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raymond radiguet
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Raymond Radiguet Le Diable au corps «Raymond Radiguet partage avec Arthur Rimbaud le terrible privilège d'être un phénomène des lettres françaises. » Jean Cocteau.
Un dimanche d'avril 1917, François, seize ans, fait la connaissance de Marthe, dix-huit ans, qui est déjà fiancée à Jacques, soldat combattant sur le front. Une idylle s'ébauche entre les deux jeunes gens et lorsque Marthe, qui s'est mariée au cours d'une permission de Jacques, habite seule l'appartement conjugal, ils deviennent amants et commettent mille imprudences. Marthe s'aperçoit alors qu'elle est enceinte. C'est en enfant que va se conduire François dans une aventure d'homme.
Récit d'un amour adultère et tragique, ardent et sincère, Le Diable au corps est un chef-d'oeuvre qui fut porté à l'écran par Claude Autant-Lara, avec Micheline Presle et Gérard Philipe.
Commentaires et notes de Daniel Leuwers.
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Radiguet avait vingt ans quand il écrivit Le Bal du comte d'Orgel. Le sujet ? Impossible de trouver plus conventionnel: le mari, la femme et l'ami de la famille. Mais la convention et la bienséance, ici, couvrent la plus trouble et la plus licencieuse des chastetés. Mme d'Orgel aime son mari qui lui retourne une aimable indifférence, mais qui va commencer de l'aimer «comme s'il avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix ». Et c'est l'amour que François éprouve pour sa femme qui amène le comte d'Orgel à le préférer à tous ses autres amis. À partir de là, les sentiments évoluent, subtils, feutrés, étranges et comme étrangers aux êtres qu'ils habitent.
«On s'effraie d'un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu'on ne peut écrire à cet âge », dit Cocteau. À quoi Radiguet a répondu d'avance : « L'âge n'est rien... Les plus grands sont ceux qui parviennent à le faire oublier. » -
Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur d'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman non moins fascinant, Le Bal du comte d'Orgel, et d'un recueil poétique Les Joues en feu - tous publiés par Bernard Grasset. Son inventivité et sa personnalité lui ont valu l'amitié des plus grands, parmi lesquels Jean Cocteau, Max Jacob, Joseph Kessel, Francis Poulenc, Erik Satie, Igor Stravinsky et Pablo Picasso - pour n'en citer que quelques-uns. Fréquentant les ateliers d'artistes et les bars de nuit autant que les salons parisiens, il mène une vie réglée autour de l'écriture lors de ses séjours en province. Léger autant que profond, il a su concilier ces principes apparemment contradictoires de sa personnalité. Exhaustive, cette « édition définitive » de ses Oeuvres complètes montre combien prolixe a été cet écrivain mort à vingt ans, et qu'il a abordé tous les genres littéraires - poésie, théâtre, essai, conte, roman - avec la même insolence et le même talent.
Édition définitive établie par Chloé Radiguet et Julien Cendres.
Chloé Radiguet est la nièce de Raymond Radiguet. Elle est l'autrice de Raymond Radiguet - Jean Cocteau, Fragments, Traits, Portrait (Deo Éditions, 2015), et de Brassens... à la lettre (Denoël, 2006).
Julien Cendres est écrivain et notamment l'auteur de Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001) et d'À la splendeur abandonnée suivi de La Censure, conversation avec Marguerite Duras (Joëlle Losfeld, 2002). Il dirige la Maison des Ecrivains et de la littérature.
En collaboration, ils publient Raymond Radiguet, Un jeune homme sérieux dans les années folles (Robert Laffont, 2023).
Le livre est publié à l'occasion du centième anniversaire de la mort de Radiguet (décembre 2023), concomitamment avec les Oeuvres de Cocteau (soixantième anniversaire de sa mort). -
« Je me hâtais, comme les gens qui doivent mourir jeunes et qui mettent les bouchées doubles. » Raymond Radiguet (1903-1923) n'a écrit que deux romans qui firent de lui l'un des écrivains les plus remarqués de sa génération.En 1923, il a à peine vingt ans lorsqu'il publie Le Diable au corps, le récit d'une passion amoureuse entre un adolescent et une jeune femme dont l'époux est au front...L'année même où paraît ce roman au parfum de scandale, il compose Le Bal du comte d'Orgel, a priori de facture plus classique, qui sera édité peu de temps après sa mort. L'auteur y met l'accent sur la psychologie des personnages, avec pour toile de fond le Paris des Années folles.
