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Les jeunes détenus de l'unité 221 de la prison d'Evry se mutinent le jour du printemps pour demander deux heures de promenade et refusent de réintégrer les cellules. Les choses dégénèrent entre eux, les surveillants et les policiers. Des groupes d'intervention matent la mutinerie. Un braqueur, une graine de mafia, un étudiant et un illuminé se retrouvent en cellule isolée.
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Mon patron s'appelle Dolto. C'est un petit homme suave d'une quarantaine d'années assez rond à l'extérieur mais géométriquement pourri et sans pitié à l'intérieur. Aidé par trois garçons baraqués, il vient de déménager le coffre-fort de l'entreprise. Le coffre-fort de son entreprise. Et cela de nuit, un mardi, alors qu'il était censé être en vacances. J'ai pris des photos. Le coffre a été embarqué dans une camionnette blanche que j'ai photographiée aussi. Il se croit malin Dolto, mais avec moi il a tout faux, il est tombé sur un os, un os de Mamout. Mamout c'est mon nom, moi je ne descends pas du singe comme je dis toujours. Avec ses lunettes à double foyer Dolto vous regarde toujours par en dessous et quand il vous parle on dirait qu'il vous suce. Mais il s'agit juste d'une impression parce qu'en réalité il est en train de vous enculer et ça, vous ne le sentez pas. Vous avez mal après. Mais après il est trop tard.
N.A.
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Marcel Tous a rendez-vous au bureau 44 d'une société d'assurances pour y récupérer des clés. Il a bu, beaucoup. Tout va mal. Depuis qu'il a pris sa retraite, sa femme le fuit. Ivre mort, Marcel Tous se retrouve dans les sous-sols de l'immeuble. Pourquoi un homme en blouse grise pousse-t-il un chariot sur lequel repose un corps couvert d'un drap ? Pourquoi ce dédale de couloirs ? Pourquoi l'attend-on avec malveillance ? Qu'a-t-il fait ? Pour Marcel Tous la descente en enfer a commencé, elle ne trouvera d'issue qu'avec la résolution de ces mille questions dont aucune ne demeure sans réponse.Nan Aurousseau entrelace avec maestria trois récits d'individus qui se perdent, dans un immeuble, un livre, un amour. Sans doute, le mal s'avère-t-il avant tout celui des personnages enchaînés à leurs existences mornes, qui arpentent la grise société, en attendant la mort [...]. Une verve abrasive, et parfois célinienne. Oriane Jeancourt Galignani, Transfuge.