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Mongo Béti
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La présence du christ en afrique noire, l'ambiguïté de l'action missionnaire, le problème de l'universalité du message chrétien, ce sont là les questions graves auxquelles mongo béti s'affronte dans ce roman oú la puissance de la vision et la création de figures romanesques inoubliables (tel le r.
P. drumont) sont à la mesure de l'exigence réaliste et de la verve critique.
Le pauvre christ de bomba, ou la passion sans rédemption d'un témoin d'un dieu qui n'était pas noir.
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Main basse sur le Cameroun ; autopsie d'une décolonisation
Mongo Béti
- La découverte
- Poche Essais
- 7 Janvier 2010
- 9782707159366
Mongo Beti, écrivain camerounais, est connu pour ses romans, notamment ceux des années 1950, qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience du colonialisme et dans la lutte contre celui-ci.
Publié en 1972 par les Éditions François Maspero, Main basse sur le Cameroun était un réquisitoire contre les crimes du président Ahidjo, dictateur du Cameroun par la grâce du néocolonialisme français. Son but fut largement atteint, semble-t-il, puisque le livre fut interdit, saisi, l'éditeur poursuivi, et l'auteur l'objet de multiples pressions et menaces.
Sa réédition, en 1977, dans une version revue, était encore d'une actualité brûlante à l'heure de l'intervention française au Zaïre. Mongo Beti montre en effet que les anciennes colonies d'Afrique occidentale française et d'Afrique équatoriale française, formellement indépendantes depuis les années 1960, n'en sont pas moins restées étroitement contrôlées par la France.
Trente ans plus tard, ce livre demeure un document historique majeur, indispensable pour comprendre les évolutions ultérieures de la Françafrique. -
La France contre l'Afrique ; retour au Cameroun
Mongo Béti
- La découverte
- Poche Sciences Humaines
- 12 Octobre 2006
- 9782707149787
Depuis le début des années 2000, l'empire postcolonial de la France en Afrique n'en finit pas de se décomposer : concurrencée par d'autres puissances, contestée par une jeunesse révoltée, la « Françafrique » semble bien avoir vécu. Mais son empreinte séculaire se fait toujours sentir, et les discours nostalgiques expliquant « comment la France a perdu l'Afrique » n'aident guère à comprendre les drames qui déchirent aujourd'hui le continent. Le cas du Cameroun, dirigé depuis 1982 par l'inamovible obligé de l'Élysée Paul Biya, est à cet égard exemplaire. D'où l'importance de lire ou relire ce livre du grand écrivain et militant des libertés Mongo Beti, initialement paru en 1993. Celui-ci n'a rien perdu de son actualité, comme l'explique dans une préface inédite sa veuve Odile Tobner, qui a poursuivi, à la tête de l'association Survie, le combat longtemps partagé avec son mari. Mongo Beti livre ici le récit de son retour dans son village natal, au sud du Cameroun, après plus de trente ans d'exil. Un récit concret, passionnant, qui part de la vie quotidienne des femmes et des enfants dans la brousse, se poursuit dans les grandes villes rongées par le chômage et la misère, et se termine par une mise en cause radicale de la corruption des élites trop longtemps tenues à bout de bras par l'État français pour maintenir son rêve de grande puissance.
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«Le Rebelle, titre choisi par l'éditeur, comporte trois volumes qui relatent une douloureuse traversée du siècle, faite d'indignation perpétuelle, d'insolence et de compassion. Ce Prométhée camerounais, cette fraction saine de notre cerveau malade, pour reprendre l'heureuse expression de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, nous lègue le feu... Que ces pages enflammées éclairent notre époque trop souvent baignée dans une lumière grise.» Boniface Mongo-Mboussa.
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« Le Rebelle, titre choisi par l'éditeur, comportera trois volumes - le troisième tome est prévu en janvier 2008 - qui relate une douloureuse traversée du siècle, faite d'indignation perpétuelle, d'insolence et de compassion. Ce Prométhée camerounais, cette "fraction saine de notre cerveau malade", pour reprendre l'heureuse expression de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, nous lègue le feu... Que ces pages enflammées éclairent notre époque trop souvent baignée dans une lumière grise. » Boniface Mongo-Mboussa.
