C'est Le Petit roi qui a révélé au grand public l'oeuvre singulière de Mathieu Belezi, écrivain " sauvage ", ami des marges et des sentiers non battus.
Un gamin de douze ans, délaissé par les siens, se trouve confié aux soins d'un grand-père peu causant, dans une ferme perdue de Haute-Provence. Il fera là l'apprentissage de la solitude, de la cruauté et des violents émois de la chair. L'apprentissage, surtout, de l'exil.
À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
Édition limitée reliée simili cuir.
Martin Eden, le plus autobiographique des romans de Jack London, est le récit d'un écrivain né dans les bas-fonds, homme de rien basculé dans la bourgeoisie qui croit tenir sa revanche sur la vie...
C'est aussi la rencontre d'un homme et d'une femme ; l'occasion enfin de découvrir le vrai visage de Jack London, une personnalité rare à la source de notre modernité. Son oeuvre, dont Martin Eden est le point d'orgue, a fasciné des millions de lecteurs.
Dans cette série de nouvelles scientifiquement documentées et romancées qui frôlent parfois le picaresque, J-P Luminet nous dévoile les aventures de neuf principaux acteurs de l'astronomie entre la Renaissance et le XXème siècle.
De Regiomontanus assassiné au coeur du Vatican pour s'être moqué des théories fumeuses de l'un de ses collègues, à la robe de cour offerte par le célèbre Halley à l'épouse d'Hevelius pour honorer leurs nuits passées sur une terrasse observatoire à regarder les étoiles ; de Maupertuis et ses Lapones, désireux de savoir si la Terre a la forme d'une mandarine ou d'un citron, à la décapitation de Bailly, maire de Paris sous la Révolution et illustre astronome, méprisant les simples calculs des mortels ; de Victor Hugo qui, dans son poème "La Comète" tord l'histoire des sciences pour la plier à ses désirs, à Camille Flammarion dont la bibliothèque cache des manuels reliés en chair humaine... Et d'autres aventures insolites admirablement contées par J-P Luminet qui nous parle d'argent, d'orgueil, de renommée mais aussi de femmes, inévitablement.
À Tel-Aviv, un homme apprend par courrier le suicide de sa grand-mère, Vera Kaplan, dont il ignorait l'existence. La lettre, venue d'Allemagne, est accompagnée de l'ultime témoignage de la défunte et d'un terrifiant manuscrit : son journal de guerre, celui d'une jeune Juive berlinoise qui, d'abord pour sauver ses parents puis simplement pour rester en vie, en est venue à commettre l'impensable - dénoncer d'autres Juifs, par centaines.
Dans un récit sans complaisance, librement inspiré du destin véritable de Stella Goldschlag, Laurent Sagalovitsch dresse le portrait d'une victime monstrueuse dévorée par une pulsion de vie inhumaine.
Cet homme d'exception témoigne ici du parcours de sa vie, et tout particulièrement des deux dernières décennies. À travers les grands thèmes qui structurent la pensée contemporaine, grâce à son ouverture de coeur et d'esprit hors du commun, Hessel livre son autobiographie intellectuelle, sensible et inclassable. Sa réflexion se nourrit des échanges qu'il entretient depuis des années avec ses amis proches, éminentes figures politiques et littéraires : Edgar Morin, Jean-Paul Dollé, Laure Adler, Michel Rocard, Jean-Claude Carrière... Il aborde ainsi successivement les thèmes de l'indignation (et de ses limites), de la compassion, de l'amour, de l'admiration, de la force des mots, de l'engagement politique et de la définition de la démocratie. Ce livre accessible et profond s'adresse à tous ceux qui cherchent, à travers les contradictions et les violences contemporaines, à « retrouver notre dignité d'homme et de femme dans un environnement régi par des frénésies égoïstes, irresponsables », et le « sens profond de nos existences : paix et partage dans une communauté de citoyens du monde ». « Nous sommes le monde que nous voulons changer », disait Gandhi.
Ce livre est pour Stéphane Hessel une façon de nous encourager à réfléchir sur le passé pour mieux prendre en main notre destin futur.