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Raymond radiguet the devil in the flesh (penguin classics) /anglais
Raymond Radiguet
- Penguin Uk
- 7 Mars 2019
- 9780241372616
As the First World War reaches its final year, an illicit love affair is beginning between a sixteen-year-old boy and a young woman married to a soldier at the front. They meet secretly in her flat on the outskirts of Paris, in cornfields and on river banks. When she receives letters from her husband, they burn them together. Intoxicated by passion, they cannot bear to end their affair, even when it causes a scandal among their friends and neighbours. Instead, they can only hurtle towards tragedy.Written in spare, haunting prose when Raymond Radiguet was still a teenager, this semi-autobiographical novel became an instant bestseller and its author was hailed as a genius, before dying tragically at the age of twenty. Expressing all the anguish and joy of adolescence, it is a work of startling imagery and subtle beauty.
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Si l'on se souvient de Raymond Radiguet comme d'un écrivain précoce ayant écrit l'un des romans les plus marquants de la littérature française d'après-guerre (Le Diable au corps), on oublie souvent que c'est par la poésie que son insolent talent s'est d'abord révélé. Dans Les Joues en feu, on découvre celui que Jean Cocteau n'avait pas hésité à qualifier de "maître". Ecrits entre l'âge de 14 et 18 ans, faits d'images simples et colorées, parfois volontairement naïves, ces poèmes ont la beauté de l'enfance. Ce recueil témoigne déjà de l'acuité et de la grâce d'un génie mort à 20 ans.
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Raymond Radiguet partage avec Arthur Rimbaud le terrible privilège d'être un phénomène des lettres françaises. Il est une plante qui parle, en quelque sorte. Dans Le Diable au corps, cette plante raconte le mystère de ses racines. Dans Le Bal du comte d'Orgel, cette plante donne sa fleur, et son parfum est parole. [...] Il savait et ne savait pas. Le visible et l'invisible s'équilibraient par miracle dans ses ténèbres où il avançait avec la canne blanche des aveugles et avec un oeil interne qui n'oubliait rien.
« Cet élève qui devint mon maître » Jean Cocteau La présente édition des oeuvres essentielles de Raymond Radiguet comporte, Le Diable au corps, Le Bal du comte d'Orgel, ainsi que les poèmes, les nouvelles et les textes critiques publiés entre 1918 et 1927.
Présentation de Clément Borgal.
En guise de prologue :
« Cet élève qui devint mon maître » par Jean Cocteau, « Radiguet n'a pas cinquante ans » par Roger Nimier.
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Oeuvres completes. le diable au corps. le bal du comte d'orgel. les joues en feu. textes divers.
Raymond Radiguet
- Slatkine Reprints
- 26 Octobre 2011
- 9782051023078
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As the First World War reaches its final year, an illicit love affair is beginning between a sixteen-year-old boy and a young woman married to a soldier at the front. They meet secretly in her flat on the outskirts of Paris, in cornfields and on river banks. When she receives letters from her husband, they burn them together. Intoxicated by passion, they cannot bear to end their affair, even when it causes a scandal among their friends and neighbours. Instead, they can only hurtle towards tragedy.
Written in spare, haunting prose when Raymond Radiguet was still a teenager, this semi-autobiographical novel became an instant bestseller and its author was hailed as a genius, before dying tragically at the age of twenty. Expressing all the anguish and joy of adolescence, it is a work of startling imagery and subtle beauty.
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Le diable au corps : roman / Raymond Radiguet Date de l'édition originale : 1923 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Le Diable au corps : Un roman de Raymond Radiguet
Raymond Radiguet
- Culturea
- 2 Février 2023
- 9791041911660
Le Diable au corps est un roman de Raymond Radiguet paru en 1923.
