Autant en emporte le vent n'aura cessé de faire de l'ombre à l'esclave libre de r.
Penn warren (1905-1989) longtemps - considéré, pourtant comme le grand rival de faulkner. une ombre que l'on est en droit de trouver injuste (au lecteur de comparer). le romancier évoque avec grandeur - et cruauté - les fastes trompeurs du vieux sud à la veille de la guerre de sécession. et ne fait de cadeau à personne. raoul walsh tirera du livre de ses plus grands films (avec clark gable et yvonne de carlo).
Samantha starr, fille d'un riche planteur du kentucky, découvre à la mort de son père ce que chacun savait mais n'osait lui dire : elle est en réalité la fille d'une beauté noire qui avait partagé naguère le lit du maître de starrwood : elle n'appartient pas au monde des gens libres. car règne encore l'antique loi du sud : son père n'ayant pas laissé de testament, la demeure est mise en vente, et elle-même, en qualité de fille d'esclave, fait partie des lots que les acheteurs vont se disputer à l'encan.