La saisie en 2016 d'une Vénus au voile attribuée au maître de la Renaissance Lucas Cranach, de la collection du prince de Liechtenstein, révèle un scandale comme le monde de l'art n'en a jamais connu. L'un après l'autre, des tableaux passent sous le microscope de laboratoires américains et européens. Brillantes contrefaçons d'un maître faussaire ? Authentiques chefs-d'oeuvre du passé ? Ou tout simplement honorables copies d'époque ? Pendant cinq ans, à travers la France, l'Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis, Vincent Noce enquête pour retracer l'origine de ces tableaux et c'est ainsi qu'il rencontre un homme retiré en Émilie, Giuliano Ruffini. Il proclame son innocence, mettant en cause marchands, experts, conservateurs et historiens d'art. Vrais ? Faux ? Chacun des protagonistes livre sa part de vérité dans une affaire passionnante qui ébranle tous les fondements du marché et de l'histoire de l'art.
Automne 2015. Raphaël Krafft, journaliste indépendant, est à la frontière franco-italienne des Alpes-Maritimes, entre Menton et Vintimille. Il réalise un reportage sur les exilés bloqués là dans l'attente de passer en France pour demander l'asile ou de continuer vers un autre pays.
Il rencontre tour à tour des militants, des policiers, des fonctionnaires, une avocate spécialiste des Droits de l'homme pour constater le drame de la situation. Et décide, par un acte de désobéissance civile, d'aider deux Soudanais, « Satellite » et Adeel, à franchir la frontière. À pied, Raphaël Krafft, son ami Thomas et les deux réfugiés entreprennent une ascension dans le parc du Mercantour, jusqu'au col de Fenestre, qui culmine à 2 474 mètres, pour atteindre la France.
Notre héros, le jeune Slávek Sykora est renversé par le carrosse d'un aristocrate qui, au titre de dédommagement, offre à ses parents une forte somme d'argent pour palier à son éducation et à son avenir... Ce comte provoque involontairement son infirmité, mais par la suite, il l'aidera, le conseillera et à la mort de son dernier parent, son père bien-aimé, il l'invitera dans sa propriété éloignée de Prague, transformée en un domaine thermal avec ses bains, sa riche bibliothèque, son théâtre... véritable phalanstère dédié à la culture et au savoir. Il croise Mozart, Casanova, Vivaldi, les grands maitres Italiens et Allemands qui font la renommée de l'Opéra.Devenu gardien du théâtre, il devient "le Maître des Lumières" des spectacles mis en scène, mettant en oeuvre bien des trouvailles jouant ainsi des contrastes pour mettre en valeur les danseurs, musiciens...sans oublier les acteurs.
Chant d'amour à la ville de Prague et à sa magie, l'auteure propose ici un roman qui flirte avec le conte.
« Vérification de la porte opposée : j'aime cet ordre que le chef de cabine lance à son personnel au moment de l'atterrissage.
C'est la première chose que l'on entend avant de découvrir un nouveau pays... L'expression pourrait constituer un beau principe philosophique : il faut toujours explorer les chemins qui s'offrent à soi et même ceux qui semblent aux antipodes de ses élans. ».
Vérification de la porte opposée regroupe deux recueils de nouvelles de Sylvain Tesson parus chez Phébus en 2002 et 2004 sous les titres Nouvelles de l'Est et Les Jardins d'Allah, mais augmenté de façon significative d'un texte inédit.
Dans cette vingtaine de nouvelles, qu'il décrive la Russie postsoviétique ou les ravages du fanatisme islamique, l'auteur nous parle toujours, avec indulgence, mélancolie et humour, de l'incompréhension entre l'Orient et l'Occident, et plus largement, entre les cultures. La nouvelle inédite, Les Naufragés de l'E19, conte de Noël grinçant, dévoile le cynisme de notre monde. Comme si Sylvain Tesson voulait nous rappeler, sans trop s'en donner l'air, que vivre, où que l'on soit, c'est toujours tomber de haut.