C'est le récit d'une histoire d'amour entre un jeune garçon et une femme tandis que le mari de cette dernière se bat sur le front durant la Première Guerre mondiale. Cette oeuvre marque les esprits par le sens de la formule de son auteur, et surtout le mythe qui l'entoure, Raymond Radiguet étant mort à l'âge de 20 ans. L'ouvrage aborde des thèmes tels que l'adolescence, la passion, la trahison, le scandale, la parentalité, l'adultère, les doutes amoureux.
Résumé Alors que la Première Guerre mondiale bat son plein, Marthe (18 ans), mariée à un soldat qu'elle n'aime plus (Jacques), entretient une relation sexuelle avec le narrateur, jeune garçon désoeuvré de 15 ans, donc trop jeune pour être mobilisé et qui l'a séduite par provocation.
Il s'ensuit une idylle entre les deux personnages, perturbée par l'entourage et le comportement lunatique et possessif de l'adolescent, beaucoup trop jeune pour entrer dans la logique d'une liaison suivie. -
"Les Pélican" est une pièce de théâtre en vers écrite par Raymond Radiguet et publiée en 1921. La pièce raconte l'histoire d'une famille bourgeoise où les relations sont marquées par l'hypocrisie et les non-dits. Le personnage central, Monsieur Le Pélican, est un père de famille qui découvre les secrets et les vérités cachées de ses proches, révélant ainsi les dysfonctionnements et les faux-semblants de la vie domestique. À travers cette satire sociale, Radiguet critique les moeurs de la bourgeoisie et explore les thèmes de la vérité, de la duplicité et des relations familiales complexes. La pièce se distingue par son style poétique et son regard acerbe sur la société, illustrant le talent de Radiguet pour capturer les nuances des interactions humaines.
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Edition définitive de l'oeuvre de Radiguet, ce recueil rasssemble, outre le Diable au corps et le Bal du comte d'Orgel, poèmes, pièces de théâtre, contes, nouvelles, articles et essais dont certains inédits. Il est réalisé à l'initiative de la nièce de l'écrivain, qui lui a déjà consacré d'autres ouvrages.
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Raymond Radiguet a eu une vie très brève mais tout entière placée sous le signe de la littérature, comme en témoigne cet ouvrage qui rassemble ses lettres - de janvier 1918 (il a quatorze ans) à octobre 1923, deux mois avant d'être emporté par une fièvre typhoïde (il a vingt ans).
Entre-temps, le jeune homme a échangé des lettres avec de nombreux artistes et intellectuels des années folles : des écrivains (Guillaume Apollinaire, Louis Aragon, André Breton, Jean Cocteau, Max Jacob, Tristan Tzara...), des peintres et sculpteurs (Constantin Brancusi, Juan Gris, Valentine et Jean Hugo...), des musiciens (Georges Auric, Francis Poulenc...), des éditeurs (Pierre Albert-Birot, Gaston Gallimard, Bernard Grasset...), ou le mécène Jacques Doucet, sans oublier sa famille, à laquelle il est profondément attaché.
Ces 140 lettres, pour la plupart inédites, ont été rassemblées par Chloé Radiguet et Julien Cendres au cours de vingt années de recherches. Elles font découvrir un écrivain dont la jeunesse n'empêche pas la sûreté du jugement, la confiance en son talent, et une grande curiosité pour tous les aspects de l'art.
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Le diable au corps
Raymond Radiguet, Deux oeufs au plat-petites patates
- Milan
- Ados Classiques
- 7 Septembre 2009
- 9782745939708
La saveur du premier baiser m'avait déçu comme un fruit que l'on goûte pour la première fois.
Ce n'est pas dans la nouveauté, c'est dans l'habitude que nous trouvons les plus grands plaisirs. Quelques minutes après, non seulement j'étais habitué à la bouche de Marthe, mais encore je ne pouvais plus m'en passer. [...] Marthe était à moi. [...] je pouvais toucher sa figure, embrasser ses yeux, ses bras, l'habiller, l'abîmer, à ma guise. Dans mon délire, je la mordais aux endroits où sa peau était nue, pour que sa mère la soupçonnât d'avoir un amant.
J'aurais voulu pouvoir y marquer mes initiales. [...] Marthe disait : « oui, mords-moi, marque-moi, je voudrais que tout le monde sache. »
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