La légende raconte qu'un jour de 1823, lors d'une partie de football jouée dans la petite ville anglaise de Rugby, Webb Ellis enfreignit la première fois les règles en s'emparant du ballon avec les mains. Cette bande dessinée, la première du genre, revient sur les règles et l'histoire d'un sport à l'esprit unique. Professionnel depuis 1995, le rugby s'est transformé en un jeu moderne, qui ne cesse de séduire un public de plus en plus large.
Leo n'a pas vécu le même exil que les dizaines de milliers de Chiliens contraints de fuir le régime militaire chilien après le coup d'Etat du 11 septembre 1973. Sa famille est certes partie loin de Santiago et s'est installée en Afrique du Sud. Mais c'était pour fuir Salvador Allende. Son élection en septembre 1970 avait été un coup terrible pour ses parents qui ne partageaient pas les idées de ce dirigeant socialiste et redoutaient un effondrement du Chili.
Du coup, ils avaient fait le choix de l'exil. Et quand Allende fut renversé en 1973, ils élevèrent leurs quatre enfants dans le culte d'un sauveur, le général Augusto Pinochet.
Cet héritage familial vole en éclat avec le départ de Leo en Europe. Parti travailler à Londres, il se retrouve confronté à l'histoire de son pays d'origine, ce Chili où il n'a jamais mis les pieds. Il rencontre alors des gens qui lui racontent une version très différente de ce que lui ont inculqué ses parents : la première élection démocratique d'un président socialiste, Salvador Allende, dans un pays non communiste et de ses conséquences. Il décide de revivre cette histoire dans les pas des deux principaux acteurs de cette période, Salvador Allende, et celui qui l'a renversé par la force, Augusto Pinochet pour se faire sa propre opinion.
Il décide de franchir le pas et d'aller au Chili. Avec sa compagne, une journaliste française, ils veulent rencontrer des acteurs ou des victimes de la dictature. Un séjour qui permet à Leo de réaliser à quel point ce pays peine encore, trente ans après le coup d'Etat, à affronter cette période tellement douloureuse. Les deux camps sont irréconciliables, faisant écho à ce qui prévaut au sein de sa propre famille où Allende n'aura jamais sa place. Par contre, le président défunt en a désormais une dans sa vie.
Début 2013 : rien ne va plus à l'abattoir GAD, dans le nord Finistère. La coopérative qui le possède avec d'autres sites parle de fermetures, de plans sociaux... Les salariés et leurs familles sont sous le choc, les médias à l'affut, les syndicats sur les dents. Leur délégué s'appelle Olivier Le Bras. Il raconte comment il est arrivé à ce poste particulier, lui l'ouvrier spécialisé de formation agricole, fier d'un travail pourtant pénible qui irrigue toute la chaîne de l'agroalimentaire régional.
A 41 ans, le conflit le révèle au grand public : diplomate mais déterminé, sensible, présent sur tous les fronts institutionnel, économique et surtout médiatique. Il prône jusqu'au bout la poursuite du travail en espérant un repreneur et invente sur le tas une nouvelle façon de faire du syndicalisme.
Ce livre fait découvrir de l'intérieur la réalité de la lutte, avec les élus, tribunaux de commerce, conseils d'administration, en décryptant ce qui nous apparaît flou et complexe.
Interpellé par les médias, reconnu par les responsables politiques, Olivier Le Bras a incarné « le visage des GAD ».