« Sur un bateau, il y a 26 moutons et 10 chèvres. Quel est l'âge du capitaine ? ».
Cette célèbre question pose aussi celle du sens des énoncés mathématiques et de ce qui en est perçu par les élèves. Dans ce livre devenu un classique - pour le plus grand bénéfice des élèves, des enseignants et des parents -, Stella Baruk propose une approche neuve. À la sanction aveugle et traumatisante, au gavage de chiffres et de formules, elle oppose l'analyse « non violente » des erreurs et l'initiation à la vraie mathématique, celle qui produit du sens.
On ne devrait plus pouvoir enseigner les mathématiques comme on les enseigne après avoir lu Échec et maths. Ce petit livre impertinent, devenu un grand classique, porte un coup fatal à quelques mythes, y compris ceux qui soutiennent les pédagogies obscurantistes et psychologisantes. Celles-ci, contrairement à ce qu'elles souhaitent obtenir, transforment des enfants vivants en automathes. Depuis, Stella Baruk a prouvé par ses travaux ultérieurs sur le statut réel des mathématiques et sur les capacités des élèves que l'on peut efficacement lutter contre l'échec en maths.
Stella Baruk, dans cet ouvrage sans équivalent, met en oeuvre sa longue et originale pratique de l'enseignement mathématique.
Par son aspect instrumental et méthodique, ce dictionnaire apporte le savoir de base indispensable aux lycéens et même aux étudiants.
Mais, à partir d'une réflexion générale sur le sens des idées mathématiques, leur langage et leur transmission d'un savoir, il sera également un outil précieux pour les enseignants - et les parents qui voudraient aider leurs enfants.
Enfin, pour qui a la curiosité de cette activité intellectuelle particulière que sont les mathématiques, il y a, partout présente, l'histoire : histoire d'un signe, d'un mot, d'une notion, prouvant que les mathématiques s'insèrent dans une culture et que cette culture peut se transmettre.
Édition augmentée d'une introduction inédite de l'auteur.
Un accompagnement rigoureux et constant, qui prévoit :
- l'essentiel sur chaque domaine mathématique pour en mesurer les enjeux didactiques.
- le déroulement de chaque séance.
- des techniques progressives de calcul mental.
- un lexique qui donne le sens des mots utilisés.
- une analyse des difficultés ou erreurs courantes, et des propositions sur la façon d'y réagir.
À la fois professeur de mathématiques, chercheur en pédagogie et écrivain, Stella Baruk base sa pédagogie sur un vocabulaire précis et une syntaxe simple et claire. Véritable outil pour faciliter le passage de l'école au collège, ce dictionnaire est une aide précieuse pour les jeunes collégiens comme les enseignants du primaire. Pour que mathématiques ne riment plus jamais avec échec.
Pour un apprentissage des mathématiques fondé sur la langue et sur le sens.
Ce premier volume de Comptes pour petits et grands, publié en 1997, est consacré à un apprentissage des nombres fondé sur la langue et sur le sens, au CP et au CE1.
Confrontés aux divers problèmes et "blocages" que peut poser l'apprentissage des mathématiques, tous les lecteurs trouveront dans Comptes pour petits et grands des solutions, mais aussi, dans leur simple évidence, certaines "vérités".
Révolutionnaire et pertinent dans sa démarche, Comptes pour petits et grands est un outil indispensable, pour les enseignants et plus largement pour toute la communauté éducative.
Pendant plus de vingt ans, avoir dit d'un élève qu'il était « en difficulté » a jeté un voile pudique sur les difficultés de l'école. L'élève portait sur lui tout le poids de l'incompréhension : on lui proposait généreusement des heures de « soutien » qui devaient réparer ce dont il s'était rendu victime en ne comprenant pas tout de suite ce qui lui était proposé.
Or les données internationales sont sans ambiguïté : le niveau en mathématiques des jeunes Français décroît depuis plusieurs années.
Ils sont de plus en plus nombreux, à l'issue de l'école primaire, à ne pas maîtriser les opérations fondamentales et, devenus adultes, à souffrir d'« innumérisme », le pendant mathématique de l'illettrisme. Pourtant, les réformes actuelles des programmes n'envisagent nullement de repenser la pédagogie.
Pour combattre cet état de fait, Stella Baruk propose de remettre au coeur des apprentissages la compréhension de la langue mathématique.
Et si, pour cela, on commençait par le commencement, c'est-à- dire par redonner du sens aux chiffres ?
