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olivier dekens
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Apprendre à philosopher avec : Marx
Olivier Dekens
- Ellipses
- Apprendre A Philosopher Avec
- 29 Octobre 2013
- 9782729882662
Destinée au « grand public », aux élèves de classe terminale, aux étudiants de classes préparatoires ou de licence, cette collection propose une introduction très didactique à la pensée des grands philosophes.
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Claude Lévi-Strauss (1908-2009), père de l'anthropologie structurale, est le plus célèbre des inconnus. Célèbre pour avoir, par sa longévité et l'ampleur de son oeuvre, marqué l'ensemble de la vie intellectuelle du XXe siècle, il nous est devenu inconnu, par l'oubli dans lequel nous sommes tombés des grands axes qui l'ont organisée. Comment comprendre la singularité des thèses de Lévi-Strauss sans avoir une idée de ce qu'est le structuralisme? Comment saisir la spécificité de son oeuvre sans disposer d'une connaissance des disciplines et courants avec lesquelles elle entre en débat: la philosophie, la linguistique, la psychanalyse, le marxisme ou l'existentialisme? Comment, enfin, donner toute sa portée aux prétentions scientifiques de l'anthropologie structurale quand on réduit les sciences humaines à une perception de la réalité sociale? L'ambition de cet ouvrage est de répondre à ces questions par une traversée des textes de Lévi-Strauss, des Structures élémentaires de la Parenté à La Potière jalouse en passant par Tristes tropiques, La Pensée sauvage, Le Cru et le Cuit et Le Regard éloigné.Il s'agira de comprendre finalement pourquoi Claude Lévi-Strauss peut-être considéré comme philosophe malgré lui, en tant que scientifique produisant de la philosophie par les moyens qu'il met en place pour mieux s'en écarter.
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Cet ouvrage tente de comprendre la philosophie française contemporaine à la lumière des questions qu'elle se pose. Celles-ci ne correspondent ni à une décennie particulière, ni à un auteur, ni exactement à une discipline ; elles sont le point focal d'une multiplicité de travaux, qui entrent en discussion, dans la polémique ou la collaboration. Chacun de ces travaux témoignent de la vivacité et de la créativité de la philosophie, comme si elle se surprenait elle-même d'avoir survécu, comme si agissait en elle le bonheur des rescapés.
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Cet ouvrage a pour seule ambition de définir les principaux concepts de la philosophie tels qu'on peut les trouver à l'oeuvre dans des pensées, qui non seulement en font usage, mais souvent les inventent elles-mêmes.
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La philosophie n'est pas réductible à une liste inerte de notions que des penseurs aux orientations et aux méthodes souvent opposées auraient successivement traitées. Son histoire est traversée par une série de distinctions conceptuelles qui en constituent la trame problématique. Ces termes et le rapport qu'ils entretiennent constituent d'authentiques repères pour la recherche philosophique. Certains de ces repères trouvent leur origine dans des définitions métaphysiques fort anciennes qui n'ont jusqu'ici pas trouvé de substituts satisfaisants dans le vocabulaire contemporain. D'autres, au contraire, tout en s'enracinant dans cette même tradition, ont vu leur sens s'infléchir sensiblement en fonction des usages qui en étaient faits. Dans les deux cas, une même tâche paraît s'imposer : formuler le plus clairement possible une définition des concepts concernés et articuler les différentes acceptions que ceux-ci ont pu prendre dans l'histoire des idées. La liste des notions ici proposées est celle que le nouveau programme de philosophie en classe de terminale a placée en complément des grands thèmes que chaque enseignant doit présenter en cours. En avoir une connaissance et une compréhension plus fines devrait être, pour les enseignants comme pour les étudiants - et pour tout lecteur exigeant -, un instrument d'analyse philosophique utile.
