Dernière semaine d'août : certains sont encore en vacances, d'autres au travail. Un temps mis à profit par Nicolas, Sabrina, Sébastien et Marie-Jeanne pour approfondir ce que signifie l'Amour - envers l'autre, la famille, Dieu. «Quand les hommes manquent à leur devoir, Dieu étend toujours la main.» (Ernst Wiechert, Missa sine nomine) Après plus de vingt-cinq ans de ministère dans le diocèse de Verdun (Meuse), Mgr Joseph de Metz-Noblat est aujourd'hui évêque de Langres (Haute-Marne). Il a profité du confinement pour signer son premier roman.
Bernard, âgé de 23 ans, entrait à l'abbaye de Cîteaux en 1113, après avoir regroupé plus de trente compagnons, parmi lesquels ses frères. Ce petit livret raconte son enfance et sa jeunesse...
La récente découverte d'un exceptionnel manuscrit médiéval à l'évêché d'Autun (Saône-et-Loire) est l'occasion d'évoquer l'art de l'enluminure à Bologne dans le courant du premier Trecento (1330-1340), en partie sous l'influence de la peinture de Giotto. Le manuscrit d'Autun est un pontifical romain, livre où sont rassemblées les formules et les cérémonies des fonctions normalement réservées à l'évêque : les rituels liturgiques et les bénédictions solennelles de la vie ecclésiale y sont illustrés d'une manière éclatante. L'extraordinaire qualité artistique de son décor peint et l'ensemble de son contenu révèlent en effet que le pontifical d'Autun n'est pas de moindre importance. Il est un représentant à part entière, et même l'un des plus beaux, de la librairie bolonaise de la première moitié du XIVe siècle. L'impressionnante série d'initiales historiées qui l'illustre est l'Å"uvre d'enlumineurs, pour certains bien identifiés, dont on reconnaît la main dans plus d'un manuscrit bolonais : Vitale Da Bologna, le Pseudo Jacopino, Giovanni da Balduccio sont évoqués aux côtés des grands maîtres de l'enluminure. Il apparaît ici que tous ces artistes, à des titres divers, se montrent des adeptes déclarés et précoces de la révolution picturale introduite dans la cité émilienne par Giotto. Telle une nouvelle étoile repérée au firmament des manuscrits, ce chef-d'Å"uvre est présenté ici sous ses différents aspects et replacé de façon plus large dans son contexte artistique et religieux.
L'abbaye de Montier-en-Der fut l'un des plus importants établissements monastiques de Champagne. Il en subsiste un patrimoine exceptionnel : sa nef, construite par l'abbé Adson, est un rare exemple d'art préroman, tandis que son choeur témoigne de l'équilibre du premier gothique. Le monastère du Der bénéficie surtout d'un riche ensemble de sources. L'analyse de son passé peut s'appuyer sur une vie du fondateur Berchaire et une chronique du XIe siècle, ainsi que sur une vaste série de diplômes, de bulles et de chartes réunis dans un très ancien cartulaire. Il a aussi le privilège de conserver, avec son polyptyque, un précieux document de l'Europe carolingienne. Malgré tout, l'établissement n'a pas reçu toute l'attention qu'il mérite. C'est pour remédier à cette situation qu'un colloque international a été organisé à l'initiative d'universitaires nancéiens et rémois avec le soutien de la municipalité dervoise. Le millénaire de la dédicace de l'abbatiale préromane par l'évêque de Châlons Gibuin, le 24 novembre 998, a fourni l'occasion de cette manifestation qui s'est déroulée du 1er au 4 octobre 1998 et a rencontré un très vif succès scientifique et public. Les actes de ce congrès rassemblent 33 communications dues à des savants venus de différents horizons et aux spécialités complémentaires. Ces contributions permettent une vision renouvelée du développement de l'établissement et de celui de sa région. Le volume, pour lequel a été repris, en hommage à un précurseur, le titre de l'ouvrage ancien (1845) de l'abbé Bouillevaux, est appelé à devenir un classique de l'histoire médiévale et moderne de la France du nord.