Une collégienne, à l'occasion d'un exposé, tombe sur cette déclaration du mathématicien Kronecker (1823-1891) : " Dieu a créé les nombres entiers ; le reste est l'oeuvre de l'homme ". Affirmée par un éminent spécialiste, cette supposée répartition du travail ne peut qu'intriguer une collégienne et susciter nombre de questions : ainsi, certains des êtres numériques qui déambulent dans ses livres de mathématiques et parfois hantent ses nuits d'avant interro seraient d'origine divine ? Et les autres non ? Et si c'est le cas, comment se fait-il que Dieu se soit attribué le plus facile, le plus difficile étant dévolu à l'homme ?
Les nombres entiers, au-delà de leur évident intérêt propre, ouvrent sur bien des aspects passionnants et curieux, des mathématiques. Mathématiques nécessaires, obligatoires, et en tant que telles questionnées par tous, voire contestées, - à quoi ça sert ? -, à l'origine d'innombrables " pourquoi " et " comment " qui alimentent le dialogue dont est fait le livre.
Toute la pédagogie de Stella Baruk pour une mise en place solide des notions mathématiques fondamentales.
Une organisation en 5 grands domaines mathématiques.
Une mise en valeur systématique des « propos mathématiques ».
Des phases de recherche en collectif et des exercices individuels qui permettent :
- une mise en place très progressive de la numération orale et écrite ;
- un travail en profondeur sur les opérations ;
- la résolution de nombreux problèmes astucieux qui stimulent la curiosité des enfants et leur goût du défi ;
- en géométrie, une initiation au vocabulaire, aux formes et un travail sur l'indispensable maîtrise du geste ;
- un premier apprentissage des notions de grandeurs et de mesures.
Pour un apprentissage des mathématiques fondé sur la langue et le sens. Publié en 1997, ce premier volume de Comptes pour petits et grands, consacré à un apprentissage des nombres fondé sur la langue et sur le sens, au CP et au CE1, est d'une étonnante pérennité. Stella Baruk, dans un nouvel "Avant toute chose", introduit l'édition de 2021 en retraçant le parcours passionnant qui a donné lieu à ce livre phare.
Confrontés aux divers problèmes et "blocages" que peut poser l'apprentissage des mathématiques, tous les lecteurs trouveront dans Comptes pour petits et grands des solutions, mais aussi, dans leur simple évidence, certaines "vérités". Révolutionnaire et pertinent dans sa démarche, Comptes pour petits et grands est une référence indispensable tant pour les enseignants que plus largement pour l'ensemble de la communauté éducative.
Pour un apprentissage des mathématiques fondé sur la langue et le sens.
Fort de nouvelles expériences dans les classes de CP et CE1, et à la demande des nombreux enseignants qui ont préféré "prévenir que guérir", Stella Baruk publie en 2003 un second volume de Comptes pour petits et grands dédié à l'apprentissage des opérations et problèmes, et toujours appuyé sur une véritable compréhension partagée de ce que l'on "dit" et de ce que l'on "fait" lorsqu'on apprend les mathématiques.
Cette édition 2021, introduite par un nouvel avant-propos de Stella Baruk, atteste de la vivavité de sa pensée et de l'incontestable actualité de son propos.
Confrontés aux divers problèmes et "blocages" que peut poser l'apprentissage des mathématiques, tous les lecteurs trouveront dans Comptes pour petits et grands des solutions, mais aussi, dans leur simple évidence, certaines "vérités".
Révolutionnaire et pertinent dans sa démarche, Comptes pour petits et grands est un outil de référence tant pour les enseignants que pour l'ensemble de la communauté éducative.
Alors que l'on combat l'illettrisme, pourquoi, malgré le dévouement admirable des enseignants, laisse-t-on l'innumérisme compromettre la mission que s'est donnée l'école ? Stella Baruk en pointe les raisons avec une rigueur toute chirurgicale. En analysant les travaux des élèves, elle montre pourquoi ce ne sont pas eux qui sont " en difficulté ", mais l'école. Elle propose des réformes concrètes, sachant combien, lorsque les mathématiques ont du sens, les enfants peuvent réussir et même les aimer. " De nombreux exemples à l'appui, la chercheuse propose de redonner chair à une science qui se limite trop souvent à l'application de formules vides. " Le Monde de l'éducation.
Pour comprendre les mathématiques, et d'abord les apprendre, il faut entendre leur langue.
D'oú la nécessité d'un " dictionnaire de mathématiques élémentaires ". stella baruk, dans cet ouvrage, met en oeuvre sa longue et originale pratique de l'enseignement mathématique. par son aspect instrumental et méthodique, ce dictionnaire apporte au collégien le savoir de base qui est celui de tout le programme du collège, et qui lui sera indispensable au-delà. il peut également apporter une aide considérable aux adultes qui voudraient reprendre des études.
Mais aussi, à partir d'une réflexion générale sur la langue, le sens et la transmission d'un savoir, il sera précieux pour les pédagogues, professeurs, instituteurs - et les parents qui voudraient aider leurs enfants. enfin, pour qui a la curiosité de cette activité intellectuelle particulière que sont les mathématiques, il y a, partout présente, l'histoire : histoire d'un signe, d'un mot, d'une idée, preuve que les mathématiques s'insèrent dans une culture et que cette culture peut se transmettre.
«Si je n'étais pas née, mes parents seraient morts d'ennui. Tel était du moins le propos que m'avait si souvent tenu mon père que je finissais par en imaginer l'équivalent, sorte d'ex-voto, brillant comme une banderole, et dès ma naissance entourant mon berceau comme un paquet-cadeau. À notre petite Anna-Stella, ses parents reconnaissants. On ne pouvait naître sous de meilleurs auspices. Ceux à qui j'étais redevable de la vie m'étaient redevables de la leur. Je commençais donc mon histoire quitte de cette dette qui plombe universellement les petits pieds des nouveaux-nés. L'histoire en question précise que les miens étaient pour moi un tel objet de curiosité qu'on pouvait de longs moments me laisser en leur compagnie. On peut les voir sur une photo où un gros orteil, le droit, fait déjà preuve, à quelques mois d'existence, d'une certaine forme d'indépendance.»
Fabrice fait des erreurs dans ses exercices de mathématiques.
Il pense que c'est de " sa faute ", qu'il aurait dû les éviter. personne ne lui a dit que l'erreur est, non seulement inévitable, mais nécessaire, dans l'activité du mathématicien professionnel comme dans celle du lycéen. a travers les récits de trois " aventures pédagogiques " saisies sur le vif, l'auteur dévoile les éléments sur lesquels devrait se fonder l'enseignement des mathématiques : le respect de la spécificité de chaque enfant et la patiente recherche des connaissances informelles - des " déjà-savoirs " profondément enracinés dans la subjectivité de chacun.
C'est à ce prix que les mathématiques, devenues l'outil d'une inquiétante entreprise de normalisation, se verront restituer toute leur charge de passion et de plaisir.
Pour un apprentissage des mathématiques fondé sur la langue et sur le sens.
Fort de nouvelles expériences dans les classes de CP et CE1, et à la demande des nombreux enseignants qui ont préféré "prévenir que guérir", voici le second volume de Comptes pour petits et grands dédié à l'apprentissage des opérations et problèmes, et toujours appuyé sur une véritable compréhension partagée de ce que l'on "dit" et de ce que l'on "fait" lorsqu'on apprend les mathématiques.
Confrontés aux divers problèmes et "blocages" que peut poser l'apprentissage des mathématiques, tous les lecteurs trouveront dans Comptes pour petits et grands des solutions, mais aussi, dans leur simple évidence, certaines "vérités".
Révolutionnaire et pertinent dans sa démarche, Comptes pour petits et grands est un outil indispensable, pour les enseignants et plus largement pour toute la communauté éducative.
L'essentiel de la réflexion de Stella Baruk sur les mathématiques est fondée sur une attention particulière donnée au sens et à la portée des mots. L'exercice inattendu qu'elle a proposé à des écrivains - choisir un mot de la langue mathématique, en livrer leur propre définition en s'autorisant toutes les libertés - n'est donc pas innocent. « Drôles, émouvants, revendicatifs, poétiques, ou cocasses, dit-elle, ces textes ont la grâce de l'oblique, l'étrange destin de l'impair, la poésie insoupçonnée du neutre, l'insolence têtue d'une borne ; Archimède est là, Pythagore aussi, en tenue de théorème ... Tous ces mots, êtres vivants, je souhaite, si vous les rencontrez, qu'ils vous distraient, vous amusent ou vous touchent, comme ils l'ont fait pour moi ».
Langue maternelle ou littéraire et langue de savoir sont-elles amies ou ennemies ? C'est la question qui, en définitive, est posée par Stella Baruk et à laquelle chacun des auteurs a donné une réponse qui ne manque jamais de saveur.