Sciences humaines & sociales
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La civilisation de la peur : Pourquoi et comment garder confiance dans l'avenir
Nicolas Bouzou
- Xo
- 8 Février 2024
- 9782374486413
" À force de nous dévaloriser, de cultiver la peur, nous avions oublié ce dont nous étions capables. Or il est tout à fait probable qu'en 2050, la démocratie se soit étendue, que le travail soit moins pénible, qu'une grande partie de la population vive cent ans en bonne santé, que l'humanité ait freiné le réchauffement climatique.
La peur est un sentiment particulier. Elle peut, quand elle est justifiée, nous protéger. Mais, face à l'avenir, elle est souvent excessive, voire irrationnelle. Elle renferme sur soi et génère de la défiance envers les autres. Il est temps de combattre les marchands de peur. "
Nicolas Bouzou
Dans un livre brillant et décapant, Nicolas Bouzou appelle à résister à ce catastrophisme qui nous assaille de tous côtés. Une négativité savamment entretenue par les médias, les réseaux sociaux et ces intellectuels défaitistes habités par le ressentiment. Il nous dit pourquoi et comment garder confiance dans l'avenir.
Vous n'y trouverez aucun optimisme béat mais la volonté de regarder avec lucidité et enthousiasme ce qui augure de réelles avancées pour l'humanité. -
Peut-on encore croire au progrès ?
Cynthia Fleury, Karine Safa, Claudia Senik, Pierre-Henri Tavoillot
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 23 Juin 2023
- 9782815955287
«?Le progrès?? Disons que c'est une vision du monde où le présent devient plus important que le passé et fait espérer en l'avenir?», nous dit le sociologue Jean Viard. C'est aussi «?un désir et une certitude?», selon le philosophe Pierre-Henri Tavoillot. Il «?crée les conditions du bonheur?», précise l'économiste Claudia Senik. Mais il est «?piégé?», nous alerte la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury. C'est pourquoi il nous faut «?savoir le repenser?», d'après Karine Safa, philo¬sophe. Notamment en distinguant «?le progrès comme un programme abstrait et les progrès dans la vie de tout un chacun?», suggère Nicolas Bouzou, économiste. «?Croire au progrès, c'était accepter de sacrifier du présent personnel pour fabriquer du futur collectif. En sommes-nous encore là???» s'interroge le physicien Étienne Klein.
Dans ce passionnant ouvrage, des penseurs de notre temps croisent leurs regards sur une question essentielle - celle du progrès et de sa perception dans notre société?: une lecture revigorante. -
La France n'est pas un pays qui sombre, contrairement à ce que certaines voix clament, mais elle n'est pas non plus un pays qui excelle.
Elle ne chute pas, mais glisse lentement, frappée par une sorte de démission collective. La recherche de l'excellence fait aujourd'hui place à la satisfaction du confort de l'à-peu-près. L'économie ? Elle ne se porte pas si mal, mais son avenir est hypothéqué par le poids de la bureaucratie et surtout par un manque d'excellence en matière d'innovation. L'écologie ? La France obtient de bons résultats, mais les atermoiements successifs sur le nucléaire nous mettent en risque de dépendance énergétique et écologique. La santé ? Notre système a longtemps fait notre fierté et nous pouvons encore nous faire soigner correctement, mais l'idéologie et les corporatismes nous empêchent de développer un secteur sanitaire adapté aux enjeux du XXIe siècle.
Pour l'économiste Nicolas Bouzou, il est temps d'arrêter de niveler la société par le bas en encourageant l'intelligence, la lucidité, la précision et le courage - des qualités qui ne sont plus guère plébiscitées dans notre pays - et en investissant massivement dans un système éducatif exigeant -
Sagesse et folie du monde qui vient ; comment s'y préparer, comment y préparer nos enfants ?
Luc Ferry
- Xo
- 21 Mars 2019
- 9782374480404
Pourquoi tant d'intellectuels se complaisent-ils dans cette joie mauvaise qu'est le pessimisme ?
Pourquoi ne voit-on plus les progrès considérables accomplis par nos sociétés en termes d'espérance de vie, de santé, de conditions de travail ?
Pourquoi avons-nous peur de la troisième révolution industrielle - cette convergence spectaculaire de l'intelligence artificielle, de l'informatique et de la robotique ?
Pourquoi nous laissons-nous envahir par les scénarios catastrophe, les théories complotistes, les fausses nouvelles ?
Pourquoi ne croit-on plus en l'Europe ?
Pourquoi un tel manque de confiance dans l'avenir ?
Dans ce livre événement, le philosophe Luc Ferry et l'économiste Nicolas Bouzou répondent à ces questions qui nous concernent tous, nous et nos enfants.
Ils unissent leurs voix pour appréhender le monde qui vient, et énoncer les conditions qui permettront à la sagesse de l'emporter sur la folie.
Ils nous exhortent à ne pas céder au pessimisme ambiant et à relever avec courage et lucidité les nouveaux défis du XXIe siècle.