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Le rebelle Tome 3 ; essais d'une vie
Mongo Béti
- Gallimard
- Continents Noirs
- 3 Avril 2008
- 9782070782277
« Le Rebelle, titre choisi par l'éditeur, comporte trois volumes qui relatent une douloureuse traversée du siècle, faite d'indignation perpétuelle, d'insolence et de compassion. Ce Prométhée camerounais, cette "fraction saine de notre cerveau malade", pour reprendre l'heureuse expression de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, nous lègue le feu... Que ces pages enflammées éclairent notre époque trop souvent baignée dans une lumière grise. »
Boniface Mongo-Mboussa.
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Mongo beti, écrivain camerounais, est connu pour ses romans, notamment ceux des années 1950 (ville cruelle, sous le pseudonyme d'eza boto, le pauvre christ de bomba), qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience du colonialisme et clans la lutte contre celui-ci.
Publié en 1972 par les éditions françois maspero, main basse sur le cameroun était un réquisitoire contre les crimes du président ahidjo, dictateur du cameroun par la grâce du néocolonialisme français. son but fut largement atteint, semble-t-il, puisque le livre fut interdit, saisi, l'éditeur poursuivi et l'auteur l'objet de multiples pressions et menaces. sa réédition, en 1977, dans une version revue, était toujours d'une actualité brûlante à l'heure de l'intervention française au zaïre.
Mongo beti montre en effet que les anciennes colonies d'afrique occidentale française et d'afrique équatoriale française, formellement indépendantes depuis les années 1960, n'en sont pas moins restées étroitement contrôlées par la france. un document historique majeur, indispensable pour comprendre les évolutions ultérieures de la " françafrique ".
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Dans la perspective d'une imminente prise en charge de leur propre destin par les africains- la faillite du néocolonialisme après trente ans d'emprise calamiteuse étant aujourd'hui consommée, les auteurs de cet ouvrage propose une interprétation rompant décidément avec l'ethnocentrisme judéo-chrétiennes événements et des phénomènes ayant marqué l'histoire des noires depuis leur rencontre avec l'occident. Ils proposent également une appréciation dans tabou, ni parti pris des grandes figures apparues chez les peuples noirs..
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Mongo Beti à Yaoundé ; 1991-2001 ; textes réunis et présentés par philippe Bissek
Philippe Bissek, Mongo Beti
- Peuples Noirs
- 10 Juin 2005
- 9782864410058
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Vous retrouverez ici les inoubliables personnages de Trop de soleil tue l'amour et, plus particulièrement Eddie, l'avocat roublard devenu détective privé ainsi que Georges, l'aventurier français aux motivations obscures.
Lancés à la poursuite de la sublime Bébête dont la disparition reste incompréhensible, nos deux héros affrontent sans frémir malhonnêtes et corrompus, pédophiles et barbouzes, sbires du pouvoir et adeptes de la magie noire.
Sous la farce et la démesure de cette aventure échevelée, Mongo Beti dresse un portrait lucide d'une Afrique flamboyante et naufragée. Refusant les poncifs néo-coloniaux et tiers-mondistes que les peuples d'Afrique traînent derrière eux comme une malédiction, il met en scène un monde exubérant qui chaque jour invente l'art de survivre.
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La ruine presque cocasse d'un polichinelle
Mongo Béti
- Motifs
- Motifs Poche
- 19 Juin 2003
- 9782842614331
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Quoi qu'en disent les radotages de vos théoriciens tiers-mondistes, Monsieur le Président de la République française, quoi qu'en disent les ethnologues d'un autre âge qui s'empressent autour de vous et assurent vous livrer l'âme noire toute nue, un peuple déshérité ne saurait transformer son présent ni conquérir son avenir sans élever la voix et même frapper du poing sur la table.
Dans les dispositions de l'Elysée à l'égard de l'Afrique, rien n'a changé ; c'est toujours le même choix, en faveur des dictateurs, contre les peuples. Les espérances politiques de nos peuples ont été le plus souvent soit trahies, soit mystifiées.
