Il y a 3000 ans, dans la cité légendaire de Babylone, un jeune garçon a décidé d'apprendre les secrets de l'écriture et de devenir scribe au palais de la reine Sémiramis. Il s'appelle Nabu. Il sait que devenir scribe n'est pas facile. Mais il ne se doute pas que sa mission va l'amener à affronter les ennemis du royaume, qui complotent dans l'ombre, et surtout, le terrible sorcier de Babylone.
Un roman historique qui se double d'un polar palpitant, le tout mêlé d'une bonne dose de fantastique ; un jeune héros qui emporte immédiatement l'adhésion ; une plongée dans le quotidien mais aussi dans les croyances de la Babylone légendaire autant d'ingrédients qui font du Sorcier de Babylone un livre qu'on ne lâche pas.
Au-delà de l'aventure, terriblement efficace, le roman d'Alain Paris nous plonge au coeur d'une des civilisations les plus prestigieuses de l'histoire du monde. À travers l'apprentissage du jeune héros, qui franchit les barrières sociales, nous découvrons la vie quotidienne des habitants de la Mésopotamie antique, mais aussi leurs croyances, leur culture, leurs codes sociaux. Nous traversons surtout quelques hauts lieux de l'Antiquité (Les jardins suspendus de Babylone, considérés comme une des sept merveilles du monde) qui résonnent de noms célèbres mais finalement assez souvent méconnus : la reine Sémiramis, Nabuchodonosor.
L'auteur a d'ailleurs travaillé à partir d'une documentation très précise, qu'il a réunie à l'occasion de l'écriture d'un roman historique pour adulte : Moi, Sémiramis, reine de Babylone. Mais Alain Paris va jusqu'au bout de la logique de la fiction : la magie, par exemple, qui était au coeur des croyances des Babyloniens, est effective, les sorts jetés par les sorciers fonctionnent. Ce qui confère au texte une dimension fantastique inquiétante et envoûtante.
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