Un livre aussi limpide que puissant.
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L'amour augmenté ; nos enfants et nos amours au XXIe siècle
Nicolas Bouzou
- L'Observatoire
- 2 Septembre 2020
- 9791032907009
L'économiste Nicolas Bouzou défend avec force les nouvelles formes de relations amoureuses et de procréation qui, loin de tuer la famille, en font la valeur sûre de demain.
Le capitalisme de l'hyperchoix fait de nous des enfants gâtés ne supportant plus la frustration ; des consommateurs, des employés, des électeurs structurellement infidèles. D'où notre difficulté à vivre en couple - cette institution qui encadre notre liberté et gêne notre individualisme - et le succès des applications de rencontres. Sommes-nous pour autant condamnés à l'infidélité et au divorce ? Faut-il être célibataire pour être heureux ?
La PMA, la GPA et surtout l'extraordinaire progrès des biotechnologies modifient également notre rapport aux enfants et la façon dont nous procréons. Existe-t-il pour autant un risque d'« enfants sur commande » ? Ou au contraire une peur de procréer et un déclin démographique ?
Mêlant économie, démographie et philosophie, Nicolas Bouzou démontre que la liberté sexuelle, l'extension de la PMA et la génétique nous offrent de nouvelles opportunités pour construire des familles basées sur l'amour. Dans cette période de destruction-créatrice inédite par son ampleur et sa vitesse, le couple et la famille sont peut-être même la « maison » la plus solide et la plus rassurante qui soit. Les conservateurs inquiets peuvent être rassurés : la famille résiste à tous les assauts. La modernité ne la tue pas, elle la renforce. Le XXIe siècle pourrait être celui de l'« amour augmenté ». C'est entre nos mains.
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Comment soutenir l'innovation ? Faire que la justice sociale ne soit pas qu'un slogan ? Mener une politique écologique ni liberticide, ni injuste ? Rendre le secteur public plus efficace ? Faire régner l'ordre ? Grâce au « libéralisme populaire » défendu par Nicolas Bouzou. L'économiste dresse une analyse percutante de la situation économique de la France et propose des solutions concrètes pour que notre pays redevienne une puissance de premier plan. Le libéralisme populaire, c'est faire en sorte que tout le monde, de la base au sommet, profite du succès des entreprises. À mettre entre les mains de tous nos femmes et hommes politiques.
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L'innovation sauvera le monde ; philosophie pour une planète pacifique, durable et prospère
Nicolas Bouzou
- Plon
- 8 Septembre 2016
- 9782259249423
Notre monde est en pleine mutation. L'économie change : de nombreux emplois sont créés, mais beaucoup disparaissent. Les façons de travailler évoluent : le salariat laisse progressivement la place au travail indépendant. Les concepts philosophiques sont bousculés : comment réguler la sélection des embryons qui est déjà une réalité ?
Un nouveau monde naît, en remplacement d'un ancien qui s'effondre, source d'angoisse qui fait le lit des extrémismes politiques de toutes obédiences et plus généralement de ceux qui serinent que « c'était mieux avant ».
L'antidote à ces fondamentalismes est d'entrer dans ce nouveau monde en sauvant ce qu'il y avait de meilleur dans l'ancien pour éviter l'effondrement de notre civilisation occidentale. C'est enseigner aux enfants le code informatique, mais aussi le grec et le latin. C'est les laisser jouer sur des jeux vidéo de réalité augmentée, mais leur faire découvrir Bach et Vivaldi. C'est accepter la famille recomposée, mais interdire à de futurs parents de choisir à la carte la couleur des yeux de leur bébé. C'est à partir de ces principes simples (être réformateur sur l'économie et conservateur sur les valeurs) que doivent se construire les programmes politiques alternatifs à ceux des extrêmes réactionnaires. C'est la seule façon de réconcilier les peuples avec leur avenir.
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Pour décoincer la France, décentralisons !
Martin Malvy
- Privat
- Societe Et Actualite
- 5 Avril 2013
- 9782708944459
Et si la crise tuait le jacobinisme ?
Voici des échanges entre Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, et l'économiste Nicolas Bouzou à propos de l'acte III de la régionalisation. Audelà de leurs appartenances politiques respectives, les deux hommes ont souhaité montrer que la poursuite de la décentralisation de l'État entamée en 1982 était une nécessité en ces temps de crise. À l'heure où l'on s'interroge sur les compétences, difficiles à cerner, des différentes collectivités locales et de l'État, il est temps de renforcer le pouvoir des territoires et de redéfinir le rôle de chaque acteur sur le terrain, à commencer par celui de l'État. Cette clarification est urgente. Elle doit redonner force et courage à tous ceux qui ont compris que, face à la crise, le centralisme n'était pas la solution.
