L'évangélisation des musulmans, est-ce du prosélytisme, un tabou ou un commandement évangélique ? Les témoignages réunis dans ce livre ouvrent les yeux.Un livre-choc, fondé sur des témoignages de première main, sur l'expérience à la fois exaltante et douloureuse des convertis de l'islam à la foi catholique. Exaltante car chacun a suivi un chemin ponctué de rencontres improbables et de signes merveilleux. Douloureuse car ils sont rejetés, parfois jusqu'à en mourir, par leur communauté d'origine, leur famille même, et hélas souvent mal accueillis par l'Église.Ce livre surprend également en montrant qu'in fine ces convertis à la foi catholique se convertissent toujours du même mouvement à la France, s'assimilant à une culture et une terre.
Jean-François Chemain, docteur en histoire, enseignant en ZEP durant dix ans, oeuvre au sein d'une association de soutien des convertis persécutés pour leur foi.
L'abominable assassinat de Samuel Paty pose, une fois encore, de manière particulièrement douloureuse, la question de « l'intégration » des populations d'origine étrangère, quand bien même sont-elles de nationalité française.
Pour l'auteur de ce livre, la réponse républicaine n'est pas suffisante. La France ne se résume pas seulement à la seule République, « ses valeurs » et les illusions perdues de son contrat social. Il faut donner à aimer aux enfants de France, la richesse et la précision de sa langue, la profondeur de son histoire, la beauté patinée par les siècles de son patrimoine, seules à même d'ouvrir les intelligences mais aussi, et avant tout, les coeurs.
C'est la seule voie possible et responsable pour casser l'engrenage de la violence répondant aux facilités des discours sur les valeurs républicaines, nous précise avec conviction et une remarquable clarté historique l'enseignant, qui a longtemps exercé en Zone d'éducation prioritaire.
Il en appelle ainsi à une République plus soucieuse de trois exigences fondamentales : une démocratie à l'écoute du peuple, une véritable laïcité plus respectueuse des religions, et notamment de l'Église catholique et de la France, enfin, que la République doit faire aimer, plutôt que d'en susciter la détestation.
Jean-François Chemain a fait définitivement siens ces propos de Simone Weil peu de temps avant sa mort, en 1943, en pleine occupation : « Il faut donner aux jeunes quelque chose à aimer, et ce quelque chose c'est la France. »
« Il n'y a qu'un Français pour mourir aussi lâchement », lance en riant Tarek, élève de 3e, commentant l'égorgement de notre compatriote Hervé Gourdelle en Algérie. Comment ne pas être choqué et effrayé de cette remarque, comme de tant d'autres rapportées par ce livre ? Tarek est-il vraiment une « chance pour la France » ? C'est pourtant lui qui, quelques temps plus tard, à l'annonce de l'acquisition de la nationalité française par l'une de ses camarades, ou encore devant le dernier carré de la Garde à Waterloo, ne peut s'empêcher de s'écrier : « La France aux Français ! ». À travers la « douche écossaise » d'anecdotes aussi glaçantes que désopilantes, notées sur le vif par l'auteur, enseignant en ZEP, on voit se dessiner le portrait d'une jeunesse de banlieue déchirée entre rejet de la France et désir de l'aimer. Si la radicalisation de certains est un fait, elle ne touche qu'une minorité, et n'est pas une fatalité. Les influences auxquelles sont soumis les jeunes sont multiples, et les enseignants sont en première ligne. Ce second livre-témoignage - après Kiffe la France - de Jean-François Chemain ne prétend pas apporter de solution définitive à un défi aussi complexe, mais montrer que rien n'est irréversible. Mais il est urgent d'agir : comme le constate André Gerin, son préfacier, « l'heure est à la résistance, à chaque citoyen, à chaque républicain ses obligations ».
La foule qui, en 2005, se pressait aux funérailles de labbé Guy Montarien, à la chapelle polonaise de Paris, témoigne du rayonnement extraordinaire de celui dont la devise était pourtant beati mites, « bienheureux les humbles ».
L'Espérance d'un chrétien engagé auprès des jeunes, en banlieue
Alors que la patrie, comme en 1792, est en danger - on égorge nos fils et nos compagnes ! ? nous en voilà restés aux querelles de don Camillo et de Peppone?
Pourquoi ? Parce que la laïcité est notre nouvelle ligne Maginot, et que nous nous croyons naïvement à l?abri derrière, en oubliant qu?en 1940 celle-ci a été contournée en quelques jours par l?ennemi, qui arriva d?où on ne l?attendait pas. La laïcité fait face à l?Église catholique, et la voilà confrontée au salafisme !
