La Bastille a été prise. La nuit du 4 août a tout changé. Mais le destin de Louis XVI n'est pas encore scellé. Alors que le peuple gronde, qui sont ses alliés ? Et qui sont ses ennemis ?
Le commissaire Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne pour une nouvelle fois porter secours au roi et à la reine. Mais où est sa fidélité ? Que penser d'un régime qui lui a donné sa chance mais dont il connaît toutes les faiblesses, contre un avenir dont son expérience lui a, à de nombreuses reprises, révélé que le temps du changement était arrivé ?
Un enlèvement, doublé de la découverte d'un cadavre proche des intrigues et des folies du Palais-Royal plongent Le Floch dans une enquête où il devra naviguer entre trois acteurs majeurs : la monarchie qui sent sa grandeur décliner, les députés en pleine effervescence politique, et le peuple parisien qui réclame autant la fin de l'Ancien Régime que du pain.
Complots, ambition, manigances, révoltes, cavalcades... une telle agitation pourrait bien précipiter la fin des rois de France.
Jamais dans sa longue carrière, Nicolas Le Floch n'avait vu pareils crimes. Au printemps 1791, on retrouve successivement deux cadavres dans le quartier du Luxembourg à Paris : le premier a une jambe et un bras coupés, le second le dos labouré de dizaines de coups de fouet ; pour faire bonne mesure, tous deux ont été pendus, ce qui a causé leur mort. Ces deux grands seigneurs assassinés sont propriétaires de plantation à Saint-Domingue.
Avec son ancien adjoint Bourdeau, Nicolas, agent spécial de la monarchie, découvre que ces mutilations sont calquées sur les punitions infligées aux esclaves fugitifs par les planteurs des colonies, selon les stipulations du « code noir » établi par Louis XIV pour réglementer la répression des fautes commises par les esclaves des colonies françaises. S'agit-il d'une vengeance venue des îles ? Ou d'un complot bien plus tortueux commis dans une intention politique ?
Dans le Paris révolutionnaire de 1791, tandis que l'Assemblée constituante tente de stabiliser le royaume et que Louis XVI défend sa couronne, les deux policiers tentent de démêler cet écheveau complexe sur fond d'affrontements entre les factions politiques. Au cours de cette intrigue haletante, il devra comprendre la bataille qui s'ouvre sur l'abolition de l'esclavage, entre la Société des Amis des Noirs qui défend l'égalité des droits et le club Massiac, qui réunit dans une association puissante les intérêts coloniaux. Il devra surtout combattre les criminels redoutables de la « bande de l'Homme Vert » qui a élu domicile dans les carrières souterraines de Paris, tout en surmontant l'imbroglio sentimental qui oppose Laure de Fitz-James et Aimée d'Arranet avec qui il entretient une double liaison qui le mettra en fâcheuse posture.
C'était un soir de novembre à Ramsgate. Pleg Mor roulait au mouillage. Je racontais à l'équipage l'odyssée de l'Invincible Armada lancée à l'assaut de l'Angleterre protestante, quand l'idée m'apparut : pourquoi ne pas refaire sur mon voilier le périple de la flotte espagnole, dont le sort funeste a changé le cours de l'Histoire ? Pourquoi ne pas en tirer un roman vrai qui raconterait la mer et les batailles, mêlant le récit d'hier à celui d'aujourd'hui, la grandiose défaite des galions et les humbles aventures d'un sloop fragile naviguant dans leur sillage. Un voyage dans l'espace et dans le temps, qui ferait revivre les affres de Medina Sidonia, l'amiral espagnol, les ruses de Francis Drake, le corsaire de la reine, et la vie terrible des marins du XVIe siècle.
Un livre de mer qui serait aussi un livre d'histoire, un carnet de route au fil des côtes embrumées et des siècles évanouis, un tour de Grande-Bretagne sur un esquif de onze mètres. Ce livre de bord et d'épopée, le voici.
Le jour de Noël 1800, une bombe manque de tuer Bonaparte, qui se rendait en carrosse à l'Opéra. Le Premier consul mandate Donatien Lachance, jeune détective à l'intelligence acérée, précurseur de la police scientifique et séducteur invétéré. On accuse d'emblée les républicains, mais Lachance n'y croit pas. En ces années de trouble, les intrigues - politiques et amoureuses -se multiplient : des pièges tendus par les agents des puissances ennemies au meurtre d'un membre de l'état-major de Napoléon désormais Empereur, Donatien n'aura pas trop de ses talents et de ses méthodes inédites pour faire tomber les masques, préserver la raison d'État et rester fidèle à luimême.
