La « précarité » est une entrée privilégiée pour rendre compte du monde contemporain. Cette notion cristallise l'angoisse sociale bien au-delà des terres traditionnelles de la pauvreté et de l'instabilité.
D'où l'intérêt de ce livre, synthèse des travaux sociologiques sur le sujet : il rend compte des réalités de la précarité, présente les interprétations, et invite au renouvellement de la réflexion, en s'appuyant notamment sur le concept de « lien social ».
Ce faisant, il aide à affronter la question fondamentale : les incertitudes et l'instabilité sont-elles des traits constitutifs des sociétés individualistes d'aujourd'hui ? Ou ne sont-elles que la traduction d'une crise générale du travail, de la famille et des institutions ?
Le travail social, la psychologie, la psychiatrie et la sociologie nous semblent aujourd'hui des pratiques professionnelles et des savoirs bien différents. Pourtant Elias, Foucault et Castel ont montré que leurs frontières sont floues et historiquement mouvantes. Cet ouvrage aborde un thème qui intéresse les acteurs sociaux, les politiques et tous ceux qui s'interrogent sur la manière dont nos sociétés posent les problèmes sociaux et cherchent à les résoudre.
La « précarité » est une entrée privilégiée pour rendre compte du monde contemporain. Cette notion cristallise l'angoisse sociale bien au-delà des terres traditionnelles de la pauvreté et de l'instabilité. Elle s'allie, selon les discours, à la « flexibilité » qui serait la condition moderne du progrès ou à cette « insécurité » fondamentale qui serait désormais le lot de la plupart. D'où l'intérêt de ce petit livre, synthèse des travaux sociologiques sur le sujet : il rend compte des réalités de la précarité, présente les interprétations, et invite au renouvellement de la réflexion, en s'appuyant notamment sur le concept de « lien social ». Ce faisant, il aide à affronter la question fondamentale : les incertitudes et l'instabilité sont-elles des traits constitutifs des sociétés individualistes d'aujourd'hui ? Ou ne sont-elles que la traduction d'une crise générale du travail, de la famille et des institutions ? Cette nouvelle édition est actualisée et présente les débats qui ont eu lieu depuis 2007.
Le logement est indispensable pour être intégré. Partant de ce constat, Maryse Bresson montre l'importance du logement pour combattre l'exclusion. Ce livre étudie l'image et la vie quotidienne des sans-domicile-fixe, en confrontant les points de vue des médias, des députés, des travailleurs sociaux et des S.D.F. Il propose des solutions politiques et pratiques pour prévenir ces situations et pour mieux les gérer. Le nouveau contrat social devrait reformuler les conditions de la citoyenneté et garantir l'accès au logement pour tous les individus qui les remplissent.
A l'origine destinés à répondre à la misère des ouvriers, les centres sociaux se présentent aujourd'hui comme des médiateurs entre les habitants et les décideurs. Partant d'une analyse de la fin de l'Etat-Providence, l'auteur s'intéresse aux défis quotidiens des centres associatifs : précarité des publics, des personnels et des structures, perte de sens du social, autonomie associative réduite, malaise des habitants. Un tableau sans complaisance d'une crise, renvoyant à la nécessité de concilier l'expertise avec le militantisme, qui doit rester le coeur du social.
Notre système de protection sociale n'a pas échappé aux réformes engagées en Europe dans le contexte de crise. Il est perçu à la fois comme un rempart à la crise et comme un obstacle à une reprise économique. Les auteurs tentent donc de comprendre comment ces différentes idées pénètrent les réalités des solidarités publiques et privées.