À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs.
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs.
La saisie en 2016 d'une Vénus au voile attribuée au maître de la Renaissance Lucas Cranach, de la collection du prince de Liechtenstein, révèle un scandale comme le monde de l'art n'en a jamais connu. L'un après l'autre, des tableaux passent sous le microscope de laboratoires américains et européens. Brillantes contrefaçons d'un maître faussaire ? Authentiques chefs-d'oeuvre du passé ? Ou tout simplement honorables copies d'époque ? Pendant cinq ans, à travers la France, l'Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis, Vincent Noce enquête pour retracer l'origine de ces tableaux et c'est ainsi qu'il rencontre un homme retiré en Émilie, Giuliano Ruffini. Il proclame son innocence, mettant en cause marchands, experts, conservateurs et historiens d'art. Vrais ? Faux ? Chacun des protagonistes livre sa part de vérité dans une affaire passionnante qui ébranle tous les fondements du marché et de l'histoire de l'art.
Bernard Ollivier aura cheminé, la retraite venue, d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul à Xi'an, en longeant l'ancienne route de la Soie. Quatre années passées les chaussures aux pieds, essentiellement à la belle saison, afin de pouvoir franchir les hauts cols d'Anatolie et du Partir impraticables en hiver. Quatre années racontées au fil des jours dans un récit qui n'est en rien l'évocation d'un exploit mais bien le partage d'une aventure humaine rare, par un voyageur émerveillé allant de rencontre en rencontre et qui constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
Des dernières passes du Kurdistan au terrible désert de Karakoram impossible à traverser l'été, de Tabriz, Iicbapour ou Téhéran.
Bernard 0llivier poursuit sa route. A dos de chameau d'abord., puis devenu chameau lui-même pour transporter l'indispensable provision d'eau, il continue, sans cesse émerveillé, sa marche vers Samarcande et ses coupoles d'or...
Non, la retraite ce n´est pas le début de la fin ! Au contraire c´est le début d´une vie enfin libre. Elle est dans le mouvement, l´action, la plénitude. L´occasion rêvée de réaliser des projets longtemps différés, d´être créatif et citoyen.
La Vie commence à soixante ans est une invitation à suivre le chemin du temps retrouvé, pour soi, et pour les autres.
Des neiges du Pamir aux ruelles de Hashgar, seule métropole d'Asie centrale à vivre encore à l'heure des Mille et Une Nuits, des interminables déserts du Taklamakan et de Gobi à la Chine des Hans, Bernard Ollivier continue de marcher sur la route de la soie. Il en arrive, chemin faisant, après être passé sur les traces des anciens fidèles à l'enseignement du Bouddha, à regretter la générosité de l'Islam si familier au voyageur.
S'il tire quelques conclusions personnelles et peine à retrouver les repères d'un monde soi-disant moderne, c'est toujours sur le ton pudique et réservé qui donne à son récit l'écho de l'universel...
En Europe, alors que le XVIIIe siècle expire en de multiples convulsions et que Paris se fatigue de la guillotine, l'explorateur écossais Mungo Park découvre en Afrique le royaume de Ségou, où la folie humaine s'exprime avec une simplicité biblique. S'il reviendra pourtant au pays où l'attend un monde sur lequel le progrès se fait déjà les dents, Mungo n'aura de cesse, pour éviter de devenir à son tour une marionnette, de répondre au démon du voyage...
T. C. Boyle, comparé à García Márquez pour ce roman entremêlant les destins, a réussi le pari parfaitement fou de rassembler en un même creuset toutes les formes de la fiction où le génie anglo-saxon excelle depuis trois cents ans. Et cela du conte libertin au roman noir américain, hissant Water Music au rang de livre culte...
Tierra del Fuego se distingue d'un simple recueil de nouvelles à la fois par l'unité des récits, par les thèmes récurrents qui les traversent mais aussi par les paysages désolés ou grandioses qui leur servent de cadre : histoires de folie et de mort dont le héros est ce Grand Sud qui aimanta de tout temps l'imaginaire sud-américain. Dans le théâtre du monde austral, matelots, contrebandiers, chasseurs de phoques et parias de toutes les nations se croisent comme autant d'âmes solitaires et démunies, soulevées par la violence des éléments.
Nasr eddin hodja, héros légendaire qui aurait vécu en turquie au xiiie siècle (on y montre son tombeau...
Mais il a toujours été vide), est célèbre dans tout le monde musulman, de l'albanie au sinkiang, comme l'incarnation même de l'irrévérence.
Un adolescent rend visite à son oncle qui vit cloîtré sur une île entourée de montagnes. Le vieux célibataire, en cet étrange domaine, parle peu, n'a rien de commode et porte pourtant en lui les forces et les failles de toute une existence. À la fin du séjour, et sans que rien entre eux ne soit clairement formulé, le vieil homme aura légué au garçon son bien le plus précieux...