Alors, comme on a eu droit à « nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts », on a encore droit à des incantations : « il n?y a pas de laïcité positive ou négative, il y a la laïcité, point barre ! ». Mais c?est quoi, au juste, la laïcité ?
Personne ne le sait, voilà qui est dit.
L'économie italienne à l'époque de la République romaine (509-27 avant J. -C.) connaît des bouleversements tels que ceux entraînés par la guerre d'Hannibal et le développement de l'impérialisme romain outre-mer. Les cinq siècles de la République correspondent à la conquête par Rome de l'Italie (509-241), puis du Bassin méditerranéen (après 201). Rome, modeste cité du Latium enclavé, aux terres dures à travailler, au sous-sol vide de ressources minières, devient en cinq siècles le coeur politique et économique d'un empire s'étendant sur trois continents.
La conquête de l'Empire et l'économie romaine sont inextricablement mêlées : avec les guerres, Rome a gagné des terres, mais aussi du butin. Elle a construit des routes militaires, qui ont servi aux commerçants, pris l'habitude de la mer, appris à manipuler les monnaies sur lesquelles elle mettait la main, développé l'agriculture dans de grandes exploitations, utilisant les nouvelles terres conquises et la main-d'oeuvre esclave...
La République encourage l'artisanat produit dans de grands ateliers pour répondre aux exigences de production de masse d'un marché étendu à la Méditerranée, les activités commerciales de plus en plus lointaines voient le jour, financées par des spécialistes du maniement d'argent, encadrées par un droit désormais assoupli. La société romaine s'en trouve bouleversée. On ne saurait ainsi dissocier l'économie de la conquête romaine, qui se sont nourries l'une de l'autre.
Si de nombreux travaux apportent des éclairages sur des domaines particuliers de l'économie romaine, il manquait une véritable synthèse des recherches les plus récentes. Tel est l'objet de cet ouvrage.
L'histoire de la laïcité selon l'opinion commune est celle d'États se libérant de la tutelle des religions. Mais l'examen des faits dément une telle vision et Jean-François Chemain constate ici que ce combat d'émancipation fut bien souvent celui de l'Église pour échapper à la mainmise des États aspirant à contrôler la religion pour mieux contrôler les consciences. D'étape en étape, l'auteur établit le chemin d'affranchissement de l'Église d'abord de la prétention d'un empereur universel à être chef de l'Église universelle, ensuite des multiples tentatives politiques d'éradication pure et simple, notamment par la création d'Églises nationales et schismatiques. La Révolution française marque un moment de cette lutte entre création d'une religion officielle et athéisme, puis catholicisme d'État dénoncé par les catholiques eux-mêmes. Alors que le débat est plus que jamais d'actualité, l'auteur établit l'origine évangélique de la laïcité : la laïcité est un principe d'origine chrétienne que l'Église a dû arracher de haute lutte ; elle ne saurait lui être opposée, peu ou prou, pour la réduire au silence par laïcisme sectaire ou théocratie islamique.
Le débat actuel sur l'identité nationale relance la réflexion sur les fondements historiques et religieux de notre Pays. L'auteur a donc choisi d'aborder ici le rôle méconnu joué par le christianisme dans la formation et l'épanouissement de la communauté française. Du baptême de Clovis à l'héroïsme de sainte Geneviève ou de sainte Jeanne d'Arc, de l'Occident de Charlemagne au doux royaume de saint Louis, du voeu de Louis XIII au martyre de Louis XVI, du concordat de Bonaparte aux lois de séparation des Églises et de l'État, Jean-François Chemain ressuscite dans un style vivant et coloré les principaux rendez-vous de notre Histoire avec le sacré. Royaume de Marie, la France est appelée à l'être du Sacré Coeur en dépit des déchaînements successifs du laïcisme révolutionnaire et des assauts de l'islamisme. C'est la mise en évidence de cette vocation spirituelle et temporelle de la France « éducatrice des sociétés » dont parlait Jean-Paul II que réussit ce petit livre, sans esquiver la question de sa fidélité de première baptisée en Europe.
La guerre peut-elle être juste?? Doit-elle l'être??
En Occident, il y a plus de deux millénaires, a commencé à s'élaborer une réflexion sur ce thème.
Il vous est ici proposé une passionnante pérégrination historique à travers l'Antiquité romaine - des origines à Saint Augustin -, durant laquelle se façonna la notion de guerre juste, au contact de la magie, des religions romaine puis chrétienne et bien sûr du droit.
S'il fut un peuple qui connut la guerre, ce fut bien les Romains, qui n'ont vécu, de la fondation du temple de Janus à la bataille d'Actium (soit pendant six siècles) que deux ans de paix.
La manière dont ils conçurent mentalement la guerre et surent vivre, année après année, avec elle, peut, en des temps incertains comme les nôtres, fournir matière à réflexion.