Septembre 1789. La Bastille a été prise, la nuit du 4 août a tout changé. Mais le destin de Louis XVI n'est pas encore scellé. Qui sont ses alliés ? Qui sont ses ennemis ? Le commissaire Le Floch quitte sa Bretagne pour porter une nouvelle fois secours au roi et à la reine. Mais où est sa fidélité ? À un régime qui a forgé sa carrière mais dont il connaît toutes les failles ? À une Révolution qui montre que le temps du changement est arrivé ?
Au milieu des intrigues et des folies du Palais-Royal, le centre sensuel et sulfureux de Paris, un enlèvement, un cadavre et une jeune princesse vont lui faire comprendre les nouvelles règles du jeu. Le duc d'Orléans et le comte de Provence, à travers leurs complots et leurs ambitions, ne risquent-ils pas de précipiter la fin de la royauté ?
Une enquête qui nous plonge dans les premiers mois de la Révolution, ses soubresauts, ses cabales, ses protagonistes. Comment le commissaire au Châtelet et aux Affaires spéciales traversera-t-il les grands bouleversements qui se profilent ?
PLUS HUMAINE QUE TANT DE ROMANS, PLUS PALPITANTE QUE LA MEILLEURE DES SÉRIES :
C'EST L'HISTOIRE DE FRANCE.
Le temps passé est un pays des merveilles. Laurent Joffrin a voulu retrouver ses émotions d'enfance, quand ses professeurs faisaient revivre Vercingétorix, Jeanne d'Arc, Richelieu, Marie-Antoinette ou Mirabeau. Appuyé sur le travail des historiens, il fait resurgir le passé en usant des moyens de son métier, le journalisme. Il ne néglige pas les grands courants d'idées, les mouvements économiques et sociaux. Mais ils ne forment que le décor. Ce sont les personnages qui font la pièce : ce sont eux qu'il raconte.
Et comme tous les romans, cette histoire a un sens. La France vit de ses racines, de son héritage. Mais elle vit surtout d'une adhésion aux préceptes inscrits au fronton de ses écoles et de ses mairies. Et parmi ces valeurs, il en est une qui a cheminé au fil des siècles et qui gouverne les autres. Ce principe, c'est la liberté. Cette histoire, donc, est aussi celle de la liberté.
On dit parfois la politique ennuyeuse : rien de plus faux. À l'heure des réseaux et de l'info en direct, elle n'est que surprises et rebondissements, embardées et retournements. Pourquoi en laisser le récit à l'image et au son ? L'écrit ne perd pas sa fonction dans cette histoire trépidante, s'il allie rapidité et pertinence.
Journal des innovations, Libération pouvait accueillir, mieux que d'autres journaux, les lettres politiques quotidiennes en ligne qui conteraient jour après jour l'histoire de ce macronisme inédit et virevoltant, irrésistible dans son ascension, si faillible dans son déclin. Et pourquoi s'ennuyer ? Le théâtre politique est plus souvent une comédie qu'une tragédie. Cette drôlerie, cette ironie des destins, ces sarcasmes du sort devaient tisser le récit autant que les épreuves et les drames, qui n'ont pas manqué non plus.
Ce livre, où le rythme quotidien oblige à la légèreté et à la réflexion mêlés, est celui d'un éditorialiste critique à qui on a lâché la bride, assorti d'une postface qui tire les leçons de trois ans de révolution politique, de révoltes sociales et de destins brisés ou magnifiés.
Devenue culte, la « Lettre politique », écrite quotidienne par Laurent Joffrin depuis 2017 sur Libé.fr, est lue par plus de 60 000 lecteurs.
* L'histoire des codes secrets indispensables dans les affaires politiques, diplomatiques ou militaires est ici retracée au fil de récits emblématiques :
Le code de César, les lettres de Marie Stuart, la machine à code Enigma...
L'auteur propose ainsi une initiation à l'art de la cryptologie avec des codes à décrypter à la fin de chaque histoire. * Né en 1952, Laurent Joffrin est l'auteur de romans et d'essais politiques et historiques, dont Histoire de la gauche caviar, disponible en Points. Il a dirigé la rédaction du Nouvel Observateur, et depuis 2006, est directeur de publication de Libération.