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Un économiste part en voyage en Europe en espérant que la distance prise avec la France lui révélera les atouts de son pays. C'est l'inverse qui se produit. Au sud, la Grèce a été décimée par la crise mais le pays commence à se reconstruire. Le Portugal et l'Espagne retrouvent peu à peu l'esprit entrepreneurial des grandes découvertes. A l'Est, Autrichiens, Suisses et Allemands considèrent qu'ils ont réglés le problème du chômage. Au Nord, les Britanniques se sont attaqués à la question de la pauvreté en mettant en place une réforme éducative. Les Hollandais ont réformé de fond en comble leur système de santé. Les Danois, peuple le plus heureux au monde, entendent faire de leurs pays un paradis pour les entreprises pour revenir rapidement au plein-emploi. Les Suédois ont sauvé leurs retraites. Dans tous ces pays, les débats politiques sont rudes, sans concession. On désigne les problèmes et on essaie de les régler, avec plus ou moins de bonheur. La France, elle, préfère fermer les yeux et refoule ses difficultés, continuant de vanter en pilotage automatique son hôpital, ses écoles, ses monuments ou ses infrastructures. Les Français ne sont pas déprimés parce qu'ils sont moins intelligents, moins travailleurs ou moins innovants, mais parce qu'ils manquent de lucidité.
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?D'où vient la faible confiance des jeunes Français en l'avenir, alors que leurs conditions de vie sont généralement supérieures à celles de bien d'autres, pourtant plus optimistes ? Que faire pour favoriser la meilleure réalisation possible des talents de chacun ? Croisant les enseignements des comparaisons internationales et des données économiques ou sociales les plus récentes avec une réflexion de fond sur les conditions inédites auxquelles les jeunes sont aujourd'hui confrontés, ce rapport en tire une approche nouvelle des problèmes de la jeunesse : les mesures originales qu'il propose s'inscrivent dans une politique plus large d'équité entre les générations, propre à renforcer notre foi en l'avenir.
Économiste, Nicolas Bouzou dirige le cabinet de conseil Asterès. Il enseigne à l'École de droit et de management de Paris-II-Assas et il est vice-président du Cercle Turgot.
Philosophe, Luc Ferry est président délégué du Conseil d'analyse de la société. -
Le grand refoulement ; stop à la démission démocratique
Nicolas Bouzou
- Plon
- 27 Août 2015
- 9782259230278
Alors que le débat public est aujourd'hui corrompu par le conformisme, la superstition voire le complotisme paranoïaque, Nicolas Bouzou appelle au retour de la méthode et de la raison dans l'élaboration de notre politique.
La France vit aujourd'hui dans la passion, et a oublié la raison. Elle est devenue le seul pays ou l'on refuse de nommer les problèmes avant de pouvoir commencer à les régler : dénoncer l'illettrisme chez les salariés, c'est les traiter d'incultes ; vouloir réformer l'indemnisation des chômeurs, c'est les faire passer pour des fainéants ; considérer le bac pour ce qu'il est, c'est-à-dire un gouffre financier inutile, c'est remettre en cause un rite... Et les Français sont responsables : ils élisent des dirigeants qui leur donnent ce qu'ils veulent entendre ! La droite utilise la peur, la gauche la jalousie.
Aujourd'hui, nous devons faire un choix. Oui, on peut revenir au plein-emploi. Oui, on peut réformer l'école et l'université dans le sens de l'excellence. À condition de soigner notre refoulement. Rien ne nous empêche de le faire, sauf notre incapacité à penser notre avenir.
Si elle renoue avec sa véritable tradition qui est celle du débat rationnel, la France redeviendra le pays de la prospérité et du plaisir de vivre.
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Le chagrin des classes moyennes
Nicolas Bouzou
- JC Lattès
- Essais Et Documents
- 2 Février 2011
- 9782709636513
« C'est l'histoire d'un aveuglement. D'une évolution dont les élites politiques refusent de prendre acte, mais que les principaux intéressés (la majorité des Français !) subissent et ressentent dans leur chair. Notre pacte social avait fait la part belle aux classes moyennes. On imagine encore que l'essentiel de la population doit travailler dans une entreprise ou dans la fonction publique, et peut, année après année, bénéficier de rémunérations de plus en plus élevées. On doit pouvoir accéder au crédit, s'acheter une voiture, puis un logement. Commençons par un appartement et puis ensuite, pourquoi pas, nous déménagerons pour une maison. On travaille, on progresse, quand on est malade, la sécu rembourse, et le versement des retraites est assuré. On ressemble peu ou prou à ses voisins, à ses cousins, à ses anciens camarades d'école : on ne se refuse pas grand-chose, on râle contre le niveau trop élevé des impôts ou des prix à la rentrée scolaire, on pense aux vacances d'été plusieurs mois à l'avance.
Eh bien, braves gens, préparez-vous à entendre ce que vous ne voulez pas entendre. Attendez-vous à vous voir asséner la dure vérité des faits et des chiffres : ce modèle est mort. La classe moyenne, ciment du lien social, se délite. » Au-delà du constat, l'auteur nous donne les clés pour affronter ce nouveau moment de l'histoire économique et sociale de la France. Si les entreprises et l'État ont un rôle évident à jouer, c'est dans l'éducation que se construit notre avenir.