Le livre Raymond Queneau regardait Rue des Maléfices comme le plus grand livre jamais écrit sur Paris ; un livre qui l´empêchait même de dormir tant les histoires «vraies» que Jacques Yonnet raconte ne sont pas de tout repos. Fin connaisseur des venelles sombres et des garnis de la rive gauche, ce dernier parle du quotidien des artisans, voyous et gouailleuses de cette vieille capitale qui est « comme une mare, avec ses couleurs, ses reflets, ses fraîcheurs et sa bourbe, ses bouillonnement, ses maléfices, sa vie latente ».
À la manière d´un Cendrars, Jacques Yonnet évoque, par les faits divers et les drames, le quotidien de ce monde aujourd´hui disparu : Paris mystérieux où la Bièvre se jetait encore à ciel ouvert dans les marais de la Seine...
L'auteur Né en juin 1915, Jacques Yonnet fut poète, parolier, dessinateur, peintre, sculpteur et auteur de Rue des Maléfices, chronique secrète d´une ville, initialement paru en 1954 aux Éditions Denoël sous le titre Enchantements sur Paris. Ces chroniques, considérées comme l´un des meilleurs livres écrits sur Paris et ses habitants sous l´Occupation, ont été saluées par Raymond Queneau, Jacques Audiberti, Jacques Prévert et Claude Seignolle. Très actif au sein de la Résistance parisienne, Jacques Yonnet fut également celui qui, par la publication en septembre 1944 d´un article intitulé « Petiot, soldat du Reich », provoqua l´arrestation du tristement célèbre docteur Petiot, auteur de plus de soixante meurtres et qui se cachait au sein même de la Résistance française sous le nom de « Valéry ». Jacques Yonnet, devenu par la suite chroniqueur gastronomique, est mort le 16 août 1974.
Linda Lê, fervente « istratienne », a rassemblé ici en trois volumes l'OEuvre quasi complète de Panaït Istrati, vagabond roumain qui avait décidé à trente ans de raconter le monde et sa vie en français, et qui fut salué par l'enthousiasme de ses pairs : Romain Rolland, Kessel, Kazantzakis, Claudio Magris. Soit une quinzaine de titres, romans ou contes autobiographiques, nés sur l'improbable frontière où se rejoindraient l'itinéraire de Jack London et celui de Shéhérazade.
Trois volumes rassemblent l'oeuvre quasi complète de l'écrivain roumain d'expression française Panaït Istrati, salué en son temps par des personnalités telles que Romain Rolland ou Joseph Kessel et surnommé le Gorki des Balkans.
Dans les premières semaines de l'année 1920, je me trouvais en Sibérie, à Krasnoïarsk. La ville est située sur les rives de l'Ienisseï, ce noble fleuve qui prend sa source dans les montagnes de Mongolie, baignées de soleil, et va verser sa chaleur et sa vie dans l'océan Arctique. C'est à son embouchure que, par deux fois, Nansen vint ouvrir au commerce de l'Europe une route vers le coeur de l'Asie. C'est donc à Krasnoïarsk, au plus profond du calme hiver de Sibérie, que je fus soudain emporté dans le tourbillon de la révolution qui faisait rage sur toute la surface de la Russie, semant dans ce pays riche et paisible la vengeance, la haine, le meurtre et bien d'autres crimes encore que ne punit pas la loi. Nul ne pouvait prévoir l'heure fatale qui déciderait de son destin. Les gens vivaient au jour le jour, sortaient de chez eux sans savoir s'ils y reviendraient, s'ils ne seraient pas plutôt happés au beau milieu de la rue et jetés dans les geôles du comité révolutionnaire, parodie de tribunal plus terrible et plus sanguinaire que celui de l'Inquisition. Etrangers à ce pays bouleversé, nous n'étions pourtant pas nous-mêmes à l'abri de ces persécutions.Un matin que j'étais en visite chez un ami, on vint m'informer soudain que vingt soldats de l'armée Rouge cernaient ma demeure pour m'arrêter et qu'il me fallait fuir sur-le-champ. Aussitôt j'empruntai un vieux costume de chasse à mon ami et, muni d'une petite somme d'argent, m'échappai en toute hâte, à pied, par les petites rues de la ville. J'atteignis bientôt la grand'route et engageai les services d'un paysan qui, en quatre heures, m'avait transporté à une trentaine de verstes 1 et déposé au milieu d'une région très boisée. En chemin, j'avais acheté un fusil, trois cents cartouches, une hache, un couteau, un manteau en peau de mouton, du thé, du sel, des biscuits et une bouilloire. Je m'enfonçai au coeur de la forêt et parvint à une cabane abandonnée, à moitié calcinée. Dès ce jour, je menai l'existence d'un trappeur, mais j'étais bien loin de me douter à quel point cet état forcé allait se prolonger...