Chacun sait que l'Orient-Express, le train mythique qui relie Paris à Istanbul, a inspiré la fiction dès sa mise en service en 1883. Mais le public n'en a guère retenu que les noms d'Agatha Christie, de Graham Greene ou de Paul Morand. Pourtant, cette littérature est aussi abondante que méconnue. Dès 1914, elle aborde par exemple de grandes thématiques telles que le luxe et la luxure, le brigandage, le complot et l'imaginaire d'une plus grande Europe. La Belle Époque explore plus particulièrement les paradoxes de cet imaginaire, de la séduisante madone des sleepings au train de l'angoisse. Avant que le second vingtième siècle ne balance entre la critique, la parodie et la nostalgie d'un monde perdu.
De Jean Giraudoux à Graham Greene, d'Apollinaire à Agatha Christie en passant par Lawrence Durrel, Edmond About ou Albert Londres, Blanche El Gammal nous offre une anthologie de textes célèbres et oubliés et nous fait voyager de manière singulière dans l'Europe du siècle dernier, entre exotisme, propagande, fantasmes et désillusions.
Bernard Ollivier aura cheminé, la retraite venue, d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul à Xi'an, en longeant l'ancienne route de la Soie. Quatre années passées les chaussures aux pieds, essentiellement à la belle saison, afin de pouvoir franchir les hauts cols d'Anatolie et du Partir impraticables en hiver. Quatre années racontées au fil des jours dans un récit qui n'est en rien l'évocation d'un exploit mais bien le partage d'une aventure humaine rare, par un voyageur émerveillé allant de rencontre en rencontre et qui constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
Une libraire, ça crée des dettes. D'argent parfois bien sûr, mais surtout de coeur. Lorsque Yvonne meurt, les souvenirs affluent pour Abdel, un jeune professeur de Roubaix. Il se revoit enfant entre les murailles de bouquins, prêt à avaler tout Balzac sans rien y comprendre. De là à accepter la succession, il y a un pas... que l'inconscient fait à l'aveuglette. Le voici bientôt en butte aux problématiques économiques du métier. Mais aussi aux dangereuses archives photographiques de son aînée. En fouillant les cartons, c'est tout un pan de la guerre d'Algérie qui renaît, entre partisans du FLN, harkis et OAS. En quoi ce passé concerne-t-il les habitués de la librairie ? Sans trop se garder de l'amour, Abdel mène l'enquête.Généreux avec ses personnages comme avec le lecteur, Michel Quint nous offre un roman sur les racines d'une France multiculturelle, portée par la culture et l'entraide.
Édition limitée reliée simili cuir.
« ... je partage l'humanité en deux catégories fondamentalement différentes : une poignée de gens qui savent ce qu'il en est des réalités et l'énorme majorité qui ne sait pas. » Vladimir Bartol Retranché dans sa citadelle dominant la plaine, le grand maître Hassan Ibn Sabbâh mène, à la fin du XIe siècle, une guerre sainte en Iran. Il n'a que peu de soldats et seuls ses proches le connaissent intimement. Parti de presque rien, sans armée, sans terre et sans guère d'appuis à la cour, il dominera le monde. Des hommes seront prêts à mourir pour lui avec le sourire aux lèvres. Des foules entières se prosterneront sans combattre. Un millénaire plus tard, la manipulation des masses, telle qu'il la pratiqua, continue d'ébranler les empires modernes.
Mélange d'aventures et de philosophie politique, Alamut n'évoque la violence des complots d'alors que pour mieux renvoyer aux problèmes cruciaux des civilisations modernes.
La montagne. Un village isolé. Dans les parois rocheuses qui le surplombent, se trouve « la grotte aux fées ». On dit que, jadis, les fées y cachaient les bébés qu'elles volaient.
À l'écart des autres habitations, Mariette et son fils ont construit leur vie, il y a des années. Ce fils, étonnante force de la nature, n'a jamais prononcé un seul mot. S'il éprouve une peur viscérale des hommes, il possède un véritable don avec les bêtes.
En marge du village, chacun mène sa vie librement jusqu'au jour où, au cours d'une randonnée dans ce pays perdu, un touriste découvre une petite fille nue. Cette rencontre va bouleverser la vie de tous...
Violaine Bérot, dans ce roman à l'écriture poétique, décrit une autre vie possible, loin des dérives toujours plus hygiénistes et sécuritaires de notre société. Un retour à la nature qu'elle-même expérimente depuis vingt ans dans la montagne pyrénéenne.
