«Abandonner le dessin de presse qui gratte où ça dérange, c'est abandonner aux tristes passions le rire de raison.»Xavier GorceLe 19 janvier 2021, quelques heures après la publication dans «Le Brief du Monde» d'un dessin de Xavier Gorce de la série Les Indégivrables, la rédaction du Monde exprimait publiquement ses excuses auprès des abonnés que ce dessin aurait pu heurter ; il aurait pu être compris «comme une relativisation de la gravité des faits d'inceste, en des termes déplacés vis-à-vis des victimes et des personnes transgenres». Xavier Gorce décida de cesser sa collaboration avec le journal, débutée en 2002.Estimant que ces excuses, et les raisons qui les ont motivées, constituent une nouvelle manifestation de dangereux glissements de notre société, Xavier Gorce prend, dans cet essai vif, argumenté et illustré, la défense d'un dessin de presse incisif et ironique, où l'humour s'affirme comme l'une des figures de la raison - réponse distanciée à l'indignation émotionnelle et aux particularismes d'exclusion ou d'assignation.
SATIRIQUES, RIDICULES, MORDANTS, GIVRÉS, INCORRIGIBLES... : EN UN MOT, INDÉGIVRABLES !
Ces drôles de petits manchots aiment bien mettre les pieds dans le plat. Avec leur allure humaine, leurs doutes, leurs convictions qui naviguent entre grotesque et clairvoyance, ils sont un peu comme nous, perdus entre infos vraies et pures infox.
Avachis devant leur écran, jamais contents, un brin cyniques mais attachants par leur naïveté, ils nous dévoilent avec humour le monde absurde dans lequel nous nous débattons.
Des excès des réseaux sociaux à la cancel culture, du règne de la rumeur aux théories du complot, de la liberté d'expression à la bêtise humaine, Xavier Gorce porte ici un regard acéré sur notre époque et ses dérives.
Satiriques, ridicules, mordants, givrés, incorrigibles... : en un mot, indégivrables !
Ces drôles de petits manchots, dont l'allure humaine, les travers, les convictions en font nos doubles inconséquents, dérisoires et burlesques, habitent une banquise en péril qui évoque notre planète malmenée.
Des conséquences du réchauffement climatique aux contradictions de nos modèles alimentaires, du poids des lobbies à l'inaction des politiques, entre petites lâchetés et scandales insupportables, c'est toute l'absurdité de nos comportements que Xavier Gorce dénonce ici avec son humour grinçant. Et en pointant nos incohérences, il réveille nos consciences...
Suite des aventures bien contemporaines des manchots de Xavier Gorce. Il est ici question de travailler plus pour gagner plus, des différents problèmes des banques et de ce qui en résulte pour l'ensemble de la société, de l'écologie, du bien-être et de sa rareté.
Comme à l'accoutumée, l'humour bien aiguisé de Xavier Gorce est utilisé très judicieusement. Les derniers mois de l'actualité française donnent ainsi lieu à des observations et à des réflexions particulièrement bien vues et fréquemment féroces. L'auteur poursuit donc sur sa lancée et livre un quatrième tome des « Indégivrables » dans la droite lignée des trois précédents : excellent, extrêmement juste et le plus souvent hilarant.
Les Indégivrables sont les personnages de la série éponyme publiée tous les jours en pages 2 et 3 du quotidien Le Monde. Dans ces strips situés entre le dessin de presse et la BD, Xavier Gorce épingle les petites et grandes absurdités de notre quotidien qu'il transpose dans l'univers polaire de manchots finalement bien humains.
Tantôt en écho à l'actualité, tantôt délibérément décalé, il livre des scènes burlesques et intemporelles - souvent délicieusement cruelles.
Les indégivrables est une série de bd courtes publiées chaque matin depuis 2004 dans la check-list, newsletter quotidienne des abonnés du monde.fr.
Ce troisième recueil poursuit la chronique in time de notre humanité transposée dans l'univers polaire de ces manchots.
Connaissez-vous le homarylinmonroe ? La mureinedangleterre ? Le scarabeethoven ? Non ?
Herve´ Le Tellier et Xavier Gorce ouvrent les portes de leur zoo oulipien et vous invitent a` de´couvrir les vies imaginaires d'animaux (anonymes) et d'hommes (ce´le`bres).
