La saisie en 2016 d'une Vénus au voile attribuée au maître de la Renaissance Lucas Cranach, de la collection du prince de Liechtenstein, révèle un scandale comme le monde de l'art n'en a jamais connu. L'un après l'autre, des tableaux passent sous le microscope de laboratoires américains et européens. Brillantes contrefaçons d'un maître faussaire ? Authentiques chefs-d'oeuvre du passé ? Ou tout simplement honorables copies d'époque ? Pendant cinq ans, à travers la France, l'Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis, Vincent Noce enquête pour retracer l'origine de ces tableaux et c'est ainsi qu'il rencontre un homme retiré en Émilie, Giuliano Ruffini. Il proclame son innocence, mettant en cause marchands, experts, conservateurs et historiens d'art. Vrais ? Faux ? Chacun des protagonistes livre sa part de vérité dans une affaire passionnante qui ébranle tous les fondements du marché et de l'histoire de l'art.
Giuliano Ruffini, son fils Mathieu et Lino Frongia, peintre, sont soupçonnés par une juge française d'avoir fabriqué et diffusé des dizaines de tableaux apparus depuis trente ans en Europe et en Amérique.
Ce livre retrace quatre ans d'enquête. Il raconte les péripéties de ces peintures à travers le monde, expose l'ingéniosité technique des faussaires et les arguments contradictoires des examens scientifiques et décrit des personnages hauts en couleur gravitant autour de ce commerce. Il révèle ainsi la face inquiétante d'un monde de l'art aux pratiques tortueuses et dans lequel des millions d'euros changent de mains avant de se volatiliser.
À des degrés divers, de grandes institutions tels Le Metropolitan Museum de New York, le Getty, la National Gallery de Londres, le Louvre, le Kunsthistoriches Museum de Vienne ou le musée de Parme sont impliquées. Sotheby's ou Christie's à Paris, Londres et New York ; de prestigieuses galeries londoniennes, parisiennes et munichoises ; de grands experts à travers l'Europe et les États-Unis se retrouvent aussi mêlés au plus gros scandale qu'a jamais connu le monde de l'art.
Odilon Redon est initié aux théories de Darwin par son grand ami botaniste Clavaud. Certaines de ses oeuvres traduisent l'intérêt qu'il portait aux progrès scientifiques et aux vifs débats qui avaient lieu en France autour des origines de l'humanité.
Et si...
L'obsession de Claude Monet était l'eau ? Une idée fixe qui aurait guidé chaque étape de sa vie comme de son oeuvre, lui permettant de pousser toujours plus loin ses expérimentations picturales. Partant de son intuition, l'auteur a voulu confronter ce postulat à l'avis de scientifiques de différentes disciplines : l'histoire de l'art, mais également la physique, la neurophysiologie, l'ophtalmologie, et même la psychanalyse, sont ici mises à contribution pour croiser leurs regards sur l'oeuvre de l'artiste.
Un parcours impressionniste pour lire Monet avec un oeil nouveau, remonter le cours de sa vie et s'y plonger. Inattendu.
Descente aux enchères « Les salles de vente bruissent de rumeurs, de nouvelles fabuleuses, de soupçons d'infamie et d'annonces de malédiction. » A Drouot, se découvrent un Velázquez ou un La Tour inconnus, à Versailles, un Poussin disparu. Dans cet univers magique, s'échangent des meubles xviiie aux provenances mirifiques, un Van Gogh dénoncé comme faux, des bronzes maquillés, du vieux bordeaux trafiqué, un livre rare volé ou une tapisserie pillée.
Vincent Noce entraîne le lecteur dans les coulisses du marché de l'art, dont il dépeint les hommes et décrypte les rituels. Il explique comment participer aux ventes, tout en mettant en garde contre les embûches cachées. Anecdotes à l'appui, il détaille les ficelles et les combines des habitués. Il raconte certaines affaires qui ont défrayé la chronique et livre de nouvelles révélations sur un milieu qui a sa propre loi.
Vincent Noce est journaliste à Libération, spécialiste du marché de l'art et du patrimoine. Ses enquêtes sont à l'origine des plus gros scandales qui ont éclaboussé Drouot, de l'affaire Loudmer à celle de la succession Giacometti.
En fin d'ouvrage, Vincent Noce donne des conseils, sous la forme d'un glossaire, pour chiner avec bonheur.
Le 6 janvier 2005, s'ouvre devant le tribunal de Strasbourg un procès peu banal : celui d'un Alsacien, Stéphane Breitwieser, âgé de 32 ans, qui a passé sept années à écumer les musées pour dérober des oeuvres qu'il entassait dans la maison qu'il partageait avec sa mère. Il a avoué avoir volé plus de 230 peintures, statues, armes de collection et objets d'art à travers toute l'Europe, toujours de la même manière : il ouvrait les vitrines ou décrochait les tableaux avant de quitter le musée sans encombre.
Déjà condamné à quatre ans de prison en Suisse, il doit être rejugé à Strasbourg pour des vols commis en France et dans les pays voisins. Dans la semaine qui suivit son arrestation, sa mère commettait l'irréparable en détruisant les peintures et en jetant une centaine d'objets d'art dans le canal Rhin-Rhône.
Il a fallu des mois pour faire le lien entre cette découverte incongrue et le jeune homme enfermé dans son silence en Suisse. Après trois ans d'enquête, ce livre raconte l'aventure passionnelle de ce voleur en série, les cahots d'une enquête mal menée, mais aussi le roman familial qui a pu conduire à un tel drame - la mère et la petite amie de Stéphane Breitwieser comparaissent en même temps que lui devant le tribunal. Il explore les zones d'ombre que l'enquête n'a pu éclaircir. Il évoque ce fléau que sont le pillage et le trafic des oeuvres d'art, et propose des solutions pour favoriser une protection, manifestement insuffisante.