Après des années de galère, Dan et Jon, deux vieux potes, ont décidé de s'associer. Depuis trois ans, leur camp installé en haute altitude dans les Rocheuses propose aux touristes un lieu exceptionnel et sauvage. Là, trek, randonnée, pêche, safari photos sont au programme.
Un client riche et inconscient a décidé, malgré une tempête de neige qui s'annonce, de prendre des photos d'un énorme grizzly qui rôde dans le coin. À reculons, Dan part avec lui à la recherche de l'ours. Le client, malgré les injonctions de Dan, s'approche trop près de l'animal et se fait tuer. La tempête se déchaîne et Dan se retrouve avec un cadavre sur les bras.
Et là, les emmerdes commencent...
Dans l'Europe orientale au début du XVIIIe siècle, aux confins de la Prusse et de la Pologne, le jeune roi Charles XII de Suède rêve de se tailler un empire qui irait de la Baltique à la mer Noire. et y réussit presque. Un jeune officier de ses troupes, déserteur et pourchassé, prend la place d'un voleur de grand chemin pour échapper à la potence - lequel voleur prend sa place dans la vie. Et c'est l'histoire de ce dernier qui nous est contée : poursuite endiablée d'un bonheur qui toujours échappe, jusqu'à la chute finale, attendue et d'autant mieux pathétique, où la Mort reprend ironiquement ses droits. Perutz considérait Le Cavalier suédois - où il traite avec un sens très cinématographique du « suspense » le thème angoissant entre tous de la substitution d'identité - comme son roman le plus inspiré. Le fait est qu'avec le recul du temps ce récit mouvementé gouverné de bout en bout par l'Ange du Bizarre apparaît à nos yeux comme l'une des plus singulières réussites de la littérature allemande de l'époque. Surtout nous bouleverse ici l'aventure d'un homme qui joue systématiquement les meilleures cartes de l'existence. pour marcher finalement, libéré de tout (sauf de l'amour), vers le supplice ultime qui depuis toujours l'attendait. Peu de textes à ce point parviennent à impliquer leur lecteur dans le réseau charnel d'une destinée vécue pour le meilleur et pour le pire - si ces deux mots, au bout du compte, ont encore un sens. Reprise en collection « Libretto » du Cavalier suédois de Leo Perutz, l'un des plus grands romanciers de langue allemande de ce siècle (« Un Kafka picaresque »). Un récit de pure angoisse sur le thème de la substitution d'identité, qui ne pouvait pas ne pas inspirer un jour un film.
Qui sait que Françoise Giroud et Juliette Gréco ont été emprisonnées à la prison de Fresnes pour fait de Résistance ? Que Robert Hossein a été perdu par ses parents pendant l'Exode ? Que Jean Gabin a été un héros des combats de la poche de Royan ? Qu'Yves Montand et Jean d'Ormesson ont participé à la Libération de Paris ? Que Tino Rossi, José Giovanni et Charles Hernu ont été emprisonnés à la Libération ? Que la carrière de mime de Marcel Marceau trouve son origine dans son activité de passeur à la frontière suisse ? Que Michel Rocard a forgé son engagement politique pendant qu'il assurait l'accueil et les soins des déportés libérés des camps de concentration à l'hôtel Lutétia ?
Grâce à plus d'une centaine de parcours étonnants ou exemplaires, haïssables ou héroïques, de personnalités anonymes mais dont le nom aujourd'hui ne nous est plus inconnu, Bruno Halioua brosse un portrait aussi passionnant qu'original d'une nation et d'un peuple en guerre tout en renouvelant l'approche du livre historique consacré à la Seconde Guerre mondiale.
Suisse, canton de Berne, fin du XIXe siècle.
On vivote entre misère et exploitation, entre les étables et une industrie horlogère encore balbutiante. Une série de conférences de Bakounine à Saint-Imier en 1871, plein de l'ardeur de la Commune de Paris, éveille l'idée qu'une autre vie est possible.
En juin 1873, dix jeunes femmes font le pari insensé de bâtir, à l'autre bout du monde, une communauté où régnerait « l'anarchie à l'état pur ». Valentine, dernière survivante des « dix petites anarchistes », nous fait le récit de cette utopie en acte qui les conduit de Suisse en Patagonie jusqu'à Buenos Aires, en passant par l'île de Robinson Crusoé.