24 décembre 1800. Quand la bombe manque de tuer le premier consul qui se rendait en carrosse à l'Opéra, Bonaparte décide d'employer les grands moyens pour trouver les coupables et transformer l'affaire en événement politique. C'est le commissaire Donatien Lachance, le bras droit de Fouché, ministre de la Police, qui est chargé de l'enquête ; Bonaparte se prononce sur-le-champ : il préférerait que les terroristes soient républicains... À l'aide d'indices précis et nombreux, Donatien entend mener ses investigations d'une façon rigoureuse, annonciatrice de ce que deviendront les méthodes d'une police moderne. Il est entraîné sur la piste d'extrémistes monarchistes vendéens, à l'opposé des désirs de Bonaparte. Sur la liste des suspects qu'a entérinée le premier consul figure un officier républicain qui est le mari d'Olympe, une pasionaria de la Révolution, que Donatien a follement aimée.
Dans le salon de Juliette Récamier, dans les luxueuses maisons de plaisir du Palais Royal ou sur les côtes de la Manche où s'affrontent les marins anglais et français, des intrigues échevelées se déroulent aussi subtiles dans le domaine des sentiments que dangereuses dans les allées tortueuses du pouvoir. Les idéologies comme les passions se bousculent encore dans une France à peine sortie de la Terreur et qui vit sous la férule d'un petit homme adulé ou honni, qui va devenir empereur. Séduisant héros d'une époque nouvelle, Donatien Lachance voudra-t-il sauver l'honneur ou favoriser son ambition ?
Hiver 1804. Bonaparte est convaincu que les chouans, financés par les Anglais, fomentent un complot contre lui. Il charge Donatien Lachance, qui s'est illustré dans une précédente enquête, de déjouer leurs plans. Dans cette période de trouble, les intrigues - politiques et amoureuses - se multiplient autour du futur empereur et Donatien n'aura pas trop de ses talents et de ses méthodes inédites pour faire tomber les masques, préserver la raison d'État et rester fidèle à lui-même.
Que s'est-il passé en mai 1968 ? S'appuyant sur de nombreux témoignages et une documentation abondante, Laurent Joffrin dresse la passionnante chronique de ces journées qui ont changé la vie des Français. Les grandes figures sont présentes (Charles de Gaulle, Pierre Mendès France, François Mitterrand...), aux côtés des lanceurs de pavés anonymes, et la révolte d'hier s'éclaire d'un jour nouveau.
Dans la France de 1804, la politique est-elle autre chose que le règne de la violence et du cynisme ? Alors qu'il a brillamment enquêté sur l'attentat de la rue Saint-Nicaise et malgré son trouble passé révolutionnaire sous la Terreur, Donatien Lachance garde une part d'idéalisme. Mais, lors d'une fête à La Malmaison, sa vie prend un nouveau tournant, et il se retrouve plongé dans les secrets sanglants du régime consulaire. Ayant appris que des royalistes menaçaient sa vie, Bonaparte confie à celui qu'il considère comme son policier le plus intelligent la mission de déjouer le projet d'attentat. Dans la même soirée, Donatien rencontre Aurore de Condé qui, autrefois, a aimé son cousin le duc d'Enghien, et dont la beauté le séduit sur-le-champ. Donatien remonte pas à pas la filière des royalistes financés par la Grande-Bretagne et s'éprend d'Aurore, qui répond à son sentiment. Mais qui est vraiment cette duchesse mystérieuse et sensuelle ? Et qui tire les ficelles du ténébreux complot des assassins de Bonaparte que le jeune commissaire perce à jour grâce à son habileté de policier aux méthodes inédites ? Déchiré entre ses idéaux et la raison d'Etat, sommé de faire un choix entre deux femmes, Donatien affronte le plus cruel des dilemmes, entre amour et politique, au coeur d'une affaire qui a changé l'histoire de France. Jusqu'au coup de théâtre final...
Il faut critiquer les médias.
La mise en cause des pratiques journalistiques est utile ; la dénonciation des erreurs, des trucages, des manipulations, des effets de domination économique ou politique sur les moyens d'information est précieuse, élémentaire même. mais le réquisitoire repose bien souvent sur des idées reçues. on dit partout : les médias mentent ; ils sont sous contrôle ; ils propagent une "pensée unique" ; ils manipulent l'opinion.