Les Opossums ce´le`bres rassemble quarante textes construits a` partir des mots-valises d'Herve´ Le Tellier et des collages de Xavier Gorce.
Au fil des pages, vous croiserez le calmarcelproust a` la recherche du thon perdu, la coquille Saint-Jacquebrel occupe´e a` faire des perles de pluie ou le phacosherlockholmes s'exclamant : « E´le´mentaire, chihuawatson ! »
Guy Marchant a réfléchi, c'est lui, l'homme providentiel. Il veut offrir à la France le meilleur. Il est prêt à négocier, au plus haut sommet du monde, avec ses homologues internationaux. Il est prêt à se battre pour relever les défis de toutes les crises : sanitaires, économiques, sociales, environnementales et culturelles. En un mot, il est prêt à entrer dans l'Histoire. Mais avant, il y a cette épreuve majeure qu'est la campagne électorale. Un passage ultime en démocratie, un temps à part avant les grandes affaires. Affiches, meetings, annonces, porte-à-porte, communiqués de presse, discours, poignées de main, slogans... Pour mettre toutes les chances de son côté, notre homme et son équipe vont suivre, tant bien que mal, mais à la lettre, les codes décalés d'une partie de campagne. Votez Guy Marchant !
Très aimé et gâté par son maître, Gaston, Edgar est le plus heureux des ânes !
Jusqu'au jour où Gaston revient du marché avec une dinde sous le bras.
Une dinde prétentieuse dont il s'occupe beaucoup...
Les poules sont furieuses ! Edgar aussi trouve que Gaston exagère !
Ce Bêtisier du laïco-sceptique est un manuel de survie laïque en temps de polémique. Les quatre auteurs, trois chercheuses reconnues en philosophie, sociologie et sciences politiques, Renée Fregosi, Nathalie Heinich et Virginie Tournay, ainsi que le président du Comité Laïcité République, Jean-Pierre Sakoun, ont concocté avec ce livre un petit feu d'artifice qui donnera à chaque lecteur l'envie de se dire laïque.
Il aborde, sans fard et dans un esprit positif et respectueux de la liberté, les questions que se posent les Français. En sept chapitres, quarante-trois réponses courtes et teintées d'humour, il remet la laïcité à sa place, au centre de la République, et montre qu'elle est le socle de notre liberté. De l'école à l'islamisme dans toutes ses variantes et ses tentatives d'imposer la loi religieuse, de la rationalité scientifique à la fraternité des peuples, tous les sujets sont traités avec précision.
On sort de ce livre rasséréné et heureux de vivre en France. Les pingouins du célèbre dessinateur de presse Xavier Gorce qui émaillent le livre, délicieux, délirants et féroces, mettent le sourire voire le rire aux lèvres et rappellent que l'un des premiers droits de citoyens libres, c'est celui de rire et de faire rire. Une brève bibliographie sélective et des annexes présentant les textes essentiels qui fondent la laïcité suivent le bêtisier et permettent à qui le désire d'aller plus loin et de renforcer ses connaissances.
« J'ai pris plaisir à écrire ce livre résolument positif, dans une époque qui ne l'est guère. Il traite de Dieu, de l'égo, de l'émotion, des animaux, des valeurs, du doute, de notre rapport aux médias. J'y constate que, sans le moindre chauvinisme, j'ai eu de la chance de naître Français.
Le fil rouge de cette aventure ? Le temps, mon maître implacable en toutes choses, Cioran n'a-t-il pas dit : « Je tue le temps et le temps me tue. On est à l'aise entre assassins. » Mais en attendant j'ai vécu des heures exquises et des saisons joyeuses. C'est que, très tôt j'avais entrepris d'apprivoiser ce despote, pour tirer de la vie tout ce qui est possible. Les années, les décennies ont passé, elles m'ont transformé.
J'ai appris que, contrairement à ce que chantait Léo Ferré, non « avec le temps... tout ne s'en va pas ». J'ai lancé des journaux, une radio, des livres. J'en ai tiré d'intenses satisfactions, mais c'est derrière moi. Les souvenirs ne font pas vivre, la famille, le couple, l'amitié, oui. Ils font le miel de mes années tardives, dont je déguste chaque journée. ».
Jean-Louis Servan-Schreiber
Décidément, se félicite Philippe, les baisers
sont comme les cornichons du bocal.
Quand on parvient à obtenir le premier,
le reste vient tout seul.