L'auteur présente avec érudition cet héritage romain et chrétien, qui a considérablement influencé la pensée du Moyen Âge et dont bénéficie notre civilisation. » Jean-François Chemain est agrégé d'histoire, chercheur, enseignant et essayiste.
"Le droit, les historiens de Rome en parlent beaucoup, mais peu le connaissent vraiment, surtout quand d s'agit du droit privé. Pourtant, les indifférents ont grand tort, car ils trouveraient dans cette discipline beaucoup d'informations sur la société. Il y a plus. Un des mérites de Jean-François Chemain est de montrer que cette discipline peut aussi éclairer les lecteurs sur la politique et sur la vie économique.
"On sait que la caution est une garantie que donne un homme riche : il s'engage à rembourser prêt accordé à plus pauvre que lui, au cas où ce dernier serait défaillant Ce que montre L'argent des autres, c'est que cette pratique était courante et qu'elle avait des implications multiples. Pour comprendre cette situation et sa complexité, il nous fait traverser un dédale de lois leges Publia, Appuleia, Furia, Chimie, et Cornelia.
En ce qui concerne l'histoire sociale, nous voyons que celui qui se porte caution peut être un parent, un ami, ou encore le patron dans le cas où le bénéficiaire est tenu par des liens de clientèle. C'est ainsi que Cicéron a manifesté sa bienveillance à l'égard de son cercle d'intimes et d'obligés. Mais on trouve aussi l'austère Caton d'Utique, qui lui aussi n'était pas sans relations, et en politique le riche Crassus qui s'est porté garant pour le 'pauvre" César.
En bon historien, Jean-François Chemain respecte la chronologie : après la fin de la République apparaît la fi- deiussuo. On donne ce nom à la forme la plus large de garantie personnelle ; elle se traduit par un acte oral fondé sur la fides, c'est-à-dire sur la valeur morale la plus absolue des Romains, la loyauté. "Un autre point paraît devoir être mis en valeur : les modernes s'extasient volontiers devant l'urbanisation des anciens.
Sait-on que ce phénomène a été rendu possible en partie grâce à la pratique du cautionnement ? "Pour nous conduire à travers ce dédale, il faut un guide expérimenté et formé au droit privé et à l'histoire. Jean-François Chemain remplit ces conditions." Yann Le Bohec
Les ennemis de la République ne sont forts que parce que nous sommes faibles et oublieux de nos principes fondamentaux...Au lendemain des attentats de janvier 2015, nous nous sommes demandé ce que nous pourrions faire pour la France, notre pays si profondément touché dans sa chair et dans sa tête.Avec ce « Petit manuel » des vingt valeurs et repères qui ont construit la France depuis 2 000 ans, nous avons voulu proposer à tous les Français, quelles que soient leurs origines, de retrouver leur héritage fondamental. Ce bref rappel des valeurs, symboles et repères, sur lesquels il n'est pas question de transiger, ne fait aucune concession à l'esprit de repentance et au politiquement correct qui nous envahissent... Il se propose de (re)découvrir la permanence de notre double héritage, chrétien et monarchique d'une part, républicain et laïc d'autre part, pour mieux comprendre qui nous sommes.Soyons fiers des valeurs qui ont façonné la France d'aujourd'hui ! La liberté d'expression, l'humanisme, la langue française, les Lumières, le patriotisme nous ont transmis le gout de l'égalité, la liberté de la femme, le respect des lois et de l'État, le civisme, la croyance en la promotion sociale et le sens du mérite. Nous devons continuer à nous battre pour nos valeurs et nos modèles. Il n'y a pas de honte, bien au contraire, à vouloir rester fidèle à la mémoire de nos pères. Si nous voulons marcher vers le futur, retournons toujours à nos racines.Dimitri Casali : Historien, spécialiste de l'enseignement de l'Histoire, auteur notamment de La longue montée de l'ignorance (First 2017), Notre Histoire, tout ce que nos enfants devraient apprendre à l'École (La Martinière 2016), Désintégration Française (JC Lattès 2016), L'Altermanuel d'Histoire (Perrin 2012) prix du Guesclin 2013. et créateur d'un concept pédagogique Historock dont le but est de sensibiliser les plus jeunes à l'histoire par la musique : Napoléon l'Opéra Rock.Jean-François Chemain : IEP Paris, docteur en Histoire du Droit, agrégé et docteur en Histoire. Après une carrière de consultant et de cadre d'entreprise, il est devenu enseignant dans le secondaire et en écoles de commerce. Il est l'auteur aux Éditions Via Romana, de : Kiffe la France ; La vocation chrétienne de la France ; Une autre histoire de la laïcité.