Extraordinaire épopée de femmes soudées par un amour farouche de la liberté, ce livre est aussi, et peut-être avant tout, une émouvante collection de portraits de femmes fortes, magnifiques de courage qui, comme le dit l'auteur, « prouvent que l'utopie peut être un principe de vie ».
Grand reporter, Jean-Paul Mari est témoin depuis trois décennies des conflits qui ensanglantent le monde. Confronté à la mort de deux collègues journalistes en Irak, il décide de donner la parole à ceux qui, ni victimes directes, ni bourreaux, ont pourtant vu la mort de près, souvent de bien trop près.
Militaires, humanitaires et journalistes, tous ont été choqués et ont enfoui cette expérience au plus profond d'eux-mêmes devant l'incrédulité de ceux qui ne l'avaient pas vécue. Dans ce récit, Jean-Paul Mari libère leur parole, leur conscience et leur coeur. Il donne voix à l'indicible, à l'inconcevable, à ce que la société refuse de reconnaître, cette névrose post-traumatique de ceux qui reviennent tout droit du royaume des enfers.
Johannes Brahms fait la connaissance de Robert Schumann, en pleine gloire et de sa femme Clara, pianiste renommée.
Il tombe amoureux de Clara qui a vingt ans de plus que lui.
Schumann est alors interné... On parle à cette époque de mélancolie ; on dirait aujourd'hui qu'il souffre de troubles bipolaires. Alors que le monde de l'art ne jure plus que par l'innovation et le progrès, Brahms va se lever, seul contre tous, et démontrer que l'on peut aller encore plus loin en regardant derrière soi. Chantant les beautés de la nature et puisant au plus profond de lui-même, il écrira la musique la plus parfaite et la plus originale qui puisse exister. Une visite dans la coulisse d'un des plus grands créateurs qui soit.
Deux Coréennes est l'histoire d'une Nord-Coréenne racontée par une Sud-Coréenne. Le récit de l'enfance, de l'éducation, de l'emprisonnement puis de la fuite de l'une (Jihyun) se mêle au sentiment de culpabilité de l'autre (Seh-Lynn).
Après une enfance plutôt heureuse, la vie de Jihyun s'écroule. Une partie des siens est emportée par la famine, avant que son jeune frère ne meure sous les balles pour avoir tenté de fuir en Chine. La jeune fille est alors vendue à un chinois dont elle aura un fils.
Trahison, enfermement, violences et humiliations, c'est ce que le sort a réservé à Jihyun qui, comme des centaines d'autres femmes, tentera l'impossible pour rejoindre la Corée du Sud dans une quête éperdue de liberté.
Le livre Sise au fin fond de la forêt, une cabane en rondins abrite deux êtres hallucinés : un colosse marqué par la folie et son fils. Orphelin de mère livré à lui-même, nourri dans ses premiers jours avec le lait d´une hérissonne trouvée morte, ce dernier se retrouve adulte devant un juge silencieux pour avouer des actes inqualifiables. Son témoignage l´amènera à révéler peu à peu, en toute ingénuité et dans une langue unique, l´incroyable histoire de sa vie comme le destin tragique de son père.
L'auteur Né en 1960 à Drummondville, au Québec, Jean-François Beauchemin travaille d´abord comme rédacteur puis comme réalisateur à Radio-Canada, avant de publier des romans. En 2004 paraît Le Jour des corneilles, récompensé par le prix France-Québec. La même année, il est terrassé par une violente maladie qui le plonge dans le coma. À la suite de ce face-à-face avec la mort, il écrit La Fabrication de l´aube (prix des Libraires 2007 au Québec), récit autobiographique dans lequel il raconte ce qu´il considère comme une résurrection et sa conversion spirituelle.
Des dernières passes du Kurdistan au terrible désert de Karakoram impossible à traverser l'été, de Tabriz, Iicbapour ou Téhéran.
Bernard 0llivier poursuit sa route. A dos de chameau d'abord., puis devenu chameau lui-même pour transporter l'indispensable provision d'eau, il continue, sans cesse émerveillé, sa marche vers Samarcande et ses coupoles d'or...