Ces clichés dessinent ce qu'on peut légitimement appeler la média- paranoïa. non seulement ils forment le socle des croyances collectives en la matière, mais ils reçoivent le renfort d'universitaires et de politiques en mal de notoriété ou de boucs émissaires. heureusement pour la démocratie, ces idées sont pour l'essentiel fausses ou caricaturales. cet essai a pour but de les réfuter. pour ouvrir la voie à une vraie critique du journalisme, il faut en finir avec la média-paranoïa.
Une réflexion engagée et polémique sur les médias par l'un de nos plus grands professionnels.
Un crime à l'état-major de Napoléon ! L'affaire est assez sérieuse pour que l'Empereur convoque à Boulogne son meilleur policier, Donatien Lachance, commissaire aux méthodes inédites, adjoint de Fouché, limier au visage d'ange et au passé diabolique. Qui a tué Pierre Levasseur, l'aide de camp préféré de Napoléon ? Y a-t-il un espion au coeur de la Grande Armée ? Qui est l'homme roux dont l'empereur lui-même cache l'existence ? Pour résoudre l'énigme, pour écarter la menace qui pèse sur le sort de la France, Lachance suit Napoléon dans sa campagne la plus glorieuse, celle qui emmène les grognards de Boulogne à Austerlitz, en passant par Elchingen, Ulm et le palais de Schönbrunn à Vienne. Il ira de palais en bivouac et de surprise en surprise, au milieu des intrigues qui entourent Napoléon, des pièges tendus par les agents des puissances ennemies, des ruses dont le jeune empereur savait user pour mystifier ses adversaires.
Au fil de cette enquête qui plonge au coeur de la stratégie du plus grand capitaine de l'histoire, Donatien pourra-t-il reconquérir sa jeune femme, Olympe, au tempérament sensuel et au caractère de hussard, républicaine ardente prise d'une passion brûlante pour Alexandre de Nevers, le jeune aristocrate rallié au régime ? Fera-t-il de Schulmeister, l'espion de Napoléon, un ami ou un ennemi ? Saura-t-il maîtriser les plans d'intoxication qui doivent égarer les ennemis de la France et conduire la Grande Armée à la victoire ?
Au terme d'une saga haletante, où l'amour et la guerre se mêlent dans un choc de passions, l'énigme se dénouera sur le champ de bataille d'Austerlitz, au milieu des tirs de canon et des charges de cavalerie, au coeur de la plus grande victoire française.
Ce livre est en gros caractères en corps 19. Le commissaire Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne pour porter une nouvelle fois secours au roi Louis XVI dont le destin n'est pas encore scellé. Une enquête qui nous plonge dans les premiers mois de la Révolution, ses soubresauts, ses cabales, ses protagonistes. Comment le commissaire au Châtelet traversera-t-il les grands bouleversements qui se profilent ? Un nouvel auteur pour cette série culte! Une résonnance très actuelle.
Dans la France d'aujourd'hui, peu à peu, le peuple perd le pouvoir.
Il croit détenir la souveraineté. De plus en plus, elle s'exerce sans lui, au profit d'un " gouvernement invisible ", formé par l'alliance nouvelle des propriétaires, des dirigeants d'entreprise et des maîtres des médias. La crise de la politique qui se développe sous nos yeux, cette coupure grandissante entre les élus et les électeurs, entre les dirigeants et les dirigés, n'a pas d'autre origine. En principe, nous vivons sous un gouvernement démocratique, c'est-à-dire le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple.
En réalité, les forces convergentes de la mondialisation, du droit et du corporatisme l'emportent sur la volonté collective de la nation. La démocratie telle que nous l'avons connue, telle que l'ont conçue les pères fondateurs de la Révolution française, s'efface progressivement. Les libertés individuelles demeurent mais les libertés collectives s'étiolent. Une société nouvelle s'impose, que personne n'a voulue : démocratie d'apparence, oligarchie de fait.
L'ambition de ce livre est de jeter des ponts entre le peuple et les responsables progressistes. Les événements du 11 septembre le démontrent : à l'heure où l'Histoire revient en force, la politique doit de nouveau l'emporter sur l'économie, la souveraineté populaire sur les marchés. Il faut rétablir un lien entre indignation et action, entre protestation et projet, entre le peuple et son gouvernement.
Il faut explorer les conditions d'une reprise du pouvoir : celle que le peuple d'une grande démocratie doit tenter pour qu'elle redevienne démocratique.
Qui d'autre que Laurent Joffrin peut écrire un pamphlet contre Nicolas Sarkozy ?