Les pouvoirs franco-africains organisent donc le vide, le silence morose, le côtoiement des individus, des groupes, des catégories, des ethnies, jamais leur dialogue et leur interpénétration, en un mot l'obscurantisme. Broyés par des institutions culturelles dont la fatalité est de nous aliéner, nous prétendons créer une littérature qui soit l'expression authentique de notre moi collectif.
Si les Français se bouchèrent jadis les oreilles, quand nous tentions de leur conter l'histoire somme toute fade de notre résistance sous la colonisation, niant que celle-ci ait jamais eu le visage que nos plumes perverses s'obstinaient à tracer, que feront-ils a fortiori lorsque nous en viendrons fatalement à conter l'histoire atroce de trente ans de néo-colonialisme ?
Il faut nécessairement que nous la racontions, cette histoire-là. A nos enfants d'abord, parce que c'est un devoir de se transmettre de génération en génération les histoires sans lesquelles il n'y a pas d'histoire ni de mémoire collective.
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Lettre ouverte aux camerounais - ou la deuxieme mort de ruben um nyobe
Mongo Béti
- Peuples Noirs
- 20 Avril 2013
- 9782864410065
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Mongo Beti parle : Testament d'un esprit rebelle
Mongo Béti, Amrboise Kom
- Peuples Noirs
- 6 Mai 2024
- 9782864410195
Mongo Beti parle, recueil d'entretiens avec Ambroise Kom, est le testament d'un intellectuel hors norme qui, par son engagement en faveur de la liberté en Afrique en général et au Cameroun en particulier, a inspiré plusieurs générations de leaders. C'est aussi et surtout un ouvrage de réflexions d'un libre penseur, avec sa lucidité, ses paradoxes et surtout son attachement viscéral à l'Afrique, au Cameroun et à son coin de pays natal.
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Avec verve, Mongo Beti dresse le constat désabusé mais grinçant d'une république africaine comme on en connaît tant. L'Histoire du fou est plus qu'un roman, une fable philosophique, un conte plein de sagesse où le merveilleux rejoint parfois la réalité
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Sarabande africaine...
Le vol d'une collection de CD de jazz ? En apparence une broutille. Mais si le lendemain on vous colle le cadavre d'un inconnu dans votre appartement, vous commencez à douter de la bienveillance de votre prochain. Pourtant Zam, journaliste politique, mène une existence sinon paisible du moins routinière, jalonnée de cuites quotidiennes, de ruptures sanglantes et de réconciliations éternelles avec Bébète, d'articles sans lendemain sur la dictature du régime. Se pourrait-il que son investigation sur la spoliation foncière des communautés villageoises au profit du gouvernement ait attiré sur lui les foudres des services secrets ? Zam en doute. Jusqu'au jour où il sort des décombres de son immeuble ravagé par une explosion criminelle. Ses mésaventures ne font que commencer. Autour de lui l'inertie le dispute à l'absurdité : les policiers s'évertuent à ne pas enquêter, ses confrères de l'opposition trempent peu ou prou dans la corruption, les diplomates du pays des droits de l'homme ont à coeur de ne pas s'ingérer dans les affaires publiques. Si l'on ajoute à cette gabegie la disparition subite de Bébète poursuivie, dit-on, par un mercenaire français ; l'apparition non moins subite d'un fils naturel de Zam décidé à lui faire payer son abandon, on imagine à quel point notre héros aspire aux plaisirs simples de l'existence : un air du Duke ou de Parker et un whisky infect. Critiquer les institutions, peindre la misère morale des peuples, inventer mille rebondissements et des personnages aussi louches que truculents, telle fut la vocation des grands romans-feuilletons, de Sue à Balzac, telle est celle de Trop de soleil tue l'amour, peinture au vitriol d'un Cameroun dévasté par la corruption et la dictature. Entraîné par un écrivain d'une telle élégance morale et d'une verve aussi délirante, le lecteur n'hésite pas à rire en toute liberté. Quitte à mettre en sourdine les bons sentiments sur l'Afrique ou à s'interroger sur le rôle de la France dans les guerres et l'économie d'un continent à la dérive.