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Johann Gottfried Herder (1744-1803), théologien, philosophe et linguiste, fait partie des oubliés de l'histoire des idées. Sa pensée peut être comprise comme l'élaboration d'une autre philosophie des Lumières, qui cherche au nom d'une raison modeste et respectueuse de la singularité, à comprendre l'histoire, l'homme et sa culture tels qu'ils sont en effet, dans l'infinie diversité de leurs manifestations concrètes. Herder fait de la langue à la fois le principe d'unité des individus et l'expression de l'identité d'une culture. Cette philosophie du langage lui permet de construire une pensée unifiée, susceptible d'éclairer tous les domaines que son époque a pris pour objets, sans tomber dans les obscurités d'un système trop rigide. Sa sympathie pour toutes les civilisations , qu'il refuse de comparer les unes aux autres , sa prudence devant les synthèses historiques de l'universalisme abstrait , sa capacité à dégager de sa gangue conceptuelle l'idée d'humanité sont autant de motifs pour s'intéresser à nouveau, aujourd'hui, à sa philosophie.
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Qu'est-ce que les Lumières ?
Michel Foucault, Olivier Dekens
- Breal
- La Philotheque
- 10 Août 2004
- 9782749503806
Cette collection a pour ambition de donner aux élèves à la fois une vue d'ensemble sur les oeuvres, indispensable pour comprendre leurs enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un extrait précis. Dans chaque ouvrage, on trouve une présentation de l'ensemble de l'oeuvre, le texte intégral d'une partie de l'oeuvre et des outils pour la lecture (index des notions, bibliographie....)
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Philosophie de gauchea? philosophie de droitea? critique de la faculte de voter
Olivier Dekens
- Ellipses
- 24 Janvier 2012
- 9782729872427
A quoi peut donc servir une Critique de la faculté de voter ? Il n'est pas dans notre propos d'offrir une recette philosophique qui permettrait de fonder l'option que chacun fera en glissant dans quelques mois un nom propre dans une enveloppe.
II n'est pas non plus dans notre intention de formaliser une philosophie qu'on pourrait dire de gauche à quoi on opposerait terme à terme une philosophie de droite. De telles entités n'existent pas, aucune pensée, même fortement teintée politiquement, ne débouchant mécaniquement sur un vote déterminé. Notre objectif est tout autre, plus modeste mais nous l'espérons plus utile. Résumons-le : le choix d'un candidat, et plus largement le choix de la gauche ou de la droite reposent sur des options plus ou moins explicites, voire inconscientes, qu'on peut s'attacher à clarifier.
S'il n'y a pas de philosophie de gauche ou droite, il y a au principe de l'une et de l'autre quelque chose comme un corpus d'intuitions et de convictions : celles-ci portant sur la nature même de l'homme, sur le rôle de l'Etat ou ce qu'on peut attendre de la vie sociale, elles peuvent être qualifiées de philosophiques.
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Droit, morale et politique ne sont pas des domaines de réflexion artificiellement séparés par la philosophie.
Ce sont d'abord des dimensions de l'action humaine dont la rencontre pose un problème concret : comment des individus libres mais moralement imparfaits vont organiser leur vie commune ? Le droit, qui définit les règles de ce vivre-ensemble, doit donc dans un premier temps faire abstraction de la vertu des citoyens, qu'il serait irréaliste d'espérer. Dans un second temps, la contrainte dont le droit fait usage doit être perçue comme légitime par ceux à qui elle s'applique.
La sphère du politique est précisément le lieu où se discutent les conditions de légitimité du pouvoir juridique. Espace de débat, de différends, de contradiction, bien sûr. Mais aussi espace où s'élabore la justice, au-delà de la morale personnelle, au-delà du droit positif.
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Politique de l'autre homme - levinas et la fonction politique de la philosophie
Olivier Dekens
- Ellipses
- 3 Septembre 2003
- 9782729815073
Pourquoi faut-il philosopher ? La réponse à cette question réside chez Lévinas dans la notion de Tiers, troisième homme venant troubler l'intimité du face-à-face et introduire en lui une contradiction dont la solution ne peut plus être strictement éthique, et qui doit être dite en termes juridiques et institutionnels.
