maîtres du monde, La Suisse, l'or et les morts, Le Bonheur d'être suisse, Main basse sur l'Afrique.
Dans un village perdu de la campagne guatémaltèque, un jeune-homme au physique insipide et au prénom incongru, Pounif, rêve d'Hollywood.
Au fond de sa masure crasseuse, il écrit en secret des scénarios de blockbusters imaginaires, dont il est persuadé qu'ils seront un jour réalisés par les plus grands !
Flanqué d'une mère atroce et de voisins qu'il méprise, Pounif décide un jour de fuir définitivement cette réalité sordide et de partir aux Etats-Unis pour devenir une sommité hollywoodienne. Peut-être pourrait-il enfin réaliser son fantasme absolu : faire l'amour à l'actrice Sharon Clone et boire des verres avec ses héros Prad Bitt et Brice Willus ?
Mais entre la mafia des passeurs mexicains, les boulots sinistres et les caprices de stars dégénérées, le rêve américain de Pounif va s'apparenter à une impitoyable course d'obstacles, ce qui n'empêchera jamais notre héros de croire coûte que coûte à son destin.
Avec « Les aventures de Pounif Lopez », Dominique Ziegler nous propose un voyage à l'humour corrosif sans temps morts, dans un monde cynique et sans pitié !
Il court, s'arrête, fuit, se dérobe, le temps, puis ressurgit l'espace d'un instant, au printemps ou bien dans la nuit (des temps). Mais ce que nous savons, c'est qu'il nous traverse tous, hommes, plantes, animaux et même les nuages qui se perdent de temps en temps...
Les courts poèmes de Fred Ziegler, ses « instants », capturent des scènes quotidiennes et les transforment, comme par magie, en bulles légères qui éclatent pour notre plaisir, sitôt qu'on les lit. Le dialogue avec les dessins délicats de Célina Guiné offre ici de purs instants de poésie, pour tous les âges et tous les temps.
Un court instant Être roi... et comme tel, dominer ce réel que nous Tour à tour lyriques, parodiques ou réalistes, naissant d'un détail pour tendre vers l'universel et/ou opérant le lien entre rêve et réalité, ces 443 haïkus libres d'entraves s'offrent en chemins à qui veut explorer l'âme humaine et ses décors.
Sherpa tranquille, Fred Ziegler nous guide...
Le jeune Tommy, adolescent indécis, en manque de confiance et à la recherche de son identité, accompagne ses parents à Djibouti où le père a décroché un poste d'enseignant.Tommy raconte sous forme d'anecdotes piquantes son immersion en terre d'Afrique, sans complaisance mais avec humour et tendresse. Il tente à travers ses aventures et ses rencontres de forger sa personnalité sans jamais se départir d'une autodérision ravageuse. C'est dans ce contexte particulier qu'il nous livre des confidences intimes sur son corps dont l'évolution lui échappe et sur ses premiers émois charnels en Afrique avec le corps d'autrui.Ce récit où le narrateur est le fils, n'est en rien autobiographique mais il n'emprunte pas d'avantage à la fiction.
Le théâtre de Dominique Ziegler est à coup sûr l'heureuse et singulière synthèse d'une interprétation géopolitique du monde et d'une recherche formelle.
Il dénonce la vacuité d'une époque et notre capacité à la soumission ou au bonheur. Cette collection a pour mission de rendre compte, le mieux possible, de la diversité des écritures théâtrales en Suisse romande. Dominique Ziegler a donc une place légitime dans ce panorama. Auteur et metteur en scène, il parle de sujets graves de la plus ludique des façons. A chaque pièce, l'écriture de ce jeune dramaturge s'enrichit et se complexifie ; il est curieux, culotté et remarquablement documenté.
Il est inventif, audacieux et toujours plausible. Son théâtre convoque la farce tragi-comique, la satire mordante, la parodie et parfois l'absurde, la comédie et le pamphlet, la provocation et la dénonciation, enfin le rire comme une ultime subversion. Il se réfère aussi au film d'espionnage, au polar, au thriller, à la bande dessinée. Il défend un théâtre populaire qui parle de problèmes sociaux sans compromis.
Cette écriture procède d'un rire libératoire qui évite toute pédagogie bien-pensante et tout ennui du politiquement correct. L'humour est une arme et le public s'y retrouve, jubile et s'y reconnaît.
Baudelaire est mort en 1867. Ses oeuvres complètes furent publiées avant la guerre de 1870 en sept volumes. Dès 1868, son ami Asselineau lui consacrait une biographie en forme d'hommage. Il fallut attendre 1887 pour qu'Eugène Crépet, disposant de nombreux documents, mît au jour de précieux inédits, les Journaux intimes et des correspondances, le tout précédé d'une étude biographique où se précisait le portrait psychologique du poète. Cette étude a été légèrement remaniée au début du XXe siècle par Jacques Crépet, fils d'Eugène. Depuis lors, toutes les vies de Baudelaire s'inspirent de cette étude.
Le Baudelaire de Claude Pichois et Jean Zielger a profité de nombreuses recherches menées depuis un siècle sur l'oeuvre et la vie de Baudelaire. Ces recherches, ils les ont eux-mêmes poussées dans différentes directions. Le portrait s'est donc enrichi d'éléments nouveaux. Un portrait