Serge Sanchez
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Figure centrale de la Sécession viennoise, Gustav Klimt (1862-1918) est le peintre emblématique de la Vienne fin de siècle, celle de Sigmund Freud, Gustav Mahler et Arthur Schnitzler, tous fondateurs de la modernité européenne. Il fit exploser les normes académiques et permit à l'art autrichien de s'ouvrir à l'impressionnisme et au symbolisme. Il fut aussi l'ami et le protecteur des jeunes expressionnistes Oskar Kokoschka et Egon Schiele. Ornemaniste de génie, portraitiste renommé de la haute société et paysagiste introverti, Klimt, enfin, ne cessa de représenter les métamorphoses de la femme. À la fois classique et scandaleux, il restera comme le peintre des grands mystères de la sexualité et de la mort. Son Baiser vient se placer au premier rang des oeuvres les plus célèbres de l'histoire de l'art.
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Voyage le long de la Charente avec un chat, un poney et un dauphin (ou pas)
Serge Sanchez
- Le Festin
- Les Paysages
- 1 Juillet 2021
- 9782360622801
À partir d'un territoire, Serge Sanchez offre un texte de portée plus générale et favorise un ancrage dans la réalité sociale actuelle. Sous les digressions apparentes, le fil conducteur est le fleuve Charente, sans toutefois interdire certains éloignements parfois nécessaires.
Le texte embrasse la petite histoire, le fait divers, l'évocation de personnages singuliers (comme François de Vaux de Foletier, né en 1893, archiviste et passionné par le monde des gitans), mais aussi des anecdotes lié à l'actualité (comme le suicide d'un agriculteur, qui s'est donné la mort après avoir abattu tous les animaux de sa ferme, l'implantation de la LGV et Paris à portée de main, etc.).
Ici, se mêlent recherches en bibliothèque et enquêtes, témoignages et réflexions sur le monde actuel. Les histoires racontées servent aussi à éclairer des notions comme le chemin, la source, les méandres... -
« On nous a traités d'hommes finis parce que nous ne finissons jamais rien, dites plutôt :
Hommes infinis. » Touche-à-tout de génie, Man Ray, né Emmanuel Radnitsky (1890-1976), incorpora à ses peintures des matériaux divers, détourna des objets de leur destination d'origine, n'hésita pas à employer dans sa création des procédés industriels tel que la photographie ou l'aérographe. Ami de Duchamp, il côtoya Brancusi, Satie, Picasso, Breton, Eluard, Desnos, et eut pour compagnes la célèbre Kiki de Montparnasse, puis la belle Lee Miller. Dadaïste avant dada, luttant sans relâche pour conserver sa liberté créatrice, parfois contre les opinions et les idéologies de son temps, Man Ray nous convie à une traversée inédite des principaux courants artistiques du vingtième siècle, du cubisme jusqu'au pop-art, et nous donne une leçon de vie.
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Par un de ces pressentiments dont il était coutumier, François Augiéras (1925-1971) avait deviné que sa notoriété serait posthume. La publication de sa première biographie devrait donner lieu à une reconnaissance attendue.
Lorsque naît François Augiéras, le 18 juillet 1925 à Rochester, aux Etats-Unis, son père, professeur de musique, est mort depuis trois mois des suites d'une opération. Rentré en France avec sa mère, il passe quelques années à Paris, puis c'est le départ vers le Sud-Ouest, lieu d'origine de sa famille paternelle.
Augiéras fera du Périgord magique, haut-lieu de la préhistoire, une terre spirituelle. Sous l'Occupation, il s'enrôle dans un camp de jeunesse. On joue du pipeau. On danse autour du feu. On rend un culte aux forces de la nature, ce qui convient au nomade qu'il sera toujours. N'ayant guère la fibre maréchaliste, il finit par devenir acteur dans un théâtre de marionnettes ambulant puis moniteur pour jeunes délinquants...
