Braquer une banque à Belfast le jour d'Halloween déguisés en loups semblait être une bonne idée. Se rendre compte que le coffre avait été vidé avant leur arrivée, un peu moins. Mais voler une mallette à un client de la banque qui leur avait gentiment suggéré d'aller se faire voir, c'était signer leur arrêt de mort.
À Belfast, on sait qu'il faut être fou pour ne pas perdre la tête, et qu'il ne faut pas s'attaquer à ceux qui ont «l'Alzheimer irlandais» : ceux qui oublient tout sauf la vengeance.
Une course-poursuite en enfer entre braqueurs, ex-taulards, ?ics pourris, petites frappes, tueurs à gages et... la redoutable Fraternité pour la liberté irlandaise !
Des règlements de comptes, du suspense, de la violence et un humour très noir.
Enfant, le détective privé Karl Kane, a assisté au viol et au meurtre sauvage de sa mère. Lui même a été molesté par le meurtrier, qui d'ailleurs fut par la suite acquitté, faute de preuves... (Comment condamner un homme sur le seul témoignage d'un enfant ?). Kane est un dur au coeur friable, conforté par son expérience dans la certitude qu'on ne doit jamais céder à la menace quand il s'agit de faire triompher la justice. Dans Les Chiens de Belfast, il enquête sur les meurtres violents, assortis de tortures d'une imagination raffinée, de plusieurs citoyens de Belfast qui se trouvent être liés à la sinistre prison de Woodbank. Reste à prouver les liens entre ces meurtres et ceux, antérieurs de quelques années, de plusieurs femmes qui n'étaient pas forcément des prostituées.
Il neige dru sur Belfast lorsque, tôt le matin, Karl Kane, allant chercher le lait devant sa porte, y trouve aussi une main sectionnée. La deuxième à se matérialiser dans la ville en quelques semaines. Que signifient ces macabres cartes de visite ? Attiré par la récompense substantielle qu'offre un homme d'affaires inquiet pour la réputation de la ville, Kane enquête. Un caïd local, brute impitoyable qui contrôle la drogue et la prostitution, retient son attention. De bars crapoteux, où des clients à la sexualité incertaine n'hésitent pas à sortir leur couteau, en bordels lamentables, Kane aborde une nouvelle descente en enfer. Son humour caustique et son code moral inaltérable ne seront pas de trop pour affronter l'épreuve.
Dans Belfast qu'épuise une vague de chaleur inhabituelle, le privé Karl Kane affronte un homme qui est un loup pour l'homme, ou plutôt pour de très jeunes femmes. Des junkies, des laissées-pour-compte de la société, dont on retrouve les corps atrocement mutilés : foie et reins ont été prélevés. Initiée par la plainte d'une cliente dont la soeur a disparu, l'enquête prend un tour personnel, et spécialement dramatique, lorsque Katie, la propre fille de Kane, prunelle de ses yeux, est enlevée à son tour. Kane aura d'autant plus de mal à épingler l'homme qu'il soupçonne, Bob Hannah, que celui-ci est un membre estimé de l'establishment : l'aveuglement délibéré, voire la mauvaise volonté de la police locale sont autant de bâtons dans ses roues. Mais la rage est un moteur puissant, et Kane ne craint pas les coups...
Karl Kane, l'irréductible privé de Belfast, est confronté à Walter Arnold, l'homme qui a brutalement assassiné sa mère sous ses yeux, quand il était enfant, avant de le laisser pour mort à côté du cadavre. Quand une très jeune fille disparaît après l'incendie suspect de la maison familiale, Kane le soupçonne aussitôt. De fait, Arnold, inexplicablement libéré après de nombreuses années en prison, séquestre l'adolescente ainsi que Tara, une proie moins innocente qu'il y paraît : elle s'est échappée de Blackmore, une institution pour jeunes personnes « à problèmes », après avoir trucidé l'aumônier, un vrai porc, avec des aiguilles à tricoter (viser les yeux !). Walter Arnold travaille à la terreur, au scalpel et à la violence démente. L'ultime combat entre les deux hommes se révélera sauvage et impitoyable. Sans concession mais éclairé par un humour grinçant, Au scalpel est le plus noir et le meilleur roman de la série.
Au coeur du conflit nord-irlandais, un militant de l'IRA disparaît mystérieusement.
Vingt ans plus tard, son fils Paul Goodman, un petit prodige du snooker désargenté, se présente aux abattoirs de la région et se fait embaucher.
Il pénètre un univers baigné de sang, gouverné par des êtres difformes et violents. Une cathédrale impie de la mort, étrange miroir des fantômes dont il est lui-même prisonnier et que son arrivée va libérer...
Lauréat du Brian Moore Short Award en 1998, l'Irlandais Sam Millar (Poussière tu seras, 2009) tire la radicalité de son oeuvre de son expérience d'ancien prisonnier de droit commun. Il écrit comme on se venge, avec calcul et précision.
« Trempé d'humanité, Redemption Factory puise sa fulgurance aux secrets du passé. » Cyrus Nowrasteh « Un roman hypnotique et bouleversant. » Irish Independant