La philosophie comme sagesse de l'amour est cet effort d'inscription politique de la responsabilité éthique ; elle est aussi vigilance extrême face aux dérives du politique qui, en sa logique même, est prompt à oublier le visage et la voix singulière qu'est aussi, sous l'uniformité administrative, chaque citoyen. Il s'agira ici de donner à ce statut politique de la philosophie les moyens de son ambition en cherchant, avec Lévinas, mais aussi peut-être sans lui, les instruments conceptuels qui fourniraient au travail du philosophe l'efficacité que réclament l'urgence du moment et l'injustice du monde.
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Le projet de paix perpétuelle de Kant ; avec le texte intégral
Olivier Dekens
- Bréal
- La Philotheque
- 9 Mars 2021
- 9782749550619
Toutes les clefs pour comprendre l'auteur et son oeuvre dans son ensemble.
L'analyse des notions.
Des liens avec d'autres oeuvres.
Un texte et son commentaire : leProjet de paix perpétuelle de Kant avec le texte intégral.
Des outils: lexique, index, sujets de dissertation, bibliographie.
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Fondements de la métaphysique des moeurs de Kant : avec le texte de la deuxieme section
Olivier Dekens
- Bréal
- La Philotheque
- 21 Septembre 2021
- 9782749551302
Toutes les clefs pour comprendre l'auteur et son oeuvre dans son ensemble.
L'analyse des notions.
Des liens avec d'autres oeuvres.
Un texte et son commentaire : le texte de la deuxième section.
Des outils : lexique, index des notions, sujets de dissertation, bibliographie.
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Méditations métaphysiques (2e édition)
Olivier Dekens
- Bréal
- La Philotheque
- 6 Novembre 2015
- 9782749534862
?Les éléments de lecture et d'analyse de l'oeuvre dans son ensemble.
? Le texte intégral d'une partie de l'oeuvre, annoté et commenté, de différents outils (vocabulaire, notions, 9HSMHOJ*fdeigc+ etc.).
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L'intelligence du lointain ; la philosophie au risque de l'anthropologie
Olivier Dekens
- Armand Colin
- L'inspiration Philosophique
- 23 Janvier 2013
- 9782200279189
Dans cet essai, Olivier Dekens propose une confrontation inédite entre la tradition philosophique et les acquis de l'anthropologie pour relire différemment les classiques de la philosophie. Il reprend ainsi certaines questions philosophiques des plus fondamentales (la définition de la culture, celle du propre de l'homme, l'idée du politique, etc..) à la lumière de la science ethnologique, en mettant en oeuvre ce regard éloigné dont parle souvent Lévi-Strauss.
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Un ouvrage sur un auteur réputé difficile : Kant. Son grand mérite est de fournir en toute clarté pédagogique des clés générales de lecture qui permettent de se hisser à une compréhension d'ensemble très satisfaisante de l'oeuvre de Kant. Un vrai succès auprès des étudiants comme des enseignants. Il s'enrichit, dans cette seconde édition, d'un développement sur l'impact de Kant dans la philosophie contemporaine, et offre une bibliographie actualisée.
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Foucault demeure dans la modernité dont il écrit l'histoire en faisant de la philosophie une analytique de la finitude ; il s'en écarte cependant en indiquant pourquoi le concept d'homme, aujourd'hui moribond, s'avère inadéquat à une telle analytique.
Sa situation est inconfortable, puisqu'il lui va falloir alors faire le partage entre ce qui peut et doit demeurer à l'horizon de toute philosophie et une figure connexe et contemporaine, qui peut et doit disparaître de l'espace du savoir. La critique du concept d'homme est donc toujours intérieure au mouvement qui en a créé les conditions d'émergence : il s'agit bien d'interroger notre propre sol, d'analyser sa sourde inquiétude sous nos pas, et non de rejeter avec la figure de l'homme l'histoire qui en a imposé la préséance.
L'archéologie - c'est du moins l'hypothèse qui nous guidera - est une analytique de la finitude : finitude de l'homme articulant des forces travail, vie, langage - qui le dépassent, finitude du fou, au carrefour du savoir objectivant et de la répression sociale, finitude du prisonnier, à la fois animal de laboratoire et sujet moral. Mais cette finitude n'est pas celle qu'un concept hypostasié comme l'est celui d'homme pourrait convenablement exprimer.