Nombreux sont aujourd'hui ceux qui considèrent Smara (1932) de Michel Vieuchange comme « LE » livre sur le désert. Un livre qui fascina des esprits aussi divers que Paul Claudel, Jean Cocteau ou Théodore Monod. Mais sur l'auteur de ce livre, Michel Vieuchange (1904-1930), garçon de vingt-six ans parti se brûler les ailes dans les zones interdites du Sud marocain, nous ne savions que peu de choses.
Antoine de Meaux a rencontré son frère, fouillé dans les archives familiales conservées à Nevers et découvert l'itinéraire surprenant de ce garçon de bonne famille qui choisit délibérément de se soumettre à l'épreuve du pire.
Antoine de Meaux présente ainsi son récit : « J'ai souhaité rassembler les éléments épars de cette vie, tâché de comprendre ce que Michel avait tenté de nous dire en allant se perdre au désert. J'ai été au Maroc, au cimetière d'Agadir où il repose, et jusqu'à Smara.
Ma biographie est en fait une sorte de pèlerinage, entre quête et enquête, un cheminement vers ce prodigieux visage. » Celui creusé, ravagé, d'une personnalité extrême, fascinante, qui mourra peu de temps après avoir découvert Smara.
Retiré dans un petit village, Zachary, mousse de quinze ans qui ne supportait plus l'horreur de la vie à bord, tente de se faire oublier. Sur cette Colline aux Gentianes, il fait la rencontre de la petite Stella, fille adoptive d'un couple de paysans. Tous deux rêvent d'une autre vie, désirent d'autres contrées. Sur fond de guerres napoléoniennes, Elizabeth Goudge se fait ici le chantre des âmes en peine et des exclus - déserteurs, naufragés, orphelins. Face aux mystères des origines, à leurs démons intérieurs et leur insatiable volonté de liberté, ces deux "coeurs purs" vont se battre pour enfin devenir les capitaines de leur propre bateau.
Où nous retrouvons toujours sur son âne juché, Nasr Eddin Hodja, personnage de légende issu du folklore arabo-musulman, pour de nouvelles aventures. Dans le respect de la tradition populaire, Jean-Louis Maunoury restitue toute la saveur et l'irrévérence d'historiettes tour à tour morales, absurdes ou coquines. Qui dit profondeur ne dit pas forcément esprit de sérieux, au contraire. La sagesse s'avance masquée et la naïveté a toujours eu raison des fausses certitudes.
Si Edgar Allan Poe a écrit que « le secret de l'homme sage est de paraître fou », alors Nasr Eddin Hodja en est la parfaite illustration. Ces historiettes ont été composées entre les XIIIème et XVème siècles. Un monument de la culture arabo-musulmane au même titre que les Mille et Une Nuits.
Elle fut le dernier amour de Victor Hugo et.
Pour elle. Cocteau inventa l'expression "monstre sacré". Elle inspira les plus grands écrivains. photographes et artistes de son temps.
Cinquante mille Parisiens suivirent les funérailles de celle qui, propriétaire de son théâtre, voyageuse avant joué dans le monde entier, amputée d'une jambe. arpenta les planches jusqu'à sa mort le 26 mars 1923 à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Parvenue au faîte de sa carrière exceptionnelle en 1907.
Sarah Bernhardt a rédigé seule ses Mémoires d'actrice, de femme et de muse de toute une époque. Ce livre. considéré comme un classique du genre, révèle une personnalité incandescente et un rare tempérament d'écrivain au caractère d'une liberté inimaginable pour la période. Ne signa-t-elle pas ses débuts au théâtre en giflant, à dix-huit ans; un sociétaire de la Comédie-Française ?...
Combat d'un éléphant happé par un anaconda alors qu'il se baignait dans le fleuve. Vers la dixième heure de cette lutte de titans, l'éléphant qui avait laissé à chaque immersion sa trompe dressée hors de l'eau, traîna enfin le serpent de 15 mètres sur la berge pour le piétiner de fureur...
Telle est l'Afrique que raconte Jean Michonet, fils d'un normand et d'une métisse née du peuple Myéné ; une Afrique fabuleuse des forêts et des rivières, des clairs-obscurs et des lianes déchirées par des galops d'apocalypse...
Au début du siècle, le voilier école de la Marine chilienne, une superbe corvette, se dirige vers le cap Hom pour ce qui doit être son dernier voyage avant d'être mis en cale sèche. A son bord Alejandro, quinze ans, s'est embarqué clandestinement pour d:venir marin, subvenir aux besoins de sa veuve de mère et obtenir des nouvelles de son frère ainé disparu. Confronté aux dures réalités de la mer et du métier de marin, il découvrira une terre sauvage située aux confins de l'hémisphère Sud et taillée à la hache dans la glace des icebergs.