En 1944, il s'engage dans la marine à Toulon. On l'envoie en Algérie et le désert le révèle à lui-même. Deux ans plus tard, il se rend chez son oncle, le colonel Augiéras, personnage excentrique, qui vit dans un musée fortifié en plein Sahara. Avec cet oncle, il découvre l'homosexualité.
De cette rencontre, naît Le Vieillard et l'Enfant, livre publié à compte d'auteur sous le pseudonyme d'Abdallah Chaamba et envoyé à des correspondants choisis. Parmi eux, André Gide. Augiéras le rejoindra en Sicile, puis à Nice. Deux entrevues émouvantes, ultime et brève incandescence amoureuse dans l'existence du vieil écrivain qui meurt quelques mois plus tard. François a à peine vingt-cinq ans.
En maraude sur les chemins du monde, Augiéras séjourna ensuite au mont Athos et envisagea de s'y faire moine. C'est là qu'il approfondit sa connaissance des icônes, avec ce fond d'or qu'on retrouvera dans ses propres peintures. Car on sait peu qu'il fut aussi peintre. Ses oeuvres, aujourd'hui très recherchées par certains collectionneurs - on pourrait presque dire des initiés- sont imprégnées d'un mystère sacré, au même titre que certaines oeuvres d'art primitif, d'Océanie ou d'Afrique.
Nomade, aventurier, barbare d'Occident, comme il se nommait lui-même, Augiéras finira à l'asile, parmi les « vieux, les indigents, les idiots du village ». Parachevant l'existence d'un artiste maudit, artiste païen en quête de dépassement spirituel, il meurt au CHU de Périgeux d'une crise cardiaque, en décembre 1971, à quarante-six ans seulement.
« Ma plus belle oeuvre d'art, serait-ce ma vie ? » se demandait François Augiéras. Epopée drôlatique, à la fois grandiose et misérable, son existence prend souvent des allures de légende ; traversée de flamboiements, de magie, comme celle d'un Van Gogh ou d'un Rimbaud, c'est une passionnante aventure spirituelle.
Sa biographie se lit comme un livre d'aventures. -
Né en 1899 dans une ville de Hongrie aujourd'hui roumaine, photographe mais aussi peintre, dessinateur, sculpteur et écrivain, Brassaï fut un artiste éclectique et de son temps.
Etudiant en histoire de l'art à Budapest puis à Berlin, il s'installe à Paris au milieu des années 1920, apprend seul le français en lisant Proust, et passe des nuits entières à arpenter la capitale. Il photographie les rues, les gens, les bordels comme les chantiers, sublime les enseignes publicitaires et capture les lumières. Ami des plus grands artistes de son temps, Kandinsky, Kokoschka, Henry Miller ou Jacques Prévert, il fut aussi le portraitiste de Dali, Picasso, Matisse, Giacometti et Michaux. Alors que la photo peine à être reconnue comme un art, il réalise des clichés qui resteront à jamais les témoins d'une époque mythique : celle du Montparnasse des années 30, de la Bohème étourdissante. Photographe d'un Paris interlope et nocturne comme de la brillante société de la danse et de l'opéra, auteur d'une oeuvre aujourd'hui célèbre dans le monde entier, du Japon aux Etats-Unis, Brassaï est entré dans la légende en se promenant.
« La vie de Brassaï fut une quête inlassable et tenace. Du petit soldat communiste à l'exilé hongrois des brasseries de Montparnasse, puis à l'artiste mondialement reconnu, c'est Ulysse. Mais c'est aussi Protée, un flâneur, un grimpeur, un insaisissable vagabond qui fut le poète de sa propre vie. On ne vient pas à bout des légendes. C'est ce qui fait leur étrange beauté. » Serge Sanchez -
La medecine en flagrant delit le malade oublie... - enquete autour des tribunaux de l'ordre des mede
Serge Sanchez
- Felin
- 22 Février 1996
- 9782866452186
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La lampe de Proust et autres objets de la littérature
Serge Sanchez
- Payot
- 21 Août 2013
- 9782228909631
" J'entrepris de parcourir ma bibliothèque comme on le fait de l'entrepôt d'un brocanteur. " Tel est le défi que s'est lancé Serge Sanchez pour revisiter la littérature au travers des accessoires des grands écrivains. Objets tout à la fois réels et rêvés : réels pour ceux qui ont joué un rôle dans l'existence des auteurs, rêvés pour ceux qu'utilisent leurs personnages.