L'humain fini n'est pas non plus l'homme abstrait que les sciences humaines croient avoir pour objet. Il est cet être pris dans les liens du réel, dans des institutions, des pouvoirs, des savoirs aussi, dans un ensemble de contraintes que l'on peut décrire, et qui constitue l'épaisseur de la finitude.
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Ce lexique a pour seule ambition de définir les principaux concepts de la philosophie tels qu'on peut les trouver à l'oeuvre dans des pensées, qui non seulement en font usage, mais souvent les inventent elles-mêmes.
Cet objectif impose deux principes de rédaction : le premier est le choix d'un nombre assez limité de concepts, limitation qui a pour avantage de pouvoir compléter les définitions par une approche historique et problématique ; le second est le privilège accordé à l'ancrage concret de ces concepts, dans les philosophies oú ils prennent naissance et dans les controverses qu'ils suscitent. l'orientation de ce lexique est donc à la fois pédagogique et philosophique.
Nous espérons fournir aux étudiants et lycéens les outils nécessaires à la lecture des textes et au travail de la réflexion. mais, au-delà de l'utilisation qui en sera faite, cet ouvrage se veut l'expression d'une détermination de la philosophie en acte, qui se construit dans chaque oeuvre, qui affronte les difficultés théoriques et pratiques du réel.
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La philosophie de Kant se démarque de toute autre par l'obligation dans laquelle elle a placé toute pensée ultérieure de procéder à l'examen de ses propres principes. Comment réfléchir à l'origine des connaissances humaines sans poser la question des limites, dans les termes irremplaçables de la Critique de la raison pure ? Comment penser ou contester la conscience morale sans se référer à la présence en nous de la loi, que Kant tient pour un fait de la raison ? Comment dire le beau, les fins de l'humanité ou celles de l'individu sans mettre en oeuvre cette faculté de juger dont Kant a su exprimer la souplesse si particulière oeMais il y a plus. La pensée critique apparaît comme une philosophie de la philosophie, ou pourrait-on dire de l'homme comme animal philosophique. Kant considère en effet qu'il y a au plus profond de l'être humain une tension irrépressible vers l'au-delà de l'expérience. Cette tendance à penser Dieu, la liberté, le monde, cette orientation vers l'inconditionné, voilà ce qu'il s'agit de préserver et de sauver, à la condition de savoir parer au risque de l'errance, voire du fourvoiement. La critique s'entend dès lors comme un dispositif intellectuel destiné à dire le droit d'une disposition de l'homme à l'égard de la métaphysique.Ce livre de synthèse et de réflexion a pour mérite de fournir les clés de compréhension d'une pensée redoutablement complexe, de dégager champ par champ son importance historique précise et de faire ressortir tout ce qu'elle conserve de vif, voire d'encore inexploité pour le philosophe contemporain.Olivier DEKENS est professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie et chargé de cours à l'université de Tours. il est l'auteur de plusieurs ouvrages portant sur l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine.
Introduction - La disposition philosophique. Une philosophie de la philosophie. Le naturel philosophe. Le partage kantien. La définition kantienne de la philosophie. Qu'est-ce que la philosophie ? Le dispositif architectonique de la pensée kantienne. L'invention du transcendantal.Le sens d'une révolution dans la théorie de la connaissance. L'esthétique, ou l'a priori des sens. L'analytique : concepts, principes, subjectivité. La dialectique, ou le désir des idées. Le fait du devoir. Factum rationi : la morale comme réflexion sur la conscience de l'obligation. Les impératifs : l'homme et son devoir. De la morale à la religion, ou la religion morale. Le principe réflexif. Le lieu de la réflexion. Du beau au sublime : les facultés dans leur libre rapport. Les fins de la nature. Les fins de l'homme. L'archipel de la politique. Résistances du politique. Histoire et politique. Le droit et la rationalité politique. Politique sensible et politique rationnelle : la nécessité de l'action.
Conclusion - Le devoir de philosopher. Le philosophe et son actualité. L'enfance de la pensée.
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