Directeur de Libération, il a été désigné par le président lui-même comme son opposant numéro un, à l'instar de ces journalistes ou de ces écrivains qui se sont élevés tour à tour contre de Gaulle, Giscard ou Mitterrand.
Une monarchie d'apparences, une restauration des plus anciennes valeurs de droite...
Sarkozy, explique Joffrin, se présente sous les traits d'un président-manager énergique tourné vers l'avenir, qui veut réformer la France pour la sauver du déclin. Sous ce discours martial se cache un manoeuvrier madré, frénétique en apparence, ondoyant en réalité, qui use des oripeaux de la modernité pour conduire une restauration des plus anciennes valeurs de la droite, un Narcisse autoritaire qui jouit en solitaire du pouvoir, méprise l'opposition et cherche par des moyens obliques à briser toute résistance. Il détourne la Constitution à son profit, humilie son propre gouvernement, irrite le monde entier et assure par l'intrigue son emprise sur les médias.
Avant tout un opportunisme autocratique, le sarkozisme n'a pour seule boussole que la satisfaction de ses propres désirs et des intérêts de ses amis fortunés.
Entre rêve et cauchemar, les Kennedy offraient une image à deux faces : d'un côté, la beauté et le bien-être ; de l'autre, le mal et la maladie. D'un côté, les sourires éclatants d'une famille unie ; de l'autre, l'ombre des compromissions financières et des adultères compulsifs. D'un côté, l'Amérique de la morale ; de l'autre celle de l'argent. A ces ambiguïtés correspondent des drames successifs : mort du fils aîné pendant une mission-suicide, mort du deuxième fils assassiné par un fou ; mort du troisième fils asassiné par un autre fou ; suicide d'une maîtresse un peu trop voyante - Marilyn - ; implication du troisième fils dans la mort de sa secrétaire. La liste évoque une malédiction... mais à y regarder de plus près, l'enchaînement n'est pas si inexplicable que cela.
C'est l'objectif de ce livre que de montrer, en réunissant diverses enquêtes, qu'il y a une logique dans la malédiction. Toutes sont accrochées les unes aux autres par des relations de cause à effet, et, à l'origine de l'apparente fatalité, on trouve un nom : Joseph Kennedy, le patriarche. Son passé, son itinéraire et l'éducation qu'il a dispensée à ses enfants, en même temps qu'ils illustrent un siècle de l'histoire des Etats-Unis, donnent la clé des énigmes Kennedy.
Présentation de Laurent Joffrin -Joseph Kennedy à la source du mal (Seeds of destruction - Ralph Martin, inédit en français, extrait) -Blythburgh ou la mort du premier fils (Seeds of destruction - Ralph Martin, inédit en français, extrait) -John Kennedy, l'apogée (Une famille, un président, un mythe André Kaspi, extrait) -Marilyn, sous les paillettes, la misère (Seeds of destruction - Ralph martin, inédit en français, extrait) -Dallas, la mort du deuxième fils 1) la théorie du complot (Autopsie d'un crime d'Etat, William Reymond) 2) la théorie du tireur isolé (commission Warren, extrait) -Los Angeles ou la mort du troisième fils (Jusqu'à ce que je meure, Alain Gillette) -Chappaquiddick ou la chute du troisième fils (interrogatoire de Ted Kennedy par le tribunal d'Edgartown, texte inédit en français)
" C'était la combattante la plus douce que j'ai connue.
Princesse des Mille et Une Nuits, elle s'est battue, plus et mieux que d'autres, dans cette armée des ombres, celle des codes secrets, des assassinats dans la nuit et des salles de torture. Pourquoi a-t-elle choisi la pire des batailles de la Deuxième Guerre mondiale, celle qu'on livrait sans uniforme et sans loi ? Pourquoi a-t-elle lutté pour une idée occidentale, elle qui ne connaissait que les dieux de l'Orient ? Au moment où l'armée allemande, en juin 1940, s'établissait en France, c'est Churchill qui avait donné l'ordre à des agents franco-britanniques infiltrés en France de " mettre le feu à l'Europe ".
Dans ce ramassis d'aventuriers, d'aristocrates loufoques et d'homosexuels marxisants, Noor était une princesse. C'est pour elle que j'écris. Parce que cette nef des fous était la nôtre. Parce que cette espionne que j'ai frôlée dans la nuit est la femme de ma vie "