Une petite lampe de chevet nous rend lumineuse l'oeuvre de Proust, une drôle de casquette nous révèle le secret de fabrication de Madame Bovary, le costume démodé du cousin Pons nous résume le génie de Balzac, des coups frappés à une porte nous font pénétrer dans l'univers de Shakespeare, les bas de Kant se retrouvent dans le même tiroir que les socquettes de Lolita, les agates collectionnées par Breton se mélangent aux cailloux jetés sur Rousseau par des villageois suisses.
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Le homard de Flaubert et autres animaux de la littérature
Serge Sanchez
- Grasset
- 10 Avril 2019
- 9782246855217
« La science, on a beau dire, ça creuse. Flaubert avait sa serviette à l'Hôtel Sergent, dans le Finistère. À chaque repas, on lui proposait sept ou huit plats différents, parmi lesquels figuraient invariablement de la salicoque et du homard. Il avait vu le patron jeter un de ces gros crustacé tout vif dans l'eau bouillante. Tout de même, il aurait pu l'estourbir avant de le supplicier, ou mettre de la gnôle dans la casserole. Le verre du condamné. L'animal serait allé au calvaire dignement, en chantant une chanson de homard. »S. S.Cygnes, chats, cerfs, hydre, Phénix qu'ils soient fictifs ou réels, les animaux sont omniprésents dans les livres. Source inépuisable de poésie et de rêverie, de méditation, de fantasme, et parfois de terreur, ils occupent une place unique dans l'imaginaire des écrivains. Le minuscule ciron, ou pétroglyphe de la farine, a inspiré à Pascal l'une de ses plus étourdissantes Pensées ; Nabokov n'aurait sans doute pas écrit Lolita s'il n'avait été passionné de chasse aux papillons. Que dire de la fascination de Baudelaire pour les chats, du crocodile obsédant de Quincey ou des créatures « drolatiques » de Rabelais...
Du jardin des Plantes à la Ménagerie de Versailles, de la mouche de Montaigne au chat de Balzac, Serge Sanchez nous fait découvrir, avec tout son talent de conteur, l'étonnant bestiaire qui peuple les plus belles pages de la littérature.
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12 sachets de graines pour cultiver des légumes insolites
Serge Schall, Anaïs Sanchez
- Plume De Carotte
- 17 Mars 2022
- 9782366722734
Des carottes. Orange ! Toujours orange ! Des radis, toujours les mêmes. Une betterave qui ressemble... à une betterave. Tout ça sur fond vert, du vert des épinards, des salades et du persil. Les légumes de tous les jours ne nous surprennent plus. Il est grand temps de retrouver le goût de la surprise autant au jardin qu'en cuisine, en appelant des légumes insolites à la rescousse.
En puisant dans les patrimoines légumiers de la planète, les découvertes sont infinies du moins du point de vue du jardinier, il ne pourra jamais les appréhender toutes. Et s'il en avait l'ambition, ce livre devrait prendre la forme d'une encyclopédie en plusieurs volumes pour en faire l'inventaire. Alors, sans tarder, on cueille son semoir à main, on prépare tout le petit matériel pour les semis et on s'y met tout de suite.
Avec des sachets de graines de betterave Burpee's golden, ficoïde glaciale, courge Musquée de Provence, ache des montagnes, navet Boule d'or, poireau Bleu de Solaise, chou frisé noir de Toscane, épinard Monstrueux de Viroflay, tétragone cornue, concombre White wonder, carotte Jaune du Doubs, scorsonère