Johannes Brahms fait la connaissance de Robert Schumann, en pleine gloire et de sa femme Clara, pianiste renommée.
Il tombe amoureux de Clara qui a vingt ans de plus que lui.
Schumann est alors interné... On parle à cette époque de mélancolie ; on dirait aujourd'hui qu'il souffre de troubles bipolaires. Alors que le monde de l'art ne jure plus que par l'innovation et le progrès, Brahms va se lever, seul contre tous, et démontrer que l'on peut aller encore plus loin en regardant derrière soi. Chantant les beautés de la nature et puisant au plus profond de lui-même, il écrira la musique la plus parfaite et la plus originale qui puisse exister. Une visite dans la coulisse d'un des plus grands créateurs qui soit.
« En savourant le livre Un été avec Montaigne d'Antoine Compagnon, je me suis dit sur le mode de la plaisante- rie : à condition de passer l'hiver avec Schubert. Et je me suis piqué au jeu. Schubert m'est toujours apparu comme une sorte de chaînon entre Mozart et... Proust.
Une quarantaine de textes ont vu le jour, au moment où les nuits sont longues. Le portrait d'un homme ter- riblement émouvant m'est apparu. Un coeur pur, un grand esprit, le meilleur des amis. Et toujours seul.
Premier des romantiques tout en demeurant un clas- sique, Schubert reste le plus mystérieux des composi- teurs. Parce que sa musique éprouve la douleur sans cesser de sourire et qu'elle regarde la mort droit dans les yeux tout en nous faisant aimer la vie.
Cet art subtil répond étonnamment à la crise de notre époque en nous offrant une introspection lucide et cou- rageuse, une mystique tendre pour écouter le monde autrement. Et tellement d'amour. »
En 1936, commence l'une des purges staliniennes les plus sanglantes de l'histoire bolchévique. C'est le moment que choisit Serge Prokofiev pour revenir en URSS et s'y installer avec sa famille. C'est le moment aussi où il écrit et compose Pierre et le Loup, son célèbre conte musical pour enfants. Le Mozart russe s'est jeté « dans la gueule du loup ». Il n'en sortira plus jamais jusqu'à sa mort.
Dans ce roman drôle et cruel, l'auteur imagine les circonstances et les conséquences tragiques de cette décision. À travers le destin d'un homme, c'est l'histoire de la première moitié du XXe siècle que nous revivons. Le Paris brillant et cosmopolite, la guerre, l'im¬placable machine soviétique. C'est aussi le portrait saisissant d'un compositeur de génie qui traverse les flammes de l'enfer pour tutoyer le divin. Et celui d'une femme libre qui paiera cher le prix de son amour absolu. C'est enfin le chemin de croix que parcourt tout artiste entre le Bien et le Mal.
- Un sujet très populaire : les chats.
- Un récit intime et émouvant, où se mêlent humour et délicate mélancolie.
- Une écriture mélodieuse sur un chagrin universel que chacun rendra personnel.
La disparition d'un être cher nous bouleverse parfois au-delà de ce qu'on pouvait imaginer. Dans le cas d'un animal familier, c'est l'âme silencieuse d'une maison qui s'en va. Comme si le piano familial devenait muet. Le chagrin qui nous étreint alors s'apparente à la fois à un chagrin d'enfant dont la fulgurance semble devoir durer toujours, et à une peine d'adulte, lourde de souvenirs anciens et de blessures enfouies.
Pendant la maladie de sa chatte Margot, Olivier Bellamy a tenu un registre médical qui est vite devenu un journal sentimental. Dans cet état de vulnérabilité propice aux rendez-vous vrais, il s'est rapproché des vivants, notamment de sa mère pour mieux comprendre les griffures du passé. Il a aussi vu réapparaître des fantômes, en particulier un amour perdu qui traversa la vie comme un chat sauvage.
Dans ce livre sensible et non dénué d'humour, le journaliste musical préféré des Français compose une émouvante « sonate des adieux », où il se dévoile comme malgré lui, et marque d'une voix qui sonne juste son entrée en littérature.
Très loin des contrevérités du film Amadeus, nous découvrons ici le quotidien d'un génie. Quelques 600 opus, dont nombre de chefs-d'oeuvre, composés au cours d'une existence de 35 ans.
Entre le divin compositeur cristallisé par l'image d'Epinal et le sale gosse génial imaginé par Milos Forman dans le film Amadeus, qui est le vrai Mozart ?
Pour tenter de percer le mystère, Olivier Bellamy est allé à sa rencontre au soir de sa courte vie, à Vienne, en 1791, alors qu'il vient tout juste d'achever l'écriture de son opéra La Flûte enchantée.
Au cours de sept entretiens passionnants, un être complexe et attachant s'offre à nous en toute liberté. A la fois sage et enfant, drôle et intelligent, authentique et spontané, le musicien le plus universellement aimé revient sur les difficultés de son existence, dresse les grandes lignes de son idéal artistique et nous fait partager le message fraternel de sa musique.
Converser avec Mozart, c'est tout à la fois une merveilleuse aventure humaine et une haute expérience spirituelle. Son génie n'est jamais intimidant. La fraîcheur de son rire et la pureté de ses larmes nous élèvent au plus haut et au plus profond de nous-même.