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Olivier Le bihan
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Martine Lévy est née le 22 avril 1932 à Troyes. Fille de grands amateurs d'art, Pierre et Denise Lévy, elle grandit dans une maison ouverte aux artistes, où chaque pan de mur est orné d'oeuvres d'art.
Évoluant dans cette effervescence artistique, Martine Lévy apprend à dessiner, suivant les conseils des peintres Maurice Marinot, André Derain. À l'âge de dix-sept ans, elle décide de se consacrer à la peinture et s'installe à Paris pour parfaire ses acquis à l'Académie Julian et à la Grande Chaumière.
À l'âge de vingt-deux ans, elle se marie avec Léon Cligman, un passionné d'art et collectionneur. Cette même année, Martine devient l'artiste au double prénom. L'origine de cette signature mystérieuse, Martine Martine, remonte à sa première interview radio. Intimidée par la situation, elle répète à deux reprises son prénom pour répondre à la question posée par le journaliste. En réaction à cette réponse, le journaliste s'exclame : « alors c'est Martine Martine ».
Sur un fond sonore de musique classique, elle créé des oeuvres spontanément, guidée par son ressenti et ses émotions. Jonglant entre la peinture, la sculpture, la linogravure, l'orfèvrerie, la céramique, Martine Martine s'impose comme une artiste complète dont le talent est reconnu auprès du public, des galeries d'art et des institutions publiques.
Le musée d'art moderne de Troyes, ouvert en 1982 grâce au généreux don de Pierre et Denise Lévy, propose de découvrir l'oeuvre de l'artiste à travers quatre thèmes majeurs : les mains, les chevaux, les sumos et Balzac.
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Pierre Lacour ; le port de Bordeaux
Olivier Le bihan, Cecile Navarra-Le Bihan
- Le Festin
- 1 Juin 2007
- 9782915262599
La Vue du quai des Chartrons demeure sans aucun doute le chef-d'oeuvre de Pierre Lacour (1745-1814).
Plus qu'un simple document d'iconographie régionale, elle offre un saisissant portrait allégorique du port de Bordeaux au temps des Lumières.
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Formée à la Camberwell School of Art de Londres en peinture, Ursula Morely-Price visite en 1967 l'atelier du célèbre potier anglais Bernard Leach à Saint-Ives (Cornouailles) et devient céramiste. Elle utilise l'argile et la porcelaine pour exprimer la délicatesse des formes et des mouvements inspirés des papiers décoratifs japonais.
L'artiste est installée en France depuis 1973. Après sa première exposition en 1969, elle voyage dans l'Europe entière pour enseigner ou faire des conférences, exposant régulèrement en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
À la fin des années 1980, elle part enseigner deux années en Nouvelle-Zélande. Son parcours est récompensé en 1981 par un prix important dans le domaine des métiers d'art en Grande-Bretagne, le British Council Award. En 1984, elle travaille dans le cadre de l'Atelier expérimental mis en place à la Manufacture nationale de Sèvres par Georges Jeanclos. Son oeuvre figure aujourd'hui dans de nombreuses collections publiques et privées en Europe et aux États-Unis. L'artiste se restreint le plus souvent à travailler à partir de la forme traditionnelle du bol comme base de sa sculpture, pour mettre en valeur le débordement et la prolifération du mouvement de la matière jusqu'à sa limite de finesse.
Sa méthode consiste à rouler la matière au colombin, à la pincer et à la réduire à la finesse du papier, en une manipulation constante et rythmique sur les contours de la forme. L'impression de mouvement, que l'on peut rapprocher de celles des tissus dits « plissés Fortuny », est privilégiée par une recherche sur la translucidité de la porcelaine. Mais ce qui intéresse plus précisement l'artiste, c'est de faire naître dans l'imaginaire du spectateur l'idée poétique du vent qui passe sur ses formes, créant les ondulations. Ursula Morley-Price utilise pour la cuisson de ces pièces délicates de la cendre de châtaigne et de chêne afin de teinter légèrement ses blancs, qui virent sur toute la palette des teintes pastel, de l'argenté au crème en passant par le rosé et le vert pâle, jusqu'au brun oxydé. Plusieurs cuissons en réduction et oxydation sont nécessaires pour obtenir la couleur et la texture requises.
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Yona friedman / camille henrot - transmission / reception
Olivier Le bihan
- Galerie Kamel Mennour
- 1 Juin 2007
- 9782914171298
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Le Minotaure de Picasso du musée de Dijon ; autopsie d'une oeuvre
Annick Fenet, Olivier Le bihan
- Pu De Dijon
- Essais
- 17 Septembre 2020
- 9782364413689
À l'occasion de la réouverture du musée des Beaux-Arts de Dijon, cet essai s'attache à en décrypter l'une de ses oeuvres modernes maîtresses : le dessin aquarellé de Picasso représentant un Minotaure auprès d'une jeune femme endormie. Les auteurs s'attachent à suivre les fils qui ont abouti à cette représentation singulière et émouvante de l'artiste et de sa maîtresse Marie-Thérèse Walter.
La genèse de ce dessin au début des années 1930, dans l'oeuvre et la vie personnelle de Picasso, est ainsi retracée. A travers cette réinterprétation du mythe du Minotaure, Picasso joue et compose avec de multiples héritages artistiques, allant de l'Antiquité classique au début du XXe siècle.
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Ô Pacifique - Tome 01 - L'eau qui dort
Cédrick Le bihan, Olivier Place
- Fluide Glacial
- 6 Mars 2019
- 9782378782184