Gitans, tsiganes, roms... ces mots désignent-ils toujours les mêmes personnes, ou au contraire des familles aux expériences humaines différentes et que l'on regroupe sous des termes larges et un peu flous ? Présents en Europe, mais aussi en Amérique, « ces gens-là » ont toujours attiré le regard de leurs contemporains et l'attention, quand ce n'est pas la suspicion, des pouvoirs publics.
Beaucoup d'idées reçues circulent à leur propos, témoignant à la fois de la peur et de la fascination, et bien souvent de l'ignorance : « Les Gitans viennent de l'Inde », « Les Gitans vivent dans des camps », « Les Roms sont des Gitans nomades venus de l'Est », « Ils n'envoient pas leurs enfants à l'école », mais aussi « Les Gitanes savent lire les lignes de la main », « Les Gitans ont la musique dans le sang », etc.
On loue leur sens de la famille et leur culture. Mais on leur interdit l'entrée de nos villages et le stationnement dans nos villes. Cet ouvrage est une invitation à ouvrir les yeux... et les esprits !
Les « gens du voyage » que l'on appelle couramment « gitans », confondus parfois sciemment avec les Roms, sont des citoyens français à qui la République impose depuis plus de cent ans des lois et règlements particuliers.
Ce petit livre rend compte de la manière dont ces lois ont eu des effets sur la vie quotidienne de ces familles françaises, comment elles ont contribué à favoriser un entre-soi qui a pu se transformer en marginalisation. Mais aussi comment les familles ont su maintenir un style de vie particulier organisé autour de valeurs essentielles (l'indépendance économique et la solidarité, ...). Des sources multiples sont mobilisées : souvenirs des anciens, témoignages de personnes ayant côtoyé ces familles (prêtres, travailleurs sociaux, journalistes).
Marc Bordigoni est chercheur à l'Institut d'ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (IDEMEC - Aix-Marseille Université et CNRS) Maison méditerranéenne des sciences de l'homme, Aix-en-Provence
Persécutés au cours de l'Histoire, rejetés encore aujourd'hui, les Gitans inquiètent. Ces « gens-là » ne vivent pas tout à fait comme nous, dit-on... point de départ à de nombreusees idées reçues : « Les Gitans viennent d'Inde », « Les Gitans vivent dans des camps », « Les Gitans sont des voleurs », « Ils n'envoient pas leurs enfants à l'école », « Les Gitans ont la musique dans le sang », etc.
On loue leur sens de la famille et leur culture. Mais on leur interdit l'entrée de nos villages et le stationnement dans nos villes. Cet ouvrage est une invitation à ouvrir nos portes... et nos esprits !
3e édition actualisée, considérablement augmentée et illustrée (planches et dessins issus de Gitans et Tsiganes de Kris Mirror) ; les 2 premières éditions de poche se sont vendues à 4 600 exemplaires.
Les Gitans sont des nomades. - Les Gitans vivent des allocations. - Les Gitans sont des voleurs. - Les Gitans sont très croyants. - Les Gitans savent lire dans les lignes de la main. - Les Gitans aiment leurs enfants et leurs vieux. - Les Gitans ont la musique dans le sang.
« Les naturistes n'ont pas de pudeur » « Le naturisme a été prôné par les nazis et les communistes » « Les naturistes se prennent pour de bons sauvages » « Les naturistes vivent à poil tout le temps et partout » « Les naturistes vivent en communauté » « Les naturistes ont été les premiers écologistes »
issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes.
l'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir. persécutés au cours de l'histoire, rejetés encore aujourd'hui, les gitans inquiètent. on loue leur sens de la famille, leur culture. mais on leur interdit l'entrée dans nos villages. cet ouvrage est une invitation à ouvrir nos portes. et nos esprits.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les tsiganes ont laissé de nombreusees traces de leur présence au cours de l'histoire.
Grâce à un long travail de recherche dans les archives françaises et européennes, les auteurs nous permettent de découvrir de multiples pans du passé lointain et proche des tisganes.
Ouvrage érudit qui rassemble des archives pour la plupart inédites.
Dans une économie globalisée et face à des prix souvent fluctuants, l'énergie et sa contribution à la compétitivité du secteur industriel est un enjeu économique majeur régulièrement à la une de l'actualité. C'est pourquoi il est maintenant essentiel de définir et de caractériser les liens entre énergie et compétitivité industrielle afin de quitter l'espace de la polémique pour une réflexion cohérente et objectivée.
La dépendance économique d'un secteur industriel à l'énergie est définie par les usages, les prix et finalement par les coûts. L'influence de l'énergie s'évalue surtout par rapport aux autres déterminants économiques, tels que le positionnement en gamme des produits, la demande ou la productivité.
Les auteurs montrent que la fragmentation de la chaîne de production internationalise la dépendance énergétique des secteurs industriels. Ainsi, les coûts de l'énergie pour un chimiste en Russie, avec une transformation intermédiaire en Allemagne, affectent indirectement le coût de production des médicaments en France. Cela constitue un flux d'énergie dite "grise".
L'accroissement des coûts à cause de l'augmentation du prix de l'énergie n'est pas une fatalité. L'efficacité énergétique des procédés de fabrication constitue un levier d'action important pour agir sur la maîtrise de ces coûts. Dans l'ouvrage, les gisements d'économies d'énergie sont évalués et illustrés par des réalisations récentes dans l'industrie.