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Victor davis Hanson
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La Guerre du Péloponnèse
Victor davis Hanson
- Flammarion
- Champs Histoire
- 4 Octobre 2023
- 9782080435729
Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse : cette conviction est au coeur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de deux mille cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fut un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent durant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus.
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La supériorité militaire de l'Occident, depuis l'Antiquité, semble reposer sur une conception particulière de la guerre et de la mort.
Car l'issue d'une guerre ne dépend pas toujours du nombre de combattants, de la connaissance du terrain, ni même de la stratégie des chefs. A l'analyse tactique ou géopolitique, Hanson oppose une théorie quelque peu iconoclaste : la victoire, sur le champ de bataille, tient â la cristallisation de valeurs économiques, politiques et culturelles. Ce sont l'individualisme, la démocratie et le rationalisme qui firent plier, en maints endroits, les armées ennemies.
Ce fut aussi l'Occident qui accoucha des conceptions les plus radicales de la guerre : la guerre "juste" ou la guerre d'anéantissement, par exemple. A travers le récit de neuf batailles décisives (Salamine, 480 av J.-C ; Gaugamèles, 331 av. J.-C ; Cannes, 216 av. J -C ; Poitiers, 732 ; Tenochtitlan, 1520-1521 ; Lépante, 1 571 ; Rorke's Drift, 1 879 ; Midway, 1 942 et Têt, 1 968), Hanson explore les multiples facettes d'une suprématie guerrière inégalée.
Profondément polémique, cette histoire de la " supériorité " occidentale permet de lire en filigrane son envers le plus sombre : le cannibalisme politique et religieux des Européens au fil des siècles.
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Le modèle occidental de la guerre
Victor davis Hanson
- Tallandier
- Texto
- 31 Octobre 2007
- 9782847344790
Les Grecs n'ont pas seulement inventé l'idée centrale de la politique occidentale - la démocratie -, ils ont aussi créé un fait central de la guerre, qui a perduré jusqu'à nos jours : la bataille rangée d'infanterie. Est-ce un hasard si ces deux institutions sont nées à peu près à la même époque ? Appliquant une pensée totalement neuve à l'examen des textes et de l'armement antique, Victor Davis Hanson livre ici plus qu'une analyse de l'art de la guerre dans la Grèce classique. Il nous fait ressentir, minute par minute, ce que vivait le combattant pris dans cet affrontement impitoyable. Il restitue l'émergence des valeurs de solidarité civique et combattante, d'attachement patriotique, d'agressivité et d'efficacité qui ont fait la réussite - et permis les excès - de la civilisation occidentale.
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Le modèle occidental de la guerre ; la bataille d'infanterie dans la Grèce classique
Victor davis Hanson
- Belles Lettres
- Histoire Belles Lettres
- 16 Août 1990
- 9782251380049
Les Grecs de l'âge classique n'ont pas seulement inventé l'idée centrale de la politique occidentale - la démocratie - mais aussi le fait central de la guerre en Occident - la bataille rangée d'infanterie.
Le but est identique : obtenir un résultat définitif et incontestable de la façon la plus directe et la plus efficace possible - le vote majoritaire pour la démocratie, le combat face à face des hoplites pour la guerre.
Appliquant à l'examen des textes et de l'armement anciens une pensée totalement novatrice, Victor Hanson nous révèle ainsi l'éthique profonde de ce mode de combat né dans les plaines de l'Attique et qui allait devenir pour des siècles, jusqu'au conflit du Viet Nam et même si la leçon en a été mal comprise - le modèle occidental de la guerre.
Victor Hanson nous fait aussi partager, minute par minute, ce que ressentait le combattant pris dans cet affrontement effroyable où, dans chaque camp, des milliers d'hommes poussaient vers l'adversaire ceux du premier rang, vers un carnage d'une hallucinante violence qui ne s'achevait que lorsqu'un parti rompait ses lignes dans une mortelle débandade.
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Les Guerres grecques : 1400-146 av. J.-C.
Victor davis Hanson
- Autrement
- 18 Février 2000
- 9782862609720
Quand on évoque l'héritage de la Grèce antique, on entend les mots architecture, sculpture, science, philosophie, poésie, politique... rarement art militaire ou guerres. Or celles-ci sont au coeur de leur histoire et de notre héritage. Peu de cultures furent aussi belliqueuses que les cités-États de la Grèce antique tout en étant aussi peu militarisées. Chaque temple grec montre sur son fronton et ses frises les dieux en tenue d'hoplite ; les vases glorifient les rangs de la phalange ; les stèles représentent les morts en soldats d'infanterie. Platon utilise souvent le modèle de la guerre pour illustrer ses théories de la vertu et de la connaissance et emprunte fréquemment ses exemples à l'expérience personnelle de Socrate. Pour Hérodote, Thucydide ou Xénophon, il était apparemment inconcevable de relater autre chose. D'après Héraclite, «les âmes tuées au combat sont plus pures que celles qui meurent de maladie». Pour Socrate, tuer des hommes en guerroyant pour Athènes ne s'opposait pas à la pratique de la dialectique ou de la réflexion abstraite. Cet ouvrage met en scène et en image, de façon vivante et accessible, l'évolution sur un millénaire de cette culture, de ce modèle, de ces pratiques militaires, mélange unique d'avance technologique, de pensée stratégique et de cohésion avec les valeurs citoyennes. La guerre s'inscrit ici dans le prolongement de la société.
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Carnage et culture ; les grandes batailles qui ont fait l'Occident
Victor-Davis Hanson
- Flammarion
- 10 Septembre 2002
- 9782082125444
La supériorité militaire de l'Occident, depuis l'Antiquité, semble reposer sur une conception particulière de la guerre et de la mort. Car l'issue d'une guerre ne dépend pas toujours du nombre de combattants, de la connaissance du terrain, ou même de la stratégie des chefs militaires. A l'analyse tactique ou géopolitique, Victor Davis Hanson oppose une théorie quelque peu iconoclaste : la victoire, sur le champ de bataille, tient à la cristallisation de valeurs économiques, politiques et culturelles. Ce sont l'individualisme, la démocratie, le rationalisme et l'esprit d'entreprise qui firent plier, en maints endroits du monde, les armées ennemies. Ce fut encore l'Occident qui accoucha des conceptions les plus radicales et les plus meurtrières de la guerre : la guerre «juste» ou la guerre d'anéantissement, par exemple.
A travers le récit de neuf batailles décisives (Salamine, 480 avant J.-C. ; Gaugamèles, 331 avant J.-C. ; Cannes, 216 avant J.-C. ; Poitiers, 732 ; Tenochtitlan, 1520-1521 ; Lépante, 1571 ; Rorke's Drift, 1879 ; Midway, 1942 et Tet, 1968), Victor Davis Hanson explore les multiples facettes d'une suprématie guerrière inégalée. Profondément polémique, cette histoire de la «supériorité» occidentale permet de lire en filigrane son envers le plus sombre : le cannibalisme politique et religieux des Européens au fil des siècles.