Émaillé de nombreux entretiens réalisés auprès de rappeurs, de DJ, d'animateurs, de professionnels de l'industrie du disque... ce livre décrit comment l'émergence et l'inscription durable du rap en France ont été possibles, et comment s'est opérée son institutionnalisation. En s'intéressant aux artistes mais aussi amateurs, en circulant des MJC des quartiers populaires aux bancs de l'Assemblée nationale, en observant les plateaux de télévision comme les radios locales, Karim Hammou montre comment s'est imposée en France une nouvelle spécialité artistique, fondée sur une forme d'interprétation originale - ni parlée ni chantée : rappée.
Né de l'association d'une disquaire punk énervée, Virginie Despentes, d'une étudiante bohème, Cara Zina, d'un guitariste anarchiste, Gilles, d'un graffeur agité, Hashan, et d'un passionné de P-funk, MC, Straight Royeur est un groupe de punk rap féministe qui a sévi de 1989 à 1992 en France et alentour.
C'est la rencontre improbable de deux filles déterminées à faire entendre leur voix et de lascars à la rage contenue. C'est le punk rock qui se réinvente au contact du hip-hop.
Premier laboratoire créatif de l'écrivaine Virginie Despentes, Straight Royeur laisse des textes pétris de révolte et des images jamais publiées. "Fear of a Female Planet" retrace, à travers le témoignage de ses membres, l'histoire de ce groupe et son apport inédit au paysage musical français.
Par Cara Zina, auteure de Heureux les simples d'esprit et Handi Gang (Libertalia) et Karim Hammou, sociologue au CNRS et auteur de Une histoire du rap en France (La Découverte).
Première synthèse des connaissances sur les musiques hip-hop, cet ouvrage mêle résultats d'enquêtes inédites et état de la recherche en sciences sociales. Il révèle l'ampleur des transformations politiques, économiques, sociologiques, géographiques et esthétiques auxquelles elles participent.
Passées en quatre décennies du statut de pratiques artistiques confidentielles à celui de courant esthétique majeur, les musiques hip-hop portent des innovations fondées sur de nouvelles techniques instrumentales (DJing, sampling, etc.) et vocales (interprétations rappées, ragga, human beatboxing, etc.). En tant que musiques de producteurs, elles sont à l'avant-garde des mutations que connaissent les industries musicales sous l'effet de l'informatisation puis de la numérisation de la création. En France comme dans de nombreux autres pays, leur essor a contribué à diversifier les musiques populaires et à en renouveler les pratiques. Pourtant, la valorisation culturelle de ces oeuvres, situées au carrefour de tensions sociales vives, demeure contestée.
Première synthèse des connaissances sur les musiques hip-hop, cet ouvrage mêle résultats d'enquêtes inédites et état de la recherche en sciences sociales. Il révèle l'ampleur des transformations politiques, économiques, sociologiques, géographiques et esthétiques auxquelles elles participent.
Cet ouvrage est le fruit d'une expérience collective de recherche menée dans le cadre de l'atelier Efigies Aix-Marseille, qui réunit de jeunes chercheurs et chercheuses engagés dans les études genre, féministes ou de sexualités. Il présente les conclusions d'une réflexion, qui prend comme point de départ le fait d'envisager la notion de « frontière » comme un outil méthodologique pour penser le genre. De Hong Kong à la Palestine en passant par les hammams de Marseille et le Paris des semi-mondaines, cet ouvrage explore des espaces-frontières dans une perspective résolument interdisciplinaire :
Linguistes, géographes, historiennes, anthropologues, sociologues, etc. ont répondu à l'invitation de penser, à partir de leurs disciplines respectives, les processus circulaires par lesquels le genre sépare ou subvertit des partages, et par lesquels les frontières genrent les personnes, les objets, les discours et en aménagent les circulations.
Les travaux académiques sur les musiques hip-hop ont négligé pendant longtemps leur dimension esthétique. Cet ouvrage constitue le premier panorama d'ensemble offrant un aperçu interdisciplinaire et international de la richesse des approches formelles des musiques hip-hop, et du rap en premier lieu. Aux côtés de l'expertise de spécialistes de diverses disciplines, il réunit des témoignages et réflexions critiques d'acteurs extra-universitaires.
De MC Solaar à PNL, du Sénégal à la République tchèque en passant par les États-Unis, le volume constitue un jalon dans la prise au sérieux des musiques